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EAN : 9782743626686
160 pages
Payot et Rivages (23/10/2013)
4/5   1 notes
Résumé :
« Le soir venu, je retourne chez moi, et j'entre dans mon cabinet, je me dépouille, sur la porte, de ces habits de paysans, couvert de poussière et de boue, je me revêts d'habits de cour, ou de mon costume, et habillé décemment, je pénètre dans le sanctuaire antique des grands hommes de l'antiquité ; reçu par eux avec bonté et bienveillance, je me repais de cette nourriture qui seule est faite pour moi, et pour laquelle je suis né. Je ne crains pas de m'entretenir a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une petite lettre de Machiavel adressée à Francesco Vettori le 10 décembre 1513 dans laquelle on rentre dans la petite intimité de l'auteur. Il lui présente les situations auxquelles il fait face quotidiennement et de la gestion quotidienne de ses occupations, surtout selon les termes employés par lui-même faire en sorte de ne pas laisser son "cerveau se moisir".

Mais on retiendra le plus simplement possible les prémisses de son projet sur la rédaction de sa plus grande oeuvre, le livre du prince. Aussi il se promène toujours avec ses armes de la connaissance, les livres de Dante, Pétrarque, Tibulle, Ovide et bien d'autres...aussi, en se rendant les soirs au sanctuaire antique des grands hommes de l'antiquité, il recueille des informations, des paroles de sagesse qui lui permettront bien évidemment de construire son livre: le prince.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
quiconque abandonne ses aises pour les aises d'autrui perd les siennes sans qu'on lui en sache aucun gré.
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Le soir venu, je retourne chez moi, et j’entre dans mon cabinet ; je me dépouille sur la porte de ces habits de paysan, couverts de poussière et de boue ; je me revêts d’habits de cour ou de mon costume, et, habillé décemment, je pénètre dans le sanctuaire antique des grands hommes de l’Antiquité : reçu par eux avec bonté et bienveillance, je me repais de cette nourriture qui seule est faite pour moi et pour laquelle je suis né. Je ne crains pas de m’entretenir avec eux, et de leur demander compte de leurs actions. Ils me répondent avec bonté ; et pendant quatre heures j’échappe à tout ennui, j’oublie tous mes chagrins, je ne crains plus la pauvreté, et la mort ne saurait m’épouvanter : je me transporte en eux tout entier
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Videos de Nicolas Machiavel (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas Machiavel
Émission “Une vie une oeuvre” dirigée par Martin Quenehen. “Nicolas Machiavel, storico, comico e tragico” : première diffusion sur France Culture le 10 avril 2008 (rediffusée le 31 janvier 2015). L'auteur du “Prince” n'est pas le cynique que dépeint sa légende noire. Il fut plutôt un homme libre et un fervent républicain, au sourire en biais... Peinture : Cristofano Dell'altissimo, “Portrait de Nicholas Machiavel”. Par Simone Douek. Réalisation : Dominique Costa. Attachée de production : Claire Poinsignon. Avec la collaboration d'Annelise Signoret de la Bibliothèque centrale de Radio France. 1ère diffusion : 10/04/2008. “Historien, comique et tragique” : c'est ainsi que se désigne lui-même Machiavel, en signant une lettre adressée à son ami Guichardin à propos des événements de 1525, et des temps troublés où Charles Quint assure sa mainmise sur la péninsule italienne. Historien, il n'a cessé de l'être, depuis les années où, nommé secrétaire à la chancellerie florentine, il effectue des missions diplomatiques à l'extérieur : il scrute alors la vie politique de Florence et des pays où il se rend, il l'analyse, il l'écrit, éclairé par la lecture des Anciens. Et ce, jusqu'à la fin de sa vie, puisque toute son œuvre est générée par ses activités politiques qui suscitent chez lui discours, commentaires, réflexions, pour aboutir à ce dernier grand texte, commandé par Jules de Médicis devenu le pape Clément VII, que sont les Histoires florentines où il traite de l'histoire toute contemporaine de Florence. Comique, celui qui écrit aussi des pièces de théâtre dont la plus connue, “La Mandragore”, retrouve, à travers le rire et les personnages créés, des échos de la politique et de la vie publique dont il ne peut jamais vraiment s'éloigner. Tragique, comme sa description de la réalité des hommes, comme le destin et les qualités qu'il prête au Prince, qui “ne peut fuir le renom d'être cruel”. Et ce froid réalisme politique a engendré le mot “machiavélique”, quand il faudrait plutôt expliquer ce que “machiavélien” veut dire. Avec : Corrado Vivanti, auteur de “Machiavel ou les temps de la politique” (éd. Desjonquères) Jean-Louis Fournel et Jean-Claude Zancarini, traducteurs du “De principatibus, Le Prince” (éd. PUF) Françoise Decroisette, professeur de littérature italienne, spécialiste du théâtre italien, traductrice Myriam Revault d'Allonnes, professeur des universités à l'EPHE, auteur de “Doit-on moraliser la politique ?” (éd. Bayard)
Thème(s) : Arts & Spectacles| Politique| Renaissance| Nicolas Machiavel
Source : France Culture
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