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EAN : 9782714306074
448 pages
José Corti (26/03/1997)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
“Mon dernier plaisir est celui que m’a donné la lecture des lettres de Madame de Sévigné : elles sont très jolies, mais j’affirme sans la moindre vanité que, d’ici quarante ans, les miennes seront tout aussi amusantes”, écrit lady Mary Wortley Montagu à sa sœur en 1726.
Célèbre par son esprit, sa beauté et ses talents de poète, lady Mary occupe une place importante dans la vie littéraire de son temps, quoique dans son monde, une femme ne publie pas… Fil... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Françoise du Sorbier a eu l'heureuse initiative de présenter [ces lettres] dans une traduction qui épouse admirablement l'élégance du style, l'acuité, la pertinence de chaque phrase, la clarté, l'ironie toute swiftienne.
Il y a de quoi, dans ces lettres, écrire plusieurs romans d'amour et de moeurs : une Princesse de Clèves et un Candide.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Chère enfant,
Me voici dans le lieu le plus admirablement romantique que j’aie vu de ma vie. C’est le Tunbridge de cette partie du monde. J’y suis venue sur l’ordre du médecin, ma fièvre revenant souvent en dépit de toutes les doses d’écorce de quinquina que j’ai prises. À dire vrai, je n’ai aucune raison de regretter mon voyage, bien que j’aie été fort réticente pour l’entreprendre, s’agissant d’un trajet de quarante miles, moitié par terre et moitié par eau. Le terrain était si pierreux que j’en ai été presque disloquée ; de plus, j’ai eu la malchance d’être surprise sur le lac par une tempête telle que si je ne m’étais trouvée près d’un petit port (où j’ai passé la nuit dans une méchante auberge), le bateau eût été perdu. Une bonne brise me conduisit ici le lendemain de bonne heure.
Je trouvai un logement très confortable, une compagnie nombreuse et plaisante, et un village qui, à bien des égards, ressemble à Tunbridge Wells, non seulement par la qualité de l’eau (elle est aussi bonne), mais également par le style des bâtisses, la plupart d’entre elles se trouvant à faible distance les unes des autres, et toutes,– construites au flanc des coteaux, lesquelles sont cependant fort différents de ceux de Tunbridge, étant six fois plus hautes. Ce sont en réalité d’énormes rocs aux formes diverses couverts de mousse verte ou d’herbe rase, agrémentés par endroits de bosquets et de petits bois, sans autres cultures, hormis quelques vignes çà et là, que de petits jardins pareils à ceux de Richmond Hill. Tout le lac d’Iseo, qui fait vingt-cinq miles de long sur trois de large, est entouré de ces montagnes infranchissables, dont les flancs, vers le bas, sont couverts de villages (avec des manoirs de gentilshommes dans la plupart) au point qu’il me semble qu’aucun n’est à plus d’un mile de distance des autres, ce qui ajoute singulièrement à la beauté du paysage.
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