Je tiens tout d'abord à remercier les éditions "chemins de tr@verses" et Babelio pour ce livre. J'avoue que je ne m'attendais pas à recevoir une pièce de théâtre. Bien que je préfère être spectatrice pour ce genre de littéraire, cela ne m'a pas dérangé de le lire.Le ton est donné depuis le début. L'histoire est raconté par Judas qui va tenter d'expliquer à travers les évènements qui se sont passés comment il en est arrivé à trahir Jésus.
Pourtant Judas aimais Jésus, il voyait en lui le libérateur des Juifs. Mais Jésus était quelqu'un de pacifiste.
La pièce m'a plu et j'ai bien envie de la voir sur scène. On y découvre des personnages attachants et non manichéens. Je conseille cette lecture à tous.
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Je n'ai jamais aimé lire une pièce de théâtre : je préfère en être spectatrice que lectrice, c'est beaucoup plus vivant.
Cela ne retire en rien à la qualité d'écriture et de la pièce elle-même. C'est juste que j'ai un peu de mal à me projeter dans un tel livre.
A mon humble avis, une pièce de théâtre est avant tout faite pour être jouée et non pour être lue : vive les metteurs en scène!
Hormis ce petit inconvénient qui m'a, quand même, fait freiner des 4 fers quand j'ai reçu ce livre, j'en ai vraiment apprécié la lecture.
On y découvre un Judas qui aime le Christ de toutes ses forces et voit en lui le libérateur du peuple Juif de l'oppresseur romain.
Mais il est déstabilisé, voire déçu, par son attitude qu'il juge passive. A l'instar d'autres disciples, il ne comprend pas ce que signifie véritablement "ouvrir son coeur et son esprit à l'amour de Dieu", c'est-à-dire faire un acte de foi, que l'éternité du Royaume de Dieu est dans les cieux et non sur Terre.
La pièce, à la fois très fluide et très elliptique, montre le cheminement de Judas qui le mène à la trahison du Christ: cette trahison aurait dû permettre à Jésus de se révéler en tant que fils de Dieu. En effet, selon lui, Dieu n'aurait jamais permis que l'on s'en prenne à son fils et l'aurait délivré aux yeux de tous.
Je remercie Babelio et les éditions Chemins de traverse pour cette lecture qui m'a un peu réconciliée avec le genre théâtral.
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Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio et les Éditions Chemins de traverse pour ce livre. Je n'avais pas eu non plu l'occasion de lire une pièce de théâtre , mais je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Quoi dire sur ce bouquin qui relate la croyance et la tromperie d'un Judas déçu par le comportement de Jésus qu'il voulait plus agressif vis-à-vis de l'envahisseur Romain et de ses acolytes, on connaît tous l'histoire de ce personnage que l'auteur a voulu discréditer, sinon expliquer le comportement de sa trahison.
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La guerre sainte ? Je n'ai jamais entendu une idée aussi absurde. Je connais la guerre, et ce n'est pas une chose sainte. sous prétexte de donner un sens à sa vie, la religion mène décidément à tout.
Peut-on imaginer pire que des assassins de femmes et d'enfants au nom de Dieu, simplement parce qu'il est différents de nous? Si tu dis vrai, cela signifie qu'un esprit exalté peut, au nom de la religion, non seulement commettre des crimes, mais aussi attribuer à son peuple des crimes qu'il n'a pas commis pour donner de l'importance à ses croyances? c'est effarant et ridicule. [...] Mais je suis sûr qu'un jour, nous aurons notre propre prophète. Arabe. Un moïse arabe. Et peut-être aussi notre propre livre sacré.
Si vous tombez dans le fanatisme religieux, cela promet. Laisser chacun avoir ses propres dieux, crois-moi, c'est beaucoup plus paisible. D'autant que les Arabes aussi sont fiers. Et même parfois exaltés, susceptibles.