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Thérèse Arnaud tome 23 sur 30
EAN : 9791070030028
95 pages
OXYMORON Éditions (21/01/2020)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Première Guerre mondiale ! Le Centre d’Espionnage Allemand d’Annecy est à ce point bien structuré et performant qu’il est parvenu à centraliser de très nombreux documents et échantillons concernant les nouvelles armes développées par l’Armée française. Le capitaine Ladoux, dirigeant le Deuxième Bureau, n’a d’autre solution, pour éviter de futures débâcles à sa Patrie, que d’empêcher l’adversaire de traverser la frontière italienne avec leur précieux chargement. Et, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« L'évasion de Languille » est le 23e épisode de la série « Thérèse Arnaud, espionne française » née de la plume de Pierre Yrondy.

Initialement, cette série est parue sous la forme de fascicules de 32 pages double-colonne contenant des récits indépendants d'environ 13 000 mots à partir de 1934 aux éditions Baudinière. Elle compte plus d'une soixantaine d'épisodes.

Pierre Yrondy est un auteur assez énigmatique dont on ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'il fut directeur de journal et de théâtre, probablement acteur de théâtre et qu'il fût l'auteur de pièces de théâtre, de quelques romans et, surtout, de deux séries fasciculaires, « Thérèse Arnaud », donc, et « Marius Pégomas, détective français », une série policière humoristique qui, en 1936, prit la suite, chez le même éditeur, de la série d'espionnage.

L'ambiance de la série « Thérèse Arnaud » est plutôt dirigée par l'action décomplexée avec une pointe d'humour et le travail de Thérèse Arnaud et ses hommes n'est pas sans rappeler une série TÉLÉVISION des années années 1980 : « L'Agence Tous Risques ».

Effectivement, dans la bande de Thérèse, chaque homme à sa fonction et sa particularité.

Thérèse : la chef, la tête pensante, mais qui n'hésite pas à se lancer dans l'action.

Languille, dit l'acrobate, l'homme souple et gymnaste qui grimpe et se faufile partout.

Malabar, le costaud, celui qui élimine l'ennemi avec ses points et qui est aussi le chauffeur.

Marcel, le chimiste et photographe.

Et Friquet, le Gamin de Paris, qui n'a pas de capacité particulière, mais qui apporte sa bonne humeur, sa gouaille et son humour.

Les espions allemands ont réussi à se procurer des documents et des échantillons de nouvelles armes développées par l'armée française.

Ils s'apprêtent à faire franchir la frontière italienne, à travers les montagnes, à leur chargement, à dos de mules.

Mais, Thérèse Arnaud et ses hommes sont à leur trousse et leur tendent une embuscade.

Cependant, l'ennemi parvient à fuir.

Aussi, Thérèse Arnaud décide-t-elle d'envoyer un de ses hommes sur chaque piste que les Allemands ont pu suivre.

C'est Languille à qui écherra la bonne, mais, dans sa volonté d'arrêter l'adversaire, Languille va se faire prendre...

La lecture de la série, ces derniers épisodes, ressemble un peu à des montagnes russes émotionnelles.

Si, il y a deux épisodes, je m'étais ravi de constater que l'épisode reprenait les bonnes recettes de la série et s'avérait être un bon épisode plaisant à lire, je déchantais à la lecture du suivant qui s'avérait être lent et lassant.

Heureusement, Pierre Yrondy se ressaisit immédiatement et relance ses hommes (et sa femme) dans la pure action.

Finis, du moins, pour cet épisode, les aspects tactiques de l'infiltration, et vive l'action.

Une course-poursuite entre espions allemands et espions français, des traquenards, des combats, des arrestations, des évasions... ni Thérèse et ses hommes, ni leurs adversaires n'ont le temps de souffler d'autant que tout, environnement montagneux comme protagonistes, peut-être propice à un piège.

De plus, Pierre Yrondy nous ressort un ennemi juré en la personne de von Hintzen, le fameux Homme aux Cent Masques, qui pointe le bout de son nez pour tenter de tromper Thérèse Arnaud.

Si Friquet et Malabar, et plus encore Marcel, sont quelque peu en retrait, cela n'empêche pas l'action d'être omni présente et sans temps mort.

De plus, Pierre Yrondy renoue avec son style d'origine en proposant, en plus de ses ruptures de phrases, les fameuses métaphores (cette fois-ci pas si hasardeuse que cela) qu'il se plaisait à utiliser avant, et qu'il se plaira à utiliser après, au début de la série Marius Pégomas.

Et Pierre Yrondy donne le ton immédiatement avec un premier chapitre empreint de lyrisme dans lequel il se laisse aller à une certaine poésie dans les descriptions des montagnes éclairées par la lune blafarde.

Certes, le lecteur n'a pas affaire à Baudelaire, mais pour de la littérature populaire, on ne va pas se plaindre.

D'ailleurs, ce sont ces passages qui peuvent laisser à penser que Pierre Yrondy était meilleur auteur qu'il ne le paraissait (ce qui fut confirmé par le roman « Jean Durand, détective malgré lui ») et qu'il ne lui aurait fallu qu'un peu de temps et de liberté pour développer une prose plus chatoyante et dont certains se seraient moins moqués.

Au final, de l'action, pas de temps mort, une plume plus recherchée que de coutume, un ennemi emblématique... que demander de plus pour un épisode de Thérèse Arnaud ? Que Pierre Yrondy lui accorde un nouveau lieutenant pour diversifier la série ? C'est peut-être chose faite ! À voir.
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