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L'Âge des Ténèbres tome 1 sur 3
EAN : 9782352949367
430 pages
Bragelonne (16/03/2016)
3.66/5   151 notes
Résumé :
Balfruss est un Mage de Guerre, qui a juré de se battre jusqu'à la mort pour Seveldrom, un royaume qui redoute pourtant ceux de sa race. Vargus est un simple soldat qui, lorsque les mages exercent leurs pouvoirs depuis les remparts de sa ville, se bat en première ligne sans craindre de souiller sa lame. Réunis par le souverain de Seveldrom, ils devront repousser les hordes sauvages du Roi Fou et affronter le terrifiant Nécromancien, le plus féroce des alliés de l'en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 151 notes
Une Fantasy épique explosive pour un premier tome annoncé d'une trilogie.

L'ouest est unifié sous la férule de l'empereur fou Taïkon, manipulé par le Nécromancien, un mage avide de pouvoir. Lorsque le tour de Selvedrom arrive, la résistance s'organise. Nous suivrons donc le destin d'un simple soldat, Vargus, qui est plus qu'il n'y paraît. Balfruss, le mage de guerre et Talandra, princesse, chef des services de renseignement et future reine du royaume.

Dès le début, vous êtes prévenus. Ce sera sanglant, bourrin, violent. L'auteur se réclame de D. Gemmell et il a réussi je pense son pari d'une Fantasy épique et explosive.
L'auteur en fait des tonnes, dans le sang, les tripes et les scènes glauques. Et pourtant il manque un petit quelque chose pour rendre cela pleinement réaliste. Un peu de complexité peut être ou un style plus désabusé, j'ai du mal à trancher, pour se rapprocher d'une lecture plus adulte et/ou mature. Une lecture plus « abercrombienne » par exemple.
Néanmoins, ce qui peut paraître un défaut peut se voir aussi comme une qualité. Une lecture moins complexe peut être alors plus immersive dans les innombrables combats de soldats et de magie dont regorge le roman.

Je n'ai pas réussi à me décider lors de ma lecture, un tant agacé du manque de profondeur, malgré les efforts de l'auteur pour développer son univers avec ses surprises de dernière minute, un tant enchanté par le rythme effréné et immersif.
Le problème, c'est que le livre lorgne des deux côtés sans réussir tout à fait à se situer.
J'en conseille donc la lecture, et chacun se fera sa propre opinion.
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Il y a quelques années, les éditions Bragelonne publiaient le premier roman d'un jeune auteur amateur de fantasy épique, Stephen Aryan, dont la trilogie a reçu lors de sa sortie un accueil plutôt enthousiaste de la part des lecteurs. Je serais pour ma part plus nuancée que les chroniques dithyrambiques que j'ai pu lire ici et là, même s'il faut admettre que le roman se lit avec plaisir et nous offre une bonne dose de combats épiques et de duels de magie spectaculaires. Mais posons d'abord le décor. Ce premier tome met en scène un univers de fantasy au cadre relativement classique dans lequel un conflit d'une ampleur sans précédent est en train de se préparer. Il opposera d'un côté le royaume isolé de Seveldrom, et de l'autre la coalition de l'Ouest réunissant la quasi totalité des nations alentours regroupées (par la persuasion ou la contrainte) sous la bannière de l'empereur fou Taïkon. Bien que désavantagés militairement, Seveldrom a encore l'espoir de remporter la victoire grâce à deux atouts : son impressionnant réseau d'espionnage qui lui permet de fomenter des troubles au sein même de la coalition, et ses Mages de guerres, de puissants sorciers capables de puiser dans une mystérieuse source d'énergie qui leur octroie des pouvoirs hors du commun (générer des boules de feu ou des barrières de protection, s'immiscer dans les rêves ou les pensées de quelqu'un...). le problème, c'est que l'empereur dispose lui aussi d'un allié de ce type, un puissant sorcier appelé le Necromancien et dont la puissance semble largement supérieure à celle des autres mages. L'auteur opte pour une narration multiple, chaque chapitre étant consacré à l'un ou l'autre des protagonistes du récit : un mage de guerre chargé de protéger la capitale de Charas aux côtés de ses confrères et consoeurs ; un vétéran ayant réussi à s'imposer comme une figure d'autorité et de référence parmi les soldats de Seveldrom ; la princesse de ce même royaume, chargée de coordonner les activités d'espionnage ; et enfin l'un de ses espions, opérant dans la ville commerciale de Perizzi, dont la mission consiste à encourager les habitants à se libérer du joug de l'empereur Taikon.

L'imbrication des différents récits est construite de manière ingénieuse et permet de bien cerner les enjeux pour chacune des nations impliquées dans le conflit. L'alternance de points de vue s'avère également efficace pour maintenir le lecteur en haleine et garder un rythme constant pendant la totalité du roman. Si le début met un peu de temps à se mettre en place, le reste du récit ne connaît ainsi que très peu de temps morts et se révèle suffisamment fluide pour inciter le lecteur à le lire d'une traite. En dépit d'un certain nombre de défauts à côté desquels il est difficile de passer (et sur lesquels je reviendrais dans le paragraphe suivant), il faut admettre que le roman est assez plaisant et qu'on se prend rapidement d'intérêt pour la guerre qui se déroule devant nos yeux, quant bien même son issue ne fait que peu de doutes. L'influence de David Gemmell est indiscutable et perceptible dès les tous premiers chapitres qui ne sont pas sans rappeler des passages cultes des romans de l'auteur, à commencer par « Légende » (la comparaison avec le maître de la fantasy épique est, il est vrai, souvent utilisée comme un argument de vente par les éditeurs, mais, pour une fois, elle est ici parfaitement appropriée). On retrouve en effet les mêmes thématiques, et surtout la même manière de les traiter. L'auteur ne présente pas la guerre comme quelque chose de glorieux mais opte au contraire pour une approche plus réaliste en soulignant son côté sale, sanglant et violent. Ici, pas de valeureux chevaliers galopant sus à l'ennemi avec leurs belles bannières au vent, mais du sang, de la merde et des larmes. Tout comme chez Gemmell, on retrouve également la même exaltation de la camaraderie entre soldats et l'importance de l'esprit de corps et de sacrifice qui vient contrebalancer le caractère sordide de la guerre. le personnage de Vargus, principal promoteur de cette solidarité guerrière, peut d'ailleurs sembler n'être qu'une pâle copie de Druss, mais l'auteur parvient heureusement à lui accorder davantage d'originalité grâce à une pirouette scénaristique fort bien trouvée. En tout cas impossible de se tromper : on est bel et bien dans un roman de pure fantasy épique et il faut reconnaître que les scènes de batailles, qu'elles opposent la « piétaille » ou les mages de guerre, sont bien écrites.

Malheureusement, le roman n'est pas non plus exempt de défauts qui viennent trop souvent tempérer l'enthousiasme du lecteur. le premier d'entre eux (et le plus criant) réside dans le paradoxe entre la manière très crue avec laquelle l'auteur présente la guerre et les atrocités qu'elle engendre, et la naïveté confondante de certains pans de l'intrigue et d'une partie des personnages. D'un côté, on se prend en pleine figure les horreurs de la guerre : mutilations, morts absurdes, deuils... de l'autre, on a l'impression d'évoluer chez les bisounours en terme d'intrigues politiques tant certains ressorts scénaristiques paraissent simplistes et incohérents (franchement, le coup de la résolution de la succession est à se taper la tête contre les murs tant elle est ridicule, et je ne parle pas de la scène, cliché au possible, au cours de laquelle un personnage balance de nul part un « en fait je suis ton père ! »). On peut également regretter la vision totalement manichéenne de l'auteur : les gentils sont tous bienveillants et sympathiques quand les méchants sont, au choix, des fous / sadiques / pervers / violeurs d'enfants. L'empereur Taïkon est, à ce titre, totalement improbable dans le rôle du méchant. En gros le personnage a, en tout et pour tout, trois scènes dans le roman, et chacune d'entre elles nous dépeint les sévices tous plus horribles les uns que les autres qu'il fait subir à ceux qui résident au palais (on se demande bien d'ailleurs pourquoi tout le monde n'a pas déjà plié bagage...) : on a notamment droit à une scène « d'anthologie » au cours de laquelle l'empereur ne trouve rien d'autre à faire que de tuer tous ses généraux, histoire de bien faire comprendre qu'il est vraiment très très méchant (et aussi profondément stupide, ce qui n'en fait pas un méchant si impressionnant que ça du coup...). du côté du camp des « gentils », les personnages sont heureusement un peu plus subtiles mais on ne peut pas franchement dire que l'auteur s'est cassé la tête pour leur donner une personnalité ou une histoire bien compliquée. La plupart sont malgré tout convaincants et parviennent sans mal à susciter l'intérêt du lecteur, à défaut de son affection.

Stephen Aryan signe avec « Mage de guerre » un premier tome qui remplit parfaitement sa fonction : offrir au lecteur une bonne dose de fantasy guerrière faisant la part belle aux combats, qu'ils se fassent à coups d'épées ou de sortilèges. Si le roman tient toutes ses promesses concernant cet aspect, les autres sont en revanche traités avec moins de soin. Outre la manière extrêmement manichéenne dont est présenté le conflit, on peut regretter la faiblesse de certains pans de l'intrigue qui jurent par leur naïveté et leur facilité avec le côté sombre et réaliste des scènes de combat. A noter, pour terminer, que le roman se suffit à lui-même puisqu'il s'achève sur une conclusion qui laisse peu de questions en suspens : un bon point pour les lecteurs qui voudraient se lancer à la découverte de l'oeuvre sans être certains d'aller au bout des trois volumes.
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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De la bonne dark fantasy bien bourrine comme j'aime !

C'est bien écrit, bien traduit, ça tape dans tous les sens et ça dépote sa race dans les scènes d'action ! (et il y en a !!!).

Les personnages sont assez attachants quoi qu'un brin superficiels, ce me semble. de même le fond de l'histoire n'est pas compliqué, les alliances et autres espions restant tout d'une pièce. Tout se passe en un tome, et on peut fort bien se contenter de celui-là si on n'a pas envie de lire la suite.
Mais il se peut qu'on ait des surprises, justement, dans ces suites.

Le moins qui m'a fait enlever une étoile : j'ai pas compris l'utilité de faire intervenir les dieux. ça rallonge l'histoire de façon plutôt artificielle, ils ne servent à rien, la soit-disant révélation à la fin tombe total à plat, de mon point de vue. C'est une fausse complexité qui ne trompera pas les lecteurs avisés. Il aurait mieux valu approfondir des personnages comme Balfruss ou Talandra, faire de Vargus un vétéran à la Druss (et tant pis pour le "trop ressemblant"), que d'ajouter ceux-là.

Mais bon, j'ai pris grand plaisir à lire ce livre quand même, ce que je ne vais pas nier...
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Si la première moitié du roman ne donne pas le sentiment de révolutionner la Fantasy épique ou à la Fantasy militaire (sans que le texte soit désagréable, bien au contraire), en revanche, la seconde est absolument phénoménale. L'auteur a su combiner les éléments les plus percutants du gritty (sans en garder l'atmosphère cynique et crépusculaire) avec les éléments les plus épiques de la High Fantasy. Il s'est permis le luxe, sur le plan de la magie, de battre Steven Erikson (même si ce dernier lui reste de loin supérieur sur le plan de la construction d'univers et des personnages), de faire aussi prenant que Gemmell et d'immerger son lecteur dans les combats au moins à l'égal de Glen Cook, excusez du peu !

C'est un livre coup-de-poing, à déconseiller aux âmes sensibles tant les scènes horribles, glauques ou violentes y surabondent, mais c'est aussi un roman que les adeptes d'une Fantasy à très grand spectacle vont vénérer (notamment ceux du Livre Malazéen des Glorieux Défunts). Quelqu'un a déclaré au sujet de ce cycle que l'auteur « amenait un côté épique à la Fantasy épique », et je ne peux que souscrire à ces propos. Certes, ce roman n'est pas parfait (j'ai exposé ses défauts en détails), mais l'auteur a incontestablement un énorme potentiel (il faut se rappeler que c'est son premier livre). On espère juste qu'il saura, à l'avenir, se démarquer de ses influences pour proposer quelque chose de plus original et de plus personnel.

Malgré des défauts, je vais peut-être m'avancer un peu mais je pense sincèrement qu'on tient là un nouveau classique, un roman auquel les autres vont être comparés, que ce soit en terme de description d'une guerre de bout en bout et sous tous les aspects, d'intensité dramatique et de combats magiques épiques.

On peut donc féliciter les gens de chez Bragelonne pour leur flair, pour leur volonté de coller au plus près au programme de parution anglais, et pour avoir soufflé ce bijou de Fantasy militaire à leurs concurrents, qui peuvent se mordre les doigts jusqu'à l'os de l'avoir laissé passer.

Vous trouverez une version avec argumentaire complet de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Ce bouquin, je l'ai bien aimé. En tous cas les deux premiers tiers.
Par la suite et jusqu'à la fin, mon intérêt s'est un peu détérioré.
il y avait pourtant du bon dès le début. j'ai senti que l'auteur s'en donnait à coeur joie dans toutes les scènes d'action mais également dans les magouilles politiques qui rythment ce récit. J'ai apprécié de découvrir son style qui illustre parfaitement ce genre, et ai même apprécié les descriptions ( pas trop sanglantes, j'en vois certains qui vont me tomber dessus...) justement parce que l'auteur ne s'attarde pas trop sur les effets boucherie d'une bataille.
J'ai également apprécié quelques personnages, Balfruss, Talandra, Vargus et même ce fou de roi Taïkon. D'autres un peu moins. Un peu moins parce qu'ils ne sont pas très présents, pas trop caractérisés. Je ferai d'ailleurs le même constat pour les personnages principaux, qui manquent d'envergure, de profondeur, et qui aurait mérité un traitement bien plus en détail. Mention spécial au roi fou Taïkon, qui est là, me semble t'il, que pour donner le change et jouer le rôle du méchant sans qu'on sache trop pourquoi il est méchant. Il est juste fou et fait des trucs de dingue.
L'histoire se laisse lire mais la lassitude s'installe, disais je dès le dernier tiers. Délaissant mon livre pour un week end chargé en boulot, j'ai du mal à le reprendre et à me replonger dans le vif du sujet. À ma grande surprise, j'ai même pratiquement oublié le fil de ma lecture.
À ce bouquin pourtant très bien suivre, il manque un quelque chose qui fait que vous n'avez pas envie de le lâcher, un quelque chose qui fait que si vous devez le laisser de côté, vous n'avez qu'une grosse envie de le retrouver au plus vite. Il manque un élan épique, une profondeur, une attache sensible, et puis il y a ces divinités dont on se demande bien ce qu'elles font ici, ce qu'est leur rôle dans tout ça, et qui finissent par leur présence par alourdir le tout.
Je ne sais pas où veut en venir l'auteur, mais se concentrer sur son histoire et ses personnages lui aurait sans doute permis de gagner en densité dramatique, sans avoir à s'éparpiller inutilement.
Ou bien nous faudra t'il attendre la lecture des prochains tomes pour en comprendre tous les tenants et aboutissants de cette fresque épique, laquelle au final, apporte un souffle léger et bienvenu au genre parce qu'il faut bien avouer que voir des mages se foutre sur la gueule à coups de superpouvoirs tout droit tirés de nos héros marvel préférés, c'est quand même sacrément jouissif et on redemande...
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critiques presse (1)
Elbakin.net
16 mars 2016
Pour un premier roman, Stephen Aryan s’en sort avec les honneurs, mais ne tient en aucun cas la comparaison avec les cadors du genre.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Mes compatriotes ont été affamés, battus et laissés pour morts. Ça ne les empêche pas de lutter pour la liberté, et ils gagneront un jour. Parce qu'il n'y a pas de plus forte motivation que le désir d'être libre.
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Les pâturages et les terres arables du sud de Seveldrom faisaient beaucoup d'envieux. Parfois les guerres saintes étaient pratiques pour dissimuler des motivations beaucoup moins nobles.
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Quand on est jusqu'au cou dans le sang et la boue, on n'a pas le temps de penser. Tout se résume à frapper, trancher ou égorger. Au combat, ma seule idée, c'est de sauver ma peau.
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Talandra lut une nouvelle fois le dernier texte de son maître-espion en Yerskania. Selon ses ordres, le réseau allait répandre une toute autre interprétation des "miracles" de Taïkon. La légende de ce type reposait sur des montagnes de mensonges, mais jusque-là ses fidèles de l'Ouest restaient aveugles et sourds. L'envie de croire qu'un prophète les guidait leur permettait peut-être d'occulter sa folie - après tout, la foi ne reposait-elle pas sur l'aptitude à s'aveugler ?
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Avec une de mes burnes dans la bouche, elle fredonnait une chanson. Extraordinaire ! J'ai déchargé si fort que j'en ai eu dans les yeux.
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Vidéo de Stephen Aryan
Conférence Écrire de bonnes histoires... Avec de mauvais sentiments ? enregistrée aux Imaginales 2018 Avec Thomas Geha, Stéphane Przybylski, Stephen Aryan et R. J. Barker
Retrouvez l'audio de la table ronde en intégralité sur : http://www.actusf.com/spip/Imaginales-2018-Conference-Ecrire.html
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