AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782081316300
170 pages
Flammarion (04/03/2015)
2.79/5   29 notes
Résumé :
Sommer a un problème, mais il est le seul à l’ignorer : il travaille sans cesse. Directeur de la chaîne logistique d’une grande entreprise, il a oublié qu’une autre vie était possible. Il jongle entre les réunions commerciales, les coups de fil et les manœuvres malveillantes de son supérieur hiérarchique, et se targue de maîtriser son emploi du temps à la perfection. Bien sûr, il y a comme un paradoxe entre son engagement, à corps perdu, dans son métier et la dimens... >Voir plus
Que lire après L'homme qui aimait trop travaillerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
2,79

sur 29 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
13 avis
2
3 avis
1
0 avis
Voici un livre qu'en temps normal je n'aurais sûrement pas élu pour figurer dans ma PAL, encore moins dans ma bibliothèque. Une iconographie et un titre explicites dans une couv' glacée qui en devient glaçante, des commentaires sur la toile peu engageants, un auteur aux fonctions trop proches du milieu de l'édition pour ne pas subodorer un vague soupçon de copinage, ... Mais le hasard des lignes du grand réseau en a décidé autrement, et c'est ainsi que je me suis retrouvé à accueillir un exemplaire de cette édition chez moi, et à ignorer mes préjugés. Bien m'en a pris.

Sommer est cadre sup dans le milieu du biscuit, un milieu où tout est paramétré, disséqué, décortiqué et réfléchi, du multitasking à la publicité paradoxale qui vante les mérites de l'hédonisme (« Carpe Diem », ou ceux qui le scandent dans la réclame ne sont pas ceux qui s'y adonnent), en passant par l'emploi du temps, évidemment minuté, surbooké, déshumanisé. Et l'amour dans tout ça me direz-vous ? Ben voilà, justement : de l'amour dans tout ça, il n'y en a pas. Ou alors si peu : un artefact de sentiments, un succédané d'illusions amoureuses... Et ne parlons pas de la tendresse (bordel)

Dans ce court roman, l'on suit Sommer au gré d'une prose aux allures de scan, une prose efficace, aux tonalités parfois philosophiques flirtant avec les lignes de la digression, une prose qui nous fait entrer de plein pied dans la vie de Sommer en nous détaillant une de ses journées de travail. Ce lundi de reprise ressemble à s'y méprendre aux autres jours de la semaine, mais il marquera le début d'une fin, ou d'autre chose, pour le moins le début d'une prise de conscience chez Sommer : « Cela m'avait toujours meurtri, cette faiblesse, d'être capable d'entrevoir l'absolu mais de ne pas être en mesure d'agir en conséquence, d'en égarer la trace, de ne pas savoir en faire une force en moi ".


Il ne faut certes pas s'attendre avec cette lecture à ouvrir les portes du suspense, on sait d'emblée où le surmenage mène. Mais on peut s'attendre à une agréable surprise, pour un ensemble efficacement bien analysé. En tout cas, la surprise a été là pour moi.
Commenter  J’apprécie          230
Pourquoi ce livre?

Je dois avouer que j’étais plutôt réticente à lire le dernier ouvrage d’Alexandre Lacroix. J’ai sans aucun doute une aversion pour ces bourreaux de travail. Toutefois, un article qui soulevait la question suivante « Comment le modèle traditionnel du travail a éclaté ? » a piqué ma curiosité. La révolution des nouvelles technologies aurait bouleversé la chaîne traditionnelle du travail (le 9h à 17h et les semaines de 40 heures) laissant place à la précarité de l’emploi et à l’épuisement professionnel. En bref, les travailleurs d’aujourd’hui sont-ils des esclaves de l’ère technologique? Ainsi, le roman d’Alexandre Lacroix s’inscrit dans un contexte tout à fait contemporain, cet homme, Sommer, qui aimait trop travailler, est le fidèle représentant de ce chaos contemporain. De ce fait, cette lecture m’offrait la possibilité d’une réflexion sur les changements dans le monde du travail provoqués par les nouvelles technologies modifiant ainsi les balises traditionnelles instaurées au temps de la Révolution industrielle.

Un premier aspect qui m’a plu :

Le roman d’Alexandre Lacroix raconte une journée dans la vie d’un cadre au service d’une multinationale de biscuit. Les tâches à accomplir sont bien définies et les heures sont tranchantes. Sommer est sous l’adrénaline, il est efficace et toujours dans les temps. Exigent et déplaisant, j’ai aimé détester le personnage principal. En tant que lectrice, j’ai souvent l’habitude de m’attacher à l’un des personnages du roman ce qui est impossible avec Sommer. Le cynisme et l’indifférence du personnage principal emportent le lecteur et bouleversent mon confort de lectrice, ce que j’apprécie grandement.

Un second aspect qui m’a plu :

Le personnage principal a de grandes inhabilités sociales. Il observe ses semblables « humains », il interagit avec ces derniers qu’à des fins pratiques. Lorsqu’il les observe, il le fait sous une lorgnette anthropologique. J’ai apprécié cet aspect du récit puisqu’il permet de mieux saisir la personnalité de Sommer, sans toutefois l’aimer davantage. À la manière d’une visite dans un musée d’Histoire naturelle, il jauge et critique « l’homo sapiens », exposé derrière des vitres hermétiques, et pose un diagnostic froid et brutal. Le tout étant très « hygiénique »; il n’est pas entré en contact avec ses pairs qu’ils trouvent faibles et superficiels.

Un aspect qui m’a moins plu :

L’homme qui aimait trop travailler est un livre qui se présente sans intrigue. Même si la conclusion est sans surprise, la fin du récit m’a déçue. En effet, elle s’accompagne d’un changement de perspective complet de la part du personnage principal : lui, qui a tant travaillé, n’a rien accompli. Il s’est trompé. Sommer est un homme orgueilleux et bien campé dans ses positions. Je trouve donc étonnant qu’il devienne clairvoyant si rapidement. Il est vrai que les événements tragiques ont tendance à ébranler nos convictions. Néanmoins, pour un roman sans intrigue, le changement de cap psychologique crée une rupture inattendue.

Pour consulter l'article mentionné ci-haut: Braün, D. (2015). Le gym et les repas gratuits ont un prix. Consulté à l’adresse http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2015/09/04/004-monde-travail-mutation-nouvelles-technologies-pire-mieux.shtml
Commenter  J’apprécie          20
Pourquoi ce livre?
Le roman L'homme qui aimait trop travailler d'Alexandre Lacroix a été lu tout récemment dans le cadre d'une lecture suggérée dans le cours intitulé « La lecture, le livre et l'édition » offert à l'automne 2015 dans le cadre de la maîtrise en sciences de l'information de l'Université de Montréal. Je l'ai lu principalement lors de mes déplacements entre l'université, le travail et la garderie des enfants. Il m'a servi de passe-temps et de refuge dans le désagrément propre à l'utilisation des transports collectifs aux heures de pointe. Bien que ce livre n'aurait jamais fait l'objet d'un choix spontané de ma part, et sans devenir l'un de mes préférés, il m'a apporté un certain divertissement pendant les quelques heures que je lui ai consacrées.

Un premier aspect qui m'a plu :
Ce livre présente un style fluide. le vocabulaire y est accessible. Il se lit aisément et ne demande pas d'efforts soutenus pour être bien compris. La trame narrative est simple et logique. Ce livre est tout à fait indiqué pour une lecture dans un milieu bruyant ou pour une lecture entrecoupée puisqu'il comporte peu de personnages et de lieux. En somme, il s'agit d'un choix tout indiqué pour une lecture de train ou de salle d'attente; ce qui était tout à fait en équation avec les circonstances de mon expérience de lectrice.

Un second aspect qui m'a plu :
Le personnage principal ainsi que son univers sont en phase avec notre époque. Ce roman dresse un portrait vraisemblable de notre société. Il est facile d'y reconnaître de nombreux éléments de nos vies; de s'y projeter et de s'y reconnaître. le personnage principal par son aliénation et son assujettissement face à son travail fait figure de symbole ou de métaphore d'un certain pan de la vie contemporaine. Ce portrait d'une partie de notre société et de nous-mêmes peut donner lieu à une belle réflexion chez certains; ce qui en fait assurément l'un des éléments intéressants de cette lecture.

Un aspect qui m'a moins plu :
Le roman « L'homme qui aimait trop travailler » d'Alexandre Lacroix fait presque figure de roman à thèse. le propos ainsi que la réflexion qui sous-tend cet écrit constituent son principal point d'intérêt. Tel que mentionné précédemment, l'auteur dresse un portrait fidèle d'une partie de nos sociétés contemporaines, pourtant, cela ne suffit pas à faire de ce roman une oeuvre captivante. Tout y est prévisible, voire convenu. En somme, bien que cette lecture ne soit pas dépourvue d'un certain intérêt, elle ennuie.
Commenter  J’apprécie          30
Pourquoi ce livre ?
La lecture de ce livre a été suggérée dans le cadre d'un cours universitaire où un club de lecture a été mis sur pied et où les participants devaient lire un des deux titres proposés. Ce n'est pas un roman que j'aurais choisi de mon plein gré car ni le thème du roman, ni l'apparence générale du livre, notamment la première et la quatrième de couverture, ne m'attirent particulièrement. Cependant, j'ai quand même choisi de lire ce livre pour une raison de disponibilité : l'autre titre suggéré, Vérité et amour de Claire Legendre, n'était pas disponible à ma bibliothèque publique.

Un aspect qui m'a plu :
J'ai aimé la narration du roman. Sommer est un personnage complexe et une narration à la première personne du singulier permet de mieux capter l'étendue de sa personnalité, ce qu'une narration omnisciente n'aurait pas pu rendre avec autant de justesse. Sommer ne se juge pas, il se livre sans complaisance. Il aborde sa difficulté à entretenir des relations humaines saines, son vide intérieur que le travail ne comble pas tout à fait, son passé d'ethnologue, où on le devine plus passionné, plus humain. J'ai apprécié sa prise de conscience finale, son cheminement psychologique, bien que ce revirement soit trop soudain pour être crédible.

Un second aspect qui m'a plu :
Trouver un second aspect qui m'a plu dans ce roman a été difficile, ce n'est pas une lecture que j'ai appréciée. Cependant, la longueur de ce roman m'a plu. le nombre de pages est parfait pour pouvoir lire le livre d'une seule traite sans avoir à y consacrer de nombreuses heures et j'aime beaucoup pouvoir lire un livre sans avoir à interrompre ma lecture. Ce qui est idéal dans ce cas, car si j'avais eu à déposer mon livre en cours de lecture, je ne crois pas que j'aurais réussi à le reprendre pour le terminer.

Un aspect qui m'a moins plu :
Je n'ai pas apprécié le traitement du thème. le surmenage est un sujet très actuel et j'ai eu l'impression que l'auteur a réduit un problème de société à un seul jugement de valeur. J'ai trouvé la première partie du roman, où Sommer est dépeint comme un bourreau de travail exigeant et difficile, plus agréable à lire que la seconde partie, que j'ai trouvée moralisatrice et un peu superficielle. La fin, fort décevante, vient finalement clore le récit de manière prévisible, ce qui m'a laissé une désagréable impression du livre.
Commenter  J’apprécie          20
1. Pourquoi ce livre?
En fait, je n'ai pas vraiment choisi L'homme qui aimait trop travailler, étant donné qu'il faisait partie d'un des deux livres obligatoires pour le Club de lecture. Comme il était possible de l'utiliser pour faire ce rapport de lecture, j'ai décidé de joindre l'utile à l'agréable. Ainsi, je ne l'ai choisi que par rapport à l'autre livre imposé, Vérité et amour de Claire Legendre, que parce qu'il était le premier accessible et disponible, c'est-à-dire que j'étais capable de l'emprunter immédiatement par prêt numérique.
2. Un premier aspect qui m'a plu :
Un premier aspect qui m'a plus de ce livre est le fait qu'on y présente un domaine d'emploi très vraisemblable, puisque beaucoup de gens travaillent dans la chaîne d'alimentation. le protagoniste devient alors quelqu'un d'important, étant directeur, mais le fait que ce soit la direction de la chaîne d'approvisionnement d'une compagnie de biscuits rend le tout moins prestigieux. Bref, j'ai apprécié que le personnage principal soit mis en scène dans un quart de métier peu reconnu et aussi futile pour la majorité des gens. L'importance qu'il se donne apparaît alors plus relative et insignifiante.
3. Un second aspect qui m'a plu :
Un second aspect qui m'a plus de ce livre est la description. Toute l'information est décrite en détail, ce qui permet vraiment de visualiser rapidement l'ambiance du livre, le physique des personnages, les lieux, le bureau de la compagnie où se déroule l'histoire. Cette information permet de rendre avec plus de vérité la vie du personnage principal. Également, cette description abondante s'agence avec sa personnalité pour le moins méticuleuse. Elle rend bien sa tendance à tout vouloir prévoir et planifier.
4. Un aspect qui m'a moins plu :
Ce que j'ai moins apprécié du livre est le personnage principal. Je l'ai trouvé tout à fait détestable du fait qu'il soit aussi froid socialement et aussi dénué d'émotions. C'est un personnage avec lequel j'ai eu de la difficulté à m'identifier. Je ne me suis pas reconnue dans sa manière de réfléchir qui me désarçonnait toujours. Sa façon de penser et ses réflexions m'agaçaient énormément et je n'adhérais pas au fait qu'il perçoive ses interactions avec les autres de façon aussi négative.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Un lieu commun, asséné dans tous les manuels de management, veut que rien ne soit si fructueux que les discussions informelles entre collègues. Je me suis souvent demandé pourquoi la conversation jouissait d'une estime si répandue dans la littérature d'entreprise - dont le pragmatisme interdit, en principe, de parier sur des valeurs floues ou des impondérables. Est-ce une manière de se mentir à soi-même, de faire croire aux équipes et aux managers que les processus auxquels ils participent ne sont pas entièrement inhumains, mais qu'ils reposent aussi sur la coopération désintéressée, sur l'inspiration du moment, sur des courts-circuits provoqués par des blagues ou des allusions non planifiées et susceptibles de déclencher la naissance d'un concept révolutionnaire ? Malheureusement, je dois à la vérité de dire que la réputation flatteuse des échanges humains est surfaite [...].
Néanmoins, voici une réalité plus amère que les manuels de management taisent pudiquement : ces discussions relâchées sont les moments les plus propices à la manipulation. Si vous voulez convaincre en réunion une dizaine de personnes d'adhérer à un projet que vous leur présentez pour la première fois, vos chances de réussite sont minimes. Les gens détestent ce qui vient rompre leurs routines de pensée et se méfient des initiatives qu'ils ne prennent pas eux-mêmes. Si vous leur soumettez une proposition vraiment bonne, leur premier réflexe est de vous en vouloir d'y avoir pensé avant eux. Aussi faut-il, si on veut embarquer une équipe dans une aventure inédite, procéder auparavant à un savant travail de mitage, c’est-à-dire profiter des petits tête-à-tête autour de la machine à café ou entre deux portes pour faire circuler quelques bribes du projet, en donnant à chacun l'impression qu'il aura un rôle éminent à y jouer ; alors, au moment de présenter l'idée en réunion, l'auditoire est déjà acquis à la cause et prêt à la défendre mordicus.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai transformé mon cerveau en une machine performante et ce que j'ai gagné en rigueur, je l'ai perdu en créativité. [...]mes chemins de pensée se sont rigidifiés avec le temps, comme si mon crâne avait d'abord était rempli d'une sorte de jungle luxuriante, et qu'on l'avait défrichée au bulldozer pour y faire passer des autoroutes.
Commenter  J’apprécie          100
Je n'aime pas tellement les analyses qu'on trouve dans les médias sur le monde de l'entreprise ; tantôt elles émanent de journalistes précaires, dévorés de ressentiment, tantôt elles donnent la parole à de soi-disant experts - des sociologues ou des médecins du travail -, qui ne peuvent s'empêcher, par déformation professionnelle, de traquer le malaise, le symptôme malin. Stress, mal de dos, risques psychosociaux, harcèlement moral, burn-out : ils ne font que ressasser ces expressions à la mode, la tendance est à la déploration perpétuelle... On dit que les très jeunes enfants, quand ils sont exposés inopinément à la vue d'un coït entre adultes, n'en saisissent pas le sens et croient assister à un genre d'agression ou de bagarre - eh bien, il en va de même des reporters et des intellectuels qui s'expriment de nos jours sur le travail : ils ne voient que la lutte, les violences subies ou infligées, l'exploitation et la domination, là où il y a du plaisir et des délices qu'ils n'imaginent même pas - leur aveuglement confirme d'ailleurs cette vieille loi psychologique, valant pour l'opéra et pour la formule 1, selon laquelle on ne peut jamais comprendre ce dont on n'a pas joui. La vérité, c'est que travailler est non seulement la clé de la construction de soi mais une source de plaisir inégalable, bien plus stable, surprenante, satisfaisante au quotidien que ce que peut offrir la sexualité, par exemple.
Commenter  J’apprécie          10
Bizarrement, si j'ai toujours beaucoup travaillé au cours de mon existence, la notion d’œuvre s'est progressivement éloignée de moi. Je crois que c'est dû à la mémoire et à l'intelligence. Je les ai trop sollicitées ; j'ai transformé mon cerveau en une machine performante et ce que j'ai gagné en rigueur, je l'ai perdu en souplesse et en créativité. Comment dire ? Je ressens parfois, mais alors de façon physique, incarnée, que mes chemins de pensée se sont rigidifiés avec le temps, comme si mon crâne avait d'abord été rempli d'une sorte de jungle luxuriante, et qu'on l'avait défrichée au bulldozer pour y faire passer des autoroutes ; le trafic est fluide, il n'y a aucune limitation de vitesse, les accidents sont rarissimes, mais justement tout est trop prévisible. J'ai compris sur le tard que les œuvres, les plus hauts accomplissements, ne peuvent naître que de déraillements, de louvoiements, de carambolages. Si c'était à refaire, j'écouterais moins les professeurs et j'utiliserais mes années d'études pour savourer un bien immense dont la vie, par la suite, m'a privé : l'ennui. Je laisserais le monde et sa beauté m'imprégner peu à peu, dans la passivité, au lieu de combattre sans arrêt, au point de ressembler moi-même à une armure.
Commenter  J’apprécie          10
L'une des stratégies les plus fréquentes dans ce genre de réunion consiste, pour chaque participant, à tenter de renvoyer la responsabilité des problèmes soulevés soit vers les autres services, soit vers les entreprises rivales, soit vers la conjoncture. Le plus souvent, cette quête d'un bouc émissaire est trop voyante pour être persuasive, et l'on finit par identifier les vrais coupables, pourtant, je suppose qu'il doit se trouver des cas où cette faiblesse humaine consistant à vouloir se défausser de ses propres erreurs sur autrui porte ses fruits, autrement dit où d'énormes erreurs de diagnostic sont commises par lâcheté (si accuser un tiers ou l'air du temps était inefficace, pourquoi continuerait-on de le faire ?).
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Alexandre Lacroix (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexandre Lacroix
https://fr.ulule.com/philosophie-magazine/
Lorsque Philosophie magazine s'est lancé en 2006, avec une petite équipe de journalistes emmenée par un rédacteur en chef et un éditeur novices, Alexandre Lacroix et Fabrice Gerschel, les chances de succès étaient minces. Peu de moyens financiers, quasiment aucune publicité… mais un projet à la fois utopique et évident : associer philosophie et journalisme afin d'éclairer les grands enjeux de l'actualité, dans toutes ses dimensions, et rendre accessible 2 500 ans de patrimoine philosophique pour un public non initié, auquel nous ne demandons aucune connaissance préalable, juste de la curiosité. Aujourd'hui, alors que nous travaillons sur une nouvelle formule, nous faisons naturellement appel à vous. Que vous soyez abonné, lecteur, ancien lecteur, ou que vous ne nous connaissiez pas encore !
https://fr.ulule.com/philosophie-magazine/
+ Lire la suite
autres livres classés : surmenageVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (66) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3660 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..