Ce roman m'a vraiment interpellée. Certaines descriptions de scènes de guerre se révèlent d'ailleurs très dures – après la lecture de certains chapitres, je devais m'interrompre, pour reprendre mon souffle, avant de prendre le risque de retomber sur un passage »difficile ». Ce livre ne laisse pas indifférent, c'est certain.
Le héros, qui finalement n'est qu'un gamin orphelin armé de peu de repères affectifs, se retrouve à receuillir les témoignages les plus terribles, inimaginables, des rescapés des camps, dans l'hôtel parisien qui acceuille les déportés de retour, hagards et amaigris. Il constitue des fiches pour son supérieur hiérarchique, militaire, qui serviront de témoignage pour les procès de Nüremberg plus tard ; et découvre avec stupéfation les confidences qu'il écoute. Il va finalement enquêter sur un personnage mystérieux, qui finalement ressemble beaucoup au père qu'il aurait aimé avoir : brave, présent pour les plus faibles dans toutes les circonstances. En bref : un meneur bon et fort, qui suscite l'admiration. En recherche de figure paternelle, Marcel va se lancer dans une quête frénétique, sans savoir quel sens lui donner.
LA SUITE ? ...
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