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EAN : 9782082105545
336 pages
Flammarion (07/09/2007)
4.17/5   6 notes
Résumé :
L'Allemagne est aujourd'hui la première terre d'émigration juive en Europe. Ce surprenant retour après l'Holocauste, Olivier Guez a voulu le raconter. Son livre est le résultat d'une enquête dans la mémoire des juifs d'Allemagne, dans leur identité et dans leur étrange rapport à la patrie de Goethe et d'Himmler. "Je me suis installé à Berlin et j'ai parcouru le pays et son histoire, de l'Allemagne ruinée de 1945 à la vibrionnante république de Berlin. J'ai convoqué ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est en faisant une recherche électronique sur l'auteur que j'ai trouvé ce livre. il semblait fort intéressant et pour une fois voyait le contre-coup de la Seconde Guerre mondiale après leurs retour des camps de concentrations. Tout au long du livre, l'écrivain a rencontré différentes personnes autant des plus vieilles que leurs enfants. On comprend qu'après la guerre des pays comme les États-Unis ou le Canada même Israël qui était contrôler par les autorités britanniques avaient un certains quota. Alors, les juifs retournèrent en Allemagne. Bien sûr, ils subirent un peu moins d'antisémite même à un moment donné il était bon d'avoir un juif dans ses amis. Plus tard dans le livre, la génération suivante, celle bercer à l'Eden juif soit Israël vécurent une histoire différente lorsqu'ils allèrent dans leurs pays. Pour ce rendre compte, que leur place étaient l'Allemagne et non Israël car ils y avaient toujours vécus et comprenaient l'état d'esprit de ces habitants. J'ai appris pas mal de choses, qu'on attend peu parler même si le livre est assez récent il date de 2007. Son propos est très pertinent.
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Un livre documentaire, essai, sur l'histoire des juifs en Allemagne depuis 1945 jusqu'en 2006 (date de parution du livre). C'est une étude très documentée sur l'après guerre en Allemagne, le poids du nazisme, des soldats qui ont servi la « cause » du Führer puis ont servi la politique d'Adenauer après 1945. Il analyse le retour des juifs survivants d'Auschwitz, comment ils se sont « réadaptés » dans l'Allemagne post holocauste ; ceux qui sont partis en Israël, et ceux qui en sont revenus car déçus. le sionisme, l'extrême gauche (la bande à Bader), l'antiaméricanisme des années 68 (la guerre du Vietnam), puis la réunification, RFA-RDA et le gd nombre de juifs d'ex URSS venus s'installer à Berlin. Une fresque historique de 60 ans, drame humain et sociétal sur fond de politique nationale et internationale qui hante la mémoire de plusieurs générations. Très intéressant car pas partisan.
Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le gouvernement Adenauer connaissait le pseudonyme d'Eichmann depuis 1952, selon des documents de la CIA rendus publics en 2006, et il s'était bien gardé de le révéler aux autorités israéliennes. La CIA avait été informée en 1958 de sa nouvelle identité mais, en pleine guerre froide, les États-Unis ne voulait pas déstabiliser le précieux allié ouest-allemand et avaient refusé de s'impliquer dans sa traque pour des raisons d’état, craignant des révélations compromettante d'Eichmann sur Hans Globke - ils avaient travaillé un temps ensemble au département des affaires juives - et désormais l'éminence grise d'Adenauer.
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Malgré leur état physique souvent lamentable et malgré les tortures que subirent nombre de femmes dans les camps, les personnes déplacées juives furent d'une exceptionnelle fertilité : pendant quelques mois en 1946, les camps enregistrèrent le taux de natalité le plus élevé au monde ; alors qu'il était seulement de 0,76% chez les allemandes en 1947, il était de plus de 5% chez les personnes déplacées juives ! "Avoir des enfants était pour nous une source de fierté et le signe de notre renaissance. Nos bébés nous donnaient le sentiment d'être vivants ; ils étaient notre triomphe sur l'Allemagne et sur Hitler", affirmait Lola Waks qui accoucha de son premier garçon en septembre 1947. Mariages et naissances étaient leur unique moyen de conjurer leur sort ; ils témoignaient d'une certaine foi en l'avenir. Ils étaient aussi un défi lancé à leurs anciens inquisiteurs, de l'autre côté des camps, en proie à la misère et à l'abattement.
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Quelques-uns cherchèrent à se venger : le groupuscule Nakam - revanche en hébreu - dirigé par Abba Kovner, le commandant de la révolte du ghetto de Vilnius, s'apprêtait à empoisonner le système de canalisation du Nuremberg quand David Ben Gourion mit un terme à son projet. Les conjurés de Nakam parvinrent cependant à intoxiquer des milliers de SS et de nazis gardés prisonniers dans un camp à Nuremberg en avril 1946 : deux conspirateurs s'y firent engager comme gardiens et badigeonnèrent d'arsenic le pain des détenus. Kovner et ses acolytes étaient des exceptions : les personnes déplacées passèrent rarement à l'acte. Mais tous partageant leurs ressentiments et leur aversion de l'Allemagne.
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La guerre froide détournait désormais l'attention des crimes nazis ; l'opposition frontale au bloc soviétique nécessitait de reconstruire au plus vite l'Allemagne de l'Ouest, de renforcer son potentiel économique et bientôt militaire, d'améliorer le bien être de ses citoyens , et, par conséquent, d'épargner ses élites, du moins celles qui n'avaient pas été directement été impliquées dans les pires horreurs du IIIème Reich. Ses anciens maîtres espions et ses as du renseignement militaire s'avèreraient précieux dans la compétition qui se dessinait contre l'Union Soviétique. Les alliés ne pouvaient envisager de perdre l'Allemagne, principal terrain d'affrontement des deux blocs, comme le laissait entendre le récent blocus de Berlin par les forces soviétique. La justice et le respect de la mémoire auxquels aspiraient les juifs devenaient secondaires dans cette nouvelle configuration.
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Destinées à l'origine au camp de Ravensbrück, elles ont finalement été disposées sur le tard, en 1985, à cet endroit par le régime est-allemand en hommage aux victimes et aux souffrances causées par les nazis. Treize individus de tout âge sont représentés, l'incarnation de la solitude et de la déchéance. Leurs regards sont vides et leurs visages inexpressifs; leurs bras ballants; ils sont couverts de loques déchirées et leurs pieds sont nus.
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