Comme à son habitude,
Elisabeth Badinter me comble par son écriture et son travail de recherche.
L'Infant de Parme pose bien des questions sur l'éducation...
(...) Il instaure une nouvelle relation entre le maître et l'élève: la coopération se sustitue à l'autorité.
Avant tout: se mettre à la portée de l'enfant et procéder par étapes, dans le respect de ses rytmes à lui. C'est le maître qui doit s'adapter à l'élève et non l'inverse.
Le but est d'apprendre à penser (...)
(...) raisonner avec lui (...)
l'éducation ne peut aller avec l'autoritarisme et la rigueur. Ce qui rend les enfants violents et non responsables. Elle n'inspire pas le respect, mais bien la haine. L'éducation est indispensable pour "perfectionner" l'aptitude naturelle, si elle est bonne. Mais elle peut également "l'étouffer ou l'égarer, si elle est mauvaise".
L'éducation ne saurait pourvoir à tout...
Au milieu du XVIII siècles, le petit infant de Parme, Ferdinand est l'objet d'une expérience sans précédent.
Je trouve ce livre tout à fait d'actualité sur le métier de professeur. Il doit succiter le désir d'apprendre.
Dans la vie, nul de doit prendre notre vie en main. Les profs, parents sont là pour accompagner, éduquer afin de mener le petit sur la route du savoir.
Personne ne doit juger notre vie, elle est notre. Aucune fatalité n'existe, si on nous permet d'exister.
Prendre sa vie en main, sans jugement.