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EAN : 9782361932374
288 pages
Les Grandes Personnes (02/04/2014)
3.62/5   59 notes
Résumé :
Une plongée dans l'Angleterre de Jane Austen, la terrible réalité du système judiciaire et les conditions carcérales de l'époque
1813. Kitty Grey mène une vie sans histoire dans la campagne anglaise en tant que fille de ferme. Elle y est bien traitée par la famille qui l’emploie et aime son travail à la laiterie. Et puis il y a Will, le jeune passeur de la rivière, dont elle espère qu’il lui fera bientôt sa demande. Jusqu’au jour où Will disparaît…
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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La petite Betsy dormait enfin du sommeil des justes.
La fièvre l'avait abandonnée enfin à la quiétude et c'était sans doute un moindre réconfort pour Kitty.
Ses yeux tombèrent dans un élan de lassitude sur les ourlets séchés par la boue de sa robe fatiguée.
Kitty Grey se prie à repenser à ses petits tabliers impeccables, aux bouffées chaudes qui se dégageaient des mufles des braves bovines qui lui donnaient du bon lait, à sa vie simple, au baratte de beurre frais, à Miss Alice et Miss Sophia, les filles de ces employeurs, dans leur accoutrement ridicule de belles laitières pastorales pour un spectacle vivant.
Les yeux de Kitty se reposèrent de nouveau sur Betsy.
Miss Alice ne verrait pas venir l'ouvrage de cette auteure en vogue qu'elle lui envoya chercher, « Orgueil et Préjugés » avait-elle retenu. Elle sera furieuse.
Que penseront Ms Bonny et Mr. Griffin en ne la voyant point revenir ? C'était une bonne fille, une bonne employée. Point une voleuse ni encore même une criminelle.
Mr Holloway, celui qui lui offrit un emploi de laitière et de vendeuse, ici, à Londres, se porta caution de sa bonne moralité.
Will, le grand frère de Betsy lui manquait terriblement à la petite. Elle pleurait souvent. Il lui manquait, à elle, encore plus.
Rien de leurs projets de fiançailles et d'avenir ne s'était déroulé comme elle l'avait prévu depuis la disparition soudaine du jeune batelier
Certains s'étaient moqués de la pauvre fille trop naïve, d'autres compatissaient à cette mésaventure dénuée de sens et de la charge lourde qui lui échu indubitablement.
Kitty, nullement prête à un rôle de mère, prit malgré elle la charge de la petite fille de cinq ans. Et, pour lui avoir offert une chambre chaude afin de réchauffer les pauvres os d'une Betsy malade, jetant alors les pieds d'une vieille chaise toute de guingois dans la cheminée de leur logement investi par le froid, Kitty se retrouva dans une cellule pleines d'autres femmes, condamnées pour des crimes divers, certaines aussi accompagnées d'enfants.
« Will, Will, où est-tu? »

: Fort est de constater que les titres chez l'éditeur « Les Grandes Personnes » paraissent souvent orientés sur des thèmes graves et rudes, et pourtant, quel plaisir de lecture à chaque fois. le choix éditorial-et probablement une bonne traduction » enchante ce site, les lectures de cette édition déjà abordées sont autant captivantes, émouvantes qu'elles sont dramatiques dans le sujet de départ.
La couverture signée Pierre Mornet, apporte un ton mélancolique, romanesque et mystérieux, bien connu de l'illustrateur lui-même et qui colle parfaitement également à l'époque du récit, le XIX ème siècle de Jane Austen.
Entendez « l'infortune de Kitty Grey », jeunes ados lecteurs.
Dès les premières pages, nous entrons de plein pied dans un tableau de maître où chante l'insouciance et la légèreté d'un quotidien ordinaire et tranquille. Nous suivons une chronique de maison bourgeoise et faisons connaissance avec la jeune Kitty Grey. le décor est planté. Les descriptions du quotidien de laitière de Kitty contrastent de fraîcheur et d'insouciance avec ce qui suit dans la seconde partie du roman. Pour ne pas trop en dire, Kitty découvrira une réalité, à Londres toute différente, dure, dangereuse parfois, où il faut jongler de bonnes opportunités ou de mauvaises astuces pour survivre. Ce pouvait-il qu'il existe autant de décalage? Ceci, elle n'aurait pu le deviner. Mary Hooper dessine une héroïne crédible, d'une beauté et intelligence moyenne, qui a évidement peu d'expérience de vie avec l'extérieur de son entourage. Elle est très loin d'être sotte, sérieuse au travail et a bon coeur.
Déjà l'héroïne avait-elle déjà une perception de son monde vu par les jeunes lady Alice et Sophia dont la risée populaire de leur cercle bourgeois représentait la honte et le malheur en soit. La mise en place de la petite performance poétique et du tableau vivant des laitières était bien loin de la vie qu'elle connaissait, le manque de recherche d'authenticité prêtait régulièrement à sourire et Kitty jouait le jeu de conserver intacte la petite bulle onirique. Là où d'autres se seraient offusqués de cette représentation grossière du monde populaire, Kitty rend juste grâce aux bons traitements d'employeurs honnêtes et respectueux.
C'est un théâtre bien différent qui s'ouvre à elle en arrivant à Londres, pensant retrouver la trace de Will , l'amoureux disparu, sur l'excuse de l'achat de l'ouvrage très prisé.
Malgré toutes ses mésaventures et elles ne manquent pas, la jeune Kitty reste forte, travailleuse, intègre dans ses tâches et ces parties du récit permettent aux lecteurs de découvrir encore d'avantage les pratiques professionnelles de son métier de laitière, des goûts de certains citadins et des petites astuces d' « arrière-boutique » assez étonnantes. Nous supposons peut-être que l'auteure s'appuie de quelques recherches sérieuses sur la société de l'époque.
C'est un vrai récit initiatique, Kitty entre dans la vraie vie d'« adulte » par la force des événements. Elle découvre la difficulté inhérente d'être « maman » et l'émotion est forte, grandissante en tournant les pages. Que va t'-il lui arriver? Retrouvera t-elle son fiancé étrangement disparu ?
La jeune fille, les fers aux pieds, la petite dormant avec elle dans la cellule nous indigne évidement pendant la lecture et l'auteure sait nous ferrer pour maintenir notre attention et nous faire aller jusqu'au bout de l'histoire.
L'écriture est belle, jamais dans un pathos, les situations seules impliquent d'inviter les petites larmes au coin des yeux, une « Petite fille aux allumettes » d'Andersen en version roman à découvrir. Les fans de Mary Hooper qui auront dévoré la série de « La Maison du magicien » chez Gallimard Jeunesse, des titres chez « Les Grandes Personnes » comme « Velvet » se régaleront sans contestes.
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1813, le Devon… Londres,

Kitty Grey, une jeune fille courageuse et honnête, travaille à la laiterie du manoir de Bridgeford dans le Devon. La famille qui l'emploie l'estime, les demoiselles de la maison, Miss Alice et Miss Sophia se montrent toujours aimables et la gouvernante Mrs Bonny a pour elle de gentilles attentions.

Kitty est heureuse et elle se verrait bien vivre dans cette campagne avec Will, son amoureux secret… Depuis quelques années, ils se rencontrent en cachette une ou deux fois dans la semaine. Des instants brefs, des petites bulles hors du temps où ils se jurent un bel avenir et se disent de doux sentiments. Will, un pauvre orphelin, vit dans une cabane en bois qui n'a rien de confortable. A la mort de son père, il a hérité de sa barque et de son travail de batelier. Bon passeur et apprécié de tout le monde, il estime qu'il n'est pas encore prêt pour demander la permission de fréquenter Kitty. En charge de sa petite soeur Betsy qui habite chez leur aînée, il voudrait d'abord amasser des économies pour débuter sur de bonnes bases. le mieux serait qu'il parte à Londres car là-bas les bateliers de la Tamise gagnent beaucoup plus. Cet avenir citadin, il voudrait le partager avec Kitty. A la capitale, il y a aussi des vaches, lui dit-il…

Mais un jour, tous les beaux rêves que Kitty échafaudait s'effondrent. Will a disparu sans laisser de message, laissant Betsy seule et sans famille pour la recueillir car leur soeur Kate ne peut plus la loger.
Partagée entre la colère et l'inquiétude, Kitty attend quelques mois pour réagir, quand l'opportunité d'aller à Londres à la recherche de Will, lui est offerte par Miss Lucie qui souhaite avoir le dernier livre de Jane Austen, « Orgueil et Préjugés », une parution en trois volumes qui va s'arracher ! Alors, avec une liste de bons conseils, une adresse respectable pour son hébergement, une bourse pour son séjour, son sac de voyage et accompagnée de Betsy, Kitty prend la diligence pour Londres.

A son arrivée, la belle aventure qu'elle envisageait se transforme vite en cauchemar. Malgré toutes les mises en garde sur les dangers de la ville dont elle a été instruite, Kitty se fait voler et se retrouve démunie, perdue dans une faune sauvage… Inconsciente, naïve, elle va vite déchanter. C'est Newgate et une déportation à la colonie de Botany Bay en Australie qui se profilent à l'horizon…

.
Ayant lu et aimé « Waterloo Necropolis », j'ai fouillé les étagères de la bibliothèque municipale à la recherche de « La messagère de l'au-delà » de Mary Hooper, et je suis tombée sur « L'infortune de Kitty Grey ». Dans ce roman, rien de fantastique, à part peut-être la fin, un épilogue un peu trop invraisemblable, un peu trop féerique…

Avec Kitty, l'auteur retrace une époque victorienne bien sombre à la Dickens, et comme dans tous ses livres, les malheurs s'enchaînent et précipitent les héroïnes dans des histoires misérables. Courageuses et perspicaces, ces jeunes filles affrontent leurs déconvenues avec beaucoup de dignité et de résistance.

Le livre est scindé en deux parties, deux mondes différents ; Kitty vient d'une campagne où la vie semble plus paisible, plus heureuse malgré les déboires liés à la pauvreté et au servage, et part pour la ville, une vraie ratière où tout le monde se bouffe le nez. La structure de l'époque n'épargne pas les pauvres gens. Dans les notes de l'auteur, on apprend que la Metropolitan Police ne fut créée qu'en 1829.
Une histoire dramatique sur un fond historique… On lit, on vit… la prison de Newgate, les exécutions publiques et les spectacles qu'elles occasionnaient, les détenus incarcérés dans des conditions horribles, les jugements hâtifs et tronqués, la criminalité, les voleurs, les arnaqueurs… la déportation et les bateaux (le Lady Julian) de véritables mouroirs (Il fallait peupler Botany Bay et les femmes étaient demandées.)… les enrôlements forcés pour la Royal Navy… le scénario est basé sur des faits réels.
Plume intelligente, une documentation riche sur le XIXe siècle, les romans de Mary Hooper sont toujours de bonnes factures. Cependant, je trouve que la construction des histoires se ressemblent un peu trop. J'aimerais un jour la lire dans une histoire moins mélodramatique, dans un genre nouveau mais toujours dans cette époque victorienne qu'elle semble bien connaître.
Un roman jeunesse à conseiller.
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J'ai découvert Mary Hooper avec le splendide "Waterloo necropolis" il y a quelques temps. Depuis, je n'avais rien relu de cette auteure. Lorsque je suis allée à la médiathèque la dernière fois, je suis tombée sur ce roman qui est le dernier qu'elle a publié aux Editions Les Grandes Personnes dont j'adore le format des livres. Sans même avoir lu la quatrième de couv, je l'ai embarqué. Je ne regrette pas !

1813. Kitty Grey mène une vie sans histoire dans la campagne anglaise en tant que fille de ferme. Elle y est bien traitée par la famille qui l'emploie et aime son travail à la laiterie. Et puis il y a Will, le jeune passeur de la rivière, dont elle espère qu'il lui fera bientôt sa demande. Jusqu'au jour où Will disparaît... Persuadée qu'il est parti chercher fortune à Londres, la naïve jeune fille saisit la première occasion de gagner la capitale, où elle ne tardera pas à se faire détrousser par d'habiles pickpockets.
La voilà dans l'incapacité de retourner chez elle, et dans l'obligation de trouver urgemment un moyen de survivre dans cette ville hostile. Mais les choses tournent mal, et Kitty est bientôt jetée dans la puante prison de Newgate, puis condamnée à être déportée dans la lointaine colonie australienne.

Encore une fois, j'ai adoré l'écriture de Mary Hooper, c'est un peu régal. C'est fluide, c'est léger (bien que l'histoire ne le soit pas), c'est extrêmement bien construit ... en un mot, ça coule tout seul et on tourne des pages et des pages sans s'en rendre compte.

Kitty Grey est une petite jeune fille rangée, un brin timide, qui travaille dans la laiterie d'un grand domaine du Devon. Elle se retrouve un jour à avoir la garde la petite soeur de son amoureux et elle se voir confier une mission : aller à Londres pour récupérer un exemplaire d'Orgueils et Préjugés pour sa jeune maîtresse. C'est là que les ennuis commencent pour elle.

J'ai bien aimé cette histoire (qui peut faire penser à du Zola par certains aspects) parce qu'elle est tout de même très réaliste. On devient familier avec la vie à la campagne dans les années 1810 mais c'est aussi l'occasion de découvrir la vie carcérale de cette époque. Et ce n'est pas joli-joli !! Je ne savais pas que certaines femmes étaient condamnées à la déportation en Australie par exemple, ni même que les rues de Londres étaient agrémentées de piloris !

Mention spéciale également au petit glossaire qui se trouve à la fin du livre et qui nous permet d'aller plus loin dans cette découverte. L'auteure nous en dit plus sur la prison de Newgate, sur les lois en vigueur à cette époque etc etc ...

Une bien jolie découverte !
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Katty est laitière à la campagne. Mais Will, son fiancé rêve de partir pour Londres où tout semble de loin plus facile. Lorsqu'il disparait, elle choisit de partir à sa recherche sans vraiment connaître les dangers d'une grande ville. Après un trajet épuisant, le vol de son sac va l'amener jusqu'à Newgate, la célèbre prison. C'est donc une descente en enfer qui est décrite. Y aurait-il une fin heureuse possible ?

Si Mary Hooper sait toujours aussi bien décrire Londres de la fin du 19ème siècle, en l'espèce en apportant le contrepoint de la tranquille campagne et des vaches, l'histoire elle-même est peu crédible dans sa seconde partie. C'est dommage car L Histoire est bien présente avec la dénonciation en arrière-plan du système judiciaire et même des lois.

Ce n'est pas tant l'immoralité ou le vol que condamne alors la société que l'absence de connaissance des codes, comme ceux concernant l'enroulement militaire. le portrait du peuple des rues qui se dessine est celui des sans espoirs. Un livre au final dense et intéressant même si une autre fin aurait été plus attendue.

Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Kitty, jeune domestique travaillant dans une laiterie, va rendre service à sa maitresse et partir à Londres chercher un livre. Première fois qu'elle quitte le village, elle espère ainsi retrouver son ami, parti chercher du travail à la capitale. Elle n'a plus de nouvelles et doit s'occuper de sa petite soeur. Rien ne se passe comme prévu, Kitty se fait dépouiller dès son arrivée ! Elle va réussir à trouver un petit travail, un logement misérable mais va être condamnée à la déportation en Australie pour avoir brûlé une vieille chaise pour se chauffer.

Nous sommes dans l'Angleterre de 1813 et la vie n'est pas tendre pour les jeunes domestiques, naïves et sans le sou.

Je le dis tout de suite, je suis une fan de cet auteur. J'ai dévoré tous ses livres. J'aime ses ambiances victoriennes, ses descriptions, ses personnages perdus et la plongée dans leur quotidien. Ce titre là n'est cependant pas mon préféré, même si les descriptions de la vie en prison à cette époque font froid dans le dos. Je me suis plus régalée avec Waterloo necropolis, mais ne boudons pas notre plaisir. Amateur de romans historiques, réaliste avec une pincée d'amour, n'hésitez pas.

Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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critiques presse (1)
Ricochet
04 avril 2014
Encore une fois, Mary Hooper manie le roman historique avec un naturel confondant : le temps de quelques centaines de pages, devenez Kitty Grey l'amoureuse contrariée...
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je la suivis du regard, très intriguée, car d'habitude la jeune fille sortait toujours avec sa sœur. Elles rendaient visite à des familles voisines de la haute société ou allaient chez leurs modistes ou leurs couturières, toujours en voiture, découverte ou pas selon la saison. Je ne me souvenais pas de les avoir jamais vues aller à pied ou seules où que ce soit. Pour moi, leurs pieds ne foulaient que très rarement le sol.
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Quant à Kitty et son batelier, par un beau matin de mai, au moment où les boutons d'or commençaient à déployer leurs cœurs jaune vif face au soleil, ils prononcèrent leurs vœux de mariage, et c'est ainsi que Mr et Mrs Villiers franchirent le seuil de leur nouvelle maison.
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Je restai assise là, Betsy sur mes genoux, dans l'attente de l'heure de la prochaine traite, elle et moi totalement désespérées, regardant la rivière qui coulait jusqu'à la mer en un flux ininterrompu. Je savais que je ne le reverrai jamais, car s'il m'avait vraiment aimé, il serait certainement demeuré auprès de moi.
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Katherine Grey, dit-il, les rues de nos villes doivent être débarrassées de femmes telle que vous. En conséquence, vous êtes condamnée à sept ans de déportation au-delà des mers. Il fit signe à l'un des greffiers. Assurez-vous qu'elle soit enchaînée et ramenée en prison. Elle partira par le prochain bateau.
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Je déposai la chaise par terre et réfléchis un moment, jusqu'à ce que Betsy émette un sanglot en frissonnant dans son sommeil, ce qui me fendit le cœur. Je posai ma main sur son visage ; elle était toujours aussi glacée.
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