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EAN : 9782266187299
448 pages
Pocket Jeunesse (05/01/2012)
3.79/5   97 notes
Résumé :
Fan de nouvelles technologies et de jeux vidéo en réseau, Marcus, 17 ans, mène une vie sans histoires... même s'il défie parfois les caméras de surveillance du lycée ou pirate quelques sites Internet. Jusqu'au jour où il est pris dans les mailles d'un service anti-terroriste, emprisonné et torturé. Marcus décide alors de combattre les abus du pouvoir en utilisant ses talents informatiques. Un acte de résistance, qui se transformera en un vaste mouvement de rébellion... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Plaisant et édifiant

7 ans après le 11 septembre un nouvel attentat d'ampleur secoue l'Amérique. le gouvernement en place en profite pour mettre sous surveillance toute la ville se San Francisco pour y trouver des terroristes. Mais Marcus et ses amis, adolescents, fan de jeux grandeur nature, de logiciels libres cryptés et d'une fureur digne de tout ado rebelle se retrouve dans le viseur. Jusqu'où peut-on aller, dans les atteintes aux libertés fondamentales pour chercher du terroriste ?

Publié chez nous en pocket jeunesse en 2008, multiprimé (mais que des prix que je ne connaissais pas), je le qualifierais de YA tout à fait lisible par des vieux croulants. Par contre, si vous êtes allergiques à un peu de technologie informatique, passez votre chemin. Ce serait dommage pour le message que cherche à véhiculer l'auteur, mais c'est rédhibitoire.

Le message justement : Little brother, référence non masquée et revendiquée à 1984. Etat démocratique mais aux tendances totalitaires, sous couvert de sécurité qui traque sa population, crée des prisons secrètes pour y torturer, mais dans le lot, des innocents s'y font piéger.
Tiens tiens tiens… si le trait est volontairement exagéré pour le roman, on pourrait presque s'y croire au USA non ? Patriot Act, Guantanamo.
Ils avaient montré la voix pourtant non ? : Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité, ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux (Jefferson).


Le roman est rythmé mais parfois un peu trop technique (au détriment de l'histoire), quelques personnages un peu caricaturaux, qui représenteront donc une certaine catégorie d'Américains. de l'ado pas trop agaçant de bêtise (c'est un plus quand on a passé l'âge). On assiste malgré tout aux premiers émois de Marcus (côté garçon, ça change un peu, ces derniers temps, ces demoiselles ont la vedette), le tout pour un roman au final assez digeste (si on accepte, je le répète, un peu d'informatique) agréable et instructif.

A lire donc.
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A 17 ans, Marcus Yallow est un prodige des nouvelles technologies et d'Internet. On peut même le qualifier de gentil hacker. Alors qu'il joue à un jeu en réseau avec ses amis dans les rues de San Francisco, la ville est victime d'un terrible attentat. Marcus et ses amis sont arrêtés, emprisonnés et interrogés pendant plusieurs jours, et traités comme des criminels. Quand il sort enfin de détention, Marcus apprend que la ville est en proie à une surveillance maximale, qui porte bientôt atteinte à la démocratie la plus élémentaire : tous sont surveillés, épiés. Indigné, Marcus décide de passer à l'action et de démanteler ce système extrêmement sécuritaire, grâce à sa connaissance des nouvelles technologies. Il va entraîner à sa suite tout un mouvement de révolte populaire.

"Little Brother" est un roman très intéressant à plusieurs titres. La référence de son titre est évidente et on se rend compte, même si on le savait déjà, que les prémonitions de George Orwell se réalisent. Nous sommes dans une société où chaque individu est filmé, filé, fliqué, archivé et bien souvent "à l'insu de son plein gré" (mais aussi bien souvent en en étant parfaitement conscient, et sans que cela ne semble nous causer le moindre problème). le livre pointe aussi du doigt le danger du tout sécuritaire, qui peut mener à transformer une démocratie en une dictature paranoïaque (au secours ! les terroristes sont parmi nous !! Dans le roman, ils ne sont d'ailleurs jamais arrêtés et on en vient même à se demander si cet attentat n'était pas un prétexte : ça ne vous rappelle rien ?). Un roman également sur le conflit des générations : le père de Marcus ne comprend pas son fils, quand il affirme que les nouvelles mesures sont contre les libertés individuelles, alors que lui-même a fait partie des mouvements révolutionnaires de 1968. Mais quand on est un quadra bien installé, avec un travail et les responsabilités qui en découlent, un salaire et des impôts à payer, on a tendance à oublier, voire à trouver stupides, les révoltes de sa jeunesse. Et pourtant, il n'y a pas d'âge pour s'indigner, non ? Même si le roman se passe aux USA (tendance Bush apparemment, quoique...), on peut étendre la problématique à tous nos pays dits civilisés. D'ailleurs, si on y réfléchit bien, le Parti Pirate dont il est question dans le livre est né en Suède (il a même obtenu des sièges au Parlement) et on a même pu voir des candidats de ce parti se présenter aux législatives de 2012 en France. Enfin, ce roman est porteur d'espoir, car même s'il semble que nous ne pouvons échapper aux caméras de surveillance, puces RFID, et autres, il existe tout de même des moyens de les contourner (voir une partie à la fin du livre où un expert en sécurité donne ses explications, ce qui peut sembler paradoxal...).

En conclusion, un très bon roman, à conseiller aux 15/17 ans, mais que les plus grands pourront lire aussi, histoire de (re)prendre conscience, que nos libertés doivent encore et toujours être défendues.
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Le héros et narrateur est un jeune garçon de 17 ans, lycéen, vivant à San Francisco, mordu d'informatique et de jeux de rôle grandeur nature. C'est un élément plus ou moins subversif de son lycéen, car il contourne les dispositifs de surveillance et a du répondant.
Lorsqu'un attentat détruit le Bay Bridge il se trouve juste à proximité avec 3 amis et ils se font enlever. Mais non pas par les terroristes, mais par le Département de la Sécurité Intérieure. Il fait l'erreur de ne pas donner immédiatement ses identifiant et mot de passe de téléphone, le DHS le gardera donc en détention quelques jours en représailles et il fera l'objet de menaces et d'une surveillance à la sortie.
Mais devant la restriction des libertés individuelles au nom de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme qu'il subit, ainsi que tous les citoyens de la ville, il décide de ne pas rester inactif.
Le parallèle est très clair avec les attentats du 11 septembre et Guantanamo.
De plus il y a de nombreuses références à l'actualité (qui seront du coup peut être assez vite dépassées).
Ce livre décrypte le mécanisme conduisant à une politique toujours plus sécuritaire et paranoïaque et comment la privation de liberté est acceptée facilement par les citoyens grâce au prétexte de la sécurité et à la peur du terrorisme.
Il y a également beaucoup de références à l'informatique et aux systèmes de sécurité, ce qui ne plaira peut être pas à tous, car bien que vulgarisé c'est parfois assez technique. Mais c'est un propos important du roman, à la fin il y a même deux courtes contributions d'un expert en sécurité et d'un hacker, qui nous enjoignent d'être plus attentifs à notre environnement, moins passifs et à remettre en cause nos systèmes de sécurité (Sont-ils fiables ? Si non, pourquoi les avoirs mis en place ? Intimité et sécurité sont-elles deux choses contradictoires ?)
Au tout début le héros m'est apparu antipathique, un pseudo rebelle, calé en informatique et assez fier de lui. Mais finalement cette première impression s'est estompée et je me suis laissée entraîner par le récit. Ce n'est pas le roman du siècle mais c'est quand même un livre intéressant à avoir dans le fonds. En effet, il soulève des questions intéressantes et traite de façon assez pointue (pour un roman) de l'informatique ce qui est plutôt moderne et original. Il parle aussi, au second plan, du premier amour, du désir et de la première fois du côté du garçon pour une fois. Plutôt ados/adultes par contre.
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Je conseille fortement « Little Brother » à tout bon geek qui se respecte, mais aussi à toute personne qui s'interroge sur la défense de nos libertés et les dérives sécuritaires de nos sociétés actuelles.

« Little Brother » a été publié en 2008 mais, lu en 2017, il est plus que troublant. Cory Doctorow l'a écrit comme une dystopie se passant dans un futur proche. Il décrit comment une société déjà prompte à utiliser les nouvelles technologies pour surveiller ses citoyens, bascule rapidement et sans résistance dans un tout-sécuritaire pour « rassurer » sa population, à défaut de la protéger.

Le narrateur du livre s'appelle Marcus Yallow, c'est un lycéen de 17 ans qui habite à Sans Francisco. Il est un peu geek sur les bords, a pratiqué les jeux de rôles grandeur nature mais se passionne maintenant pour les jeux ARG (Alternate Reality Game), des jeux en « réalité alternée » qui se passent autant en ligne que dans le monde physique, notamment un jeu nommé « Harakuju Fun Madness ». Il n'apprécie guère les systèmes de surveillance mis en place par son lycée mais sait intelligemment utiliser ses connaissances technologiques pour les déjouer (il mets, par exemple, du gravier dans ses chaussures pour déjouer les analyseurs de démarche).

Au début du roman, Marcus et trois de ses amis bleutent le lycée pour résoudre la dernière énigme de Harakuju FM. Leur vie va basculer car, à ce moment-là, San Francisco est victime d'une attaque terroriste de grande ampleur et, se trouvant au moment endroit au mauvais moment, ils vont être embarqués, suspectés et emprisonnés.

La suite du roman décrit la confiscation grandissante des libertés par la « Sécurité intérieure » sous couvert de lutte anti-terrorisme. Marcus et quelques autres s'en émeuvent mais ils sont rares. La plupart des citoyens acceptent sans broncher dispositifs de traçage et surveillance généralisée.

"Cette foutue ville est à nous ! Ce foutu pays est à nous ! Et ce n'est pas un terroriste qui pourra nous les prendre, aussi longtemps que nous resterons libres. Quand nous ne le serons plus, les terroristes auront gagné. Résistez ! Résistez ! Vous êtes assez jeunes et assez cons pour ignorer que c'est perdu d'avance. Vous êtes les seuls capables de nous conduire à la victoire ! Résistez !"

Pour être honnête, le livre est intéressant, mais il lui manque un petit quelque chose (peut-être un style un peu plus soutenu ?) pour être un livre vraiment bon. Il est néanmoins parfaitement captivant à défaut d'être passionnant, troublant à défaut d'être rassurant.

Ce qui m'a le plus troublé d'ailleurs, ce sont les similitudes que je n'ai pu m'empêcher de remarquer entre le roman et la réponse sécuritaire qui a été la nôtre après les attentats en France et en Europe ces dernières années. Il pose définitivement les bonnes questions : La liberté individuelle peut-elle être réduite au nom de la sécurité ? Jusqu'où peut aller un gouvernement pour « protéger » sa population ?

"Il existe un nom pour ce genre de dysfonctionnement - on appelle ça "une maladie auto-immune", quand les défenses de l'organisme s'emballent et s'attaquent à ses propres cellules, qu'elles ne reconnaissent plus. Tôt ou tard, l'organisme finit par s'autodétruire."

Je soutenais déjà la Quadrature du net qui se bats sur le front de la défense de nos libertés, mais j'ai envie de les soutenir ENCORE plus…

Bref, je vous encourage fortement à soutenir aussi la Quadrature et, s'il faut vous en convaincre, lisez donc « Little Brother »… d'autant qu'il est disponible en ligne gratuitement, vous n'avez pas d'excuses.
Lien : https://www.6x8.org/2017/08/..
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Marcus habite San Francisco. Un lycéen comme un autre, à peu de choses prêt : il s'amuse à déjouer la surveillance des systèmes de sécurité de son lycée pour en démontrer les failles. Mais rien qui prête à conséquence.
Du moins le croyait-il jusqu'à ce que la ville soit la cible d'un attentat terroriste. Il est embarqué avec ses amis par des agents fédéraux et retenu illégalement dans une prison pendant 5 jours. Avec quelques mauvais traitements en prime.
A son retour, il constate la mise ne place d'un système de surveillance capable de pister chaque citoyen. Il décide alors de contourner et de brouiller ce système.
C'est une lecture "sympathique". Mais qui manque de profondeur peut-être. Il manque un petit quelque chose qui la rende vraiment bonne. Mais c'est un livre sur le courage de ses opinions et sur leur mise en application ce qui est déjà une bonne chose.
Ce livre permet aussi de se demander ce que chacun est prêt à sacrifier au nom de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme. Accepterions-nous de voir notre pays transformé en bunker, nos moindres déplacements tracés et analysés ? Serions-nous prêts à abdiquer notre esprit critique, espionner nos voisins ? Et la presse dans tout ça ? Doit-elle jouer le jeu de la sécurité ou essayer de toujours avoir des points de vue divergents pour essayer d'être au plus proche de la réalité ?
Alors oui, l'intrique pèche un peu, mais le livre soulève des questions essentielles.
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critiques presse (2)
Ricochet
09 juillet 2012
Au nom de quoi la liberté individuelle est-elle ainsi réduite ? Jusqu’où peut aller un gouvernement pour « protéger » ainsi la population d’un pays ? Telles sont les questions fondamentales qui sont au cœur de cet excellent roman, qu’on lit d’une traite.
Lire la critique sur le site : Ricochet
LeFigaro
22 février 2012
Le livre est avant tout un ouvrage divertissant, écrit dans une langue familière, donc accessible à tous.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
– Van, ce n'est pas moi le problème, c'est eux. Ce n'est pas moi qui arrête les gens, qui les envoie en taule et les fais disparaître. C’est le DHS. Moi, je le combats pour l’obliger à cesser tout ça.
– Comment, en aggravant les choses ?
– Si c’est le prix à payer pour qu’elles s’arrangent, oui. Tu l’as dit toi-même : si tout le monde se faisait embarquer…
– Ce n’est pas du tout ce que je voulais dire. Je n’étais pas en train de te conseiller de faire arrêter tout le monde. Si tu veux protester, va donc manifester avec les autres. Sois un peu constructif. Tu n’as vraiment rien appris, avec Darryl ? Rien de rien ?
– Oh si, j’ai appris, ai-je répliqué. (Je m’énervais à mon tour.) J’ai appris qu’on ne peut pas faire confiance à ces gens-là. Que, si on ne les combat pas, on fait leur jeu. Qu’ils vont transformer ce pays en prison si on les laisse faire.(..) Si on ne fait rien, ça ira de pire en pire. Tu vas aider Darryl ? Aide-moi faire tomber ces gens-là !
Voilà que ça me reprenait. Mon vœu solennel. Non pas de délivrer Darryl, mais d’abattre le Département de la Sécurité Intérieure. C’était complètement dingue, j’en avais bien conscience. Mais j’avais l’intention de le faire. Et je n’en démordrais pas.
Van m’a repoussé à deux mains. C’était une athlète – elle pratiquait au lycée l’escrime, la crosse, le hockey sur gazon, tous les sports de filles : je me suis retrouvé le cul sur le trottoir. Elle est partie, et je n’ai pas essayé de la retenir.
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" Si vous n'avez jamais programmé un ordinateur, vous devriez essayer. C'est une expérience incomparable. Un ordinateur que vous programmez fait exactement ce que vous lui demandez. C'est comme concevoir une machine - n'importe laquelle, une voiture, un robinet, le bras pneumatique d'une porte, en se servant uniquement de concepts mathématiques et d'instructions. C'est exaltant; on a l'impression d'être le maître du monde.
"Un ordinateur est la machine la plus complexe dont vous vous servirez jamais. Elle est faite de milliards de transistors miniaturisés qui peuvent être configurés pour faire tourner n'importe quel logiciel . Et quand vous vous installez devant votre clavier pour rédiger une ligne de code, ces composants vous obéissent au doigt et à l'oeil [...]. Même si vous ne devez programmer qu'une journée, ou une après-midi, faites le. Les ordinateurs peuvent vous controler ou vous faciliter la vie - si vous voulez dominer la machine, il faut que vous appreniez à programmer"
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Les terroristes tuaient beaucoup moins de monde que les chutes dans les salles de bain ou les électrocution accidentelles. Me soucier d’eux m’avait toujours semblé aussi utile que de m’inquiéter d’être frappé par la foudre.
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Mon premier réflexe, comme toujours, a été de partir : « En cas de pépin ou de doute, courez en rond, hurlez et criez ».
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La foule dégageait une énergie incroyable. On parle toujours de vibrations et d'énergie à propos des foules, mais, si vous n'en avez jamais fait l'expérience, vous pensez sûrement qu'il s'agit d'une figure de style. Or ça n'a rien d'une figure de style. Ce sont des sourires, contagieux, larges comme des pastèques sur tous les visages; des gens qui sautillent sur place, sur un rythme inaudible, en balançant les épaules; des mouvements chaloupés; des blagues, des rires; des voix étouffées, nerveuses, comme avant le déclenchement d'un feu d'artifice. Et, surtout, cette sensation irrésistible de faire partie d'un vaste ensemble. Ce qui est est le cas.
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Video de Cory Doctorow (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Cory Doctorow
Découvrir : https://tidd.ly/3B8ugPi
Théo Miller connaît la valeur de la vie humaine – jusqu'au dernier centime. Au Bureau d'audit des crimes, son rôle consiste à évaluer chaque dossier qui lui est confié et à s'assurer que les criminels paient intégralement leur dette à la société. Mais lorsque son amour d'enfance est assassinée, tout change. Cette mort est la seule qui ne peut se résumer à une ligne de plus dans un bilan annuel. Car si les puissants de ce monde peuvent tuer en toute impunité, il arrive parfois que le compte n'y soit pas.
« Un roman extraordinaire qui côtoie le meilleur du genre, rappelant La Servante écarlate. » Cory Doctorow, auteur du Grand Abandon
« Un chef-d'oeuvre de la dystopie, d'une crédibilité troublante, aussi poignant que brillant. » Emily St. John Mandel, autrice de Station Eleven
« Claire North ne cesse de monter en puissance… Un récit chargé de tension, bouleversant. » The Guardian
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