AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Jacques Polanis (Traducteur)
EAN : 9782253049319
408 pages
Le Livre de Poche (26/04/1990)
4.04/5   50 notes
Résumé :
De nos jours, une étoile à neutrons est détectée dans la constellation du Dragon. Les agences spatiales du monde entier décident alors d’envoyer une mission d’exploration. Contre toute attente, une forme de vie a réussi à apparaître sur l’étoile naine, malgré la densité prodigieuse et la pesanteur écrasante. L’espèce des Cheelas s’est développée et a même bâti une civilisation sous ces conditions extrêmes.

Les scientifiques humains à bord de leur vais... >Voir plus
Que lire après L'oeuf du dragonVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 50 notes
5
7 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Un bon roman de hard science et un très bon moment de science-fiction tout court .
C'est un texte bien écrit qui affiche le souci d'être accessible sans pour autant trop ménager son lecteur , qui devra donc s'adapter et se livrer obligatoirement à la danse des neurones .
La trame narrative est dynamisante , ceci compense donc cela .
Un pan du roman développe le thème de cette étoile à neutrons , cet astre à la gravité extrême où une forme de vie existe dans des conditions aussi inimaginables que crédibles et fonctionnelles du point de vue de la caractérisation des personnages et de celui de la mise en place du récit et des procédés littéraires .
Une autre section parallèle se tient en contexte humain . L'anomalie que représente le pulsar est découverte et une expédition passionnante ( vers cet astre ) est lancée ...
Ce monde parait dans notre jardin , car il est éjecté par une flamboyante super nova , qu'aucun astronome ne risque de manquer !
Les curieux et minuscules habitants de cette étoile à neutrons découvriront qu'une chose curieuse et nouvelle s'est ajoutée dans leur ciel , et l'équipage humain découvrira pour sa part , cette civilisation que le lecteur connaît intimement , puisqu'il a suivi son émergence . Et enfin , les hommes , de leur côté , constateront également avec étonnement , que la vie est possible dans ces conditions improbables et même la civilisation ; donc : contact !
Les deux univers parallèles ( le nôtre et le leur ) fonctionnent sur des bases absolument différentes à tous points de vue et notamment de celui du temps qui passe .
Nos petits amis vivent plus brièvement que nous autres et ce décalage permettra au lecteur d'être le témoin de leur laborieuse évolution et de leur cycle de vie tout à fait curieux .
Cette forme de vie minuscule est totalement conditionnée par la gravité de même que sa civilisation et tous son environnement qui est spectaculairement étrange ..
Comment peut-on imaginer un environnement bio compatible sur un astre de cette nature ? Forward l'a fait , et c'est le sujet de ce texte de qualité .
C'est un vrai contact qu'établit le lecteur au cours de cette lecture et le paysage est aussi remarquable que riche et évocateur ..
Ce texte contient quelques difficultés mais le style et la caractérisation sont extrêmement soignés , le pays comme le voyage est méticuleusement dessiné et les bases sur lesquelles reposent cet univers sont d'une rigueur définitivement pertinente .
Un grand classique de science-fiction versus hard science .
Et , bienvenu au pays où la gravité dépasse l'entendement ( des milliards de g ) , la bestiole fait sa rotation en 0.2 secondes , Il est quasiment impossible de s'en approcher à moins de prendre la forme d'une belle crêpe , Pour finir mentionnons que c'est aussi le pays du prix locus , millésime : 1981
PS : La question des échelles ( taille , dimension temporelle ... ) est véritablement passionnante dans ce texte vivant , et elle ouvre des perspectives au lecteur . La taille d'un être vivant conditionne naturellement de nombreux aspects de la réalité environnementale de cette forme de vie , de même et naturellement , sa durée de vie conditionne également bien des pans de son réel et nous interroge en ricochet ...
Commenter  J’apprécie          470
L'oeuf du dragon' est un roman de hard SF écrit par Robert Forward en 1980. Il a été récompensé par un prix Locus en 1981 (celui du premier roman).

L'oeuf du dragon est une étoile à neutrons découverte en 2020. Une expédition sera envoyée en 2049 pour aller l'observer de plus près. Cette étoile est habitée par une forme de vie, les Cheelas.

Les Cheelas sont très différents de nous. Ils ressemblent à une amibe aplatie avec douze yeux et ne font pas plus de 5 mm de haut. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire leurs aventures, des origines à leur rencontre avec l'équipage du ‘Tueur de dragons' (une capsule d'observation).

Cette rencontre s'annonce complexe, 1h pour les humains équivaut à 100 ans pour les Cheelas. Comme le dit Amalita : « Ces amitiés d'une vie qui durent quinze minutes sont éprouvantes pour les sentiments. »

Je n'ai pas compris grand-chose aux passages sur la physique relativiste mais cela n'a pas gâché mon plaisir de lecture. Voici assurément une histoire originale de premier contact. La suite des aventures des Cheelas est racontée dans le tome 2 (Starquake, 1985) mais il n'a jamais été traduit en français.

La fin du livre comprend un appendice technique passionnant dans lequel on trouvera un portrait de Tueuse-de-Pied-vif.

Une chouette lecture.




Challenge SFFF 2022
Challenge ATOUT PRIX 2022
Challenge mauvais genres 2022
Commenter  J’apprécie          483
Une pépite à côté de laquelle il serait dommage de passer.
Oui, il s'agit de hard science. Oui, entrer dans cette lecture est exigeant. Oui, il faut surmonter ces petites difficultés, car le texte en vaut la chandelle.
Il faut appréhender la science développée, l'étrangeté première de ce nouveau monde. Mais une fois dans le mouvement, c'est absolument passionnant de voir cette forme de vie croître, progresser. L'évolution de la civilisation extraterrestre est rendue à merveille, tant sur un plan scientifique qu'anthropologique. Et, même si ils ne sont là qu'une poignée de minutes, chaque cheela est attachant à sa façon.
Les échanges humains/cheelas relèvent de la science, mais aussi de la magie, tant le respect et l'admiration sont présents. Une rencontre certes furtive, mais empreinte de bienveillance, de reconnaissance, de profond respect pour l'autre, son monde, ses connaissances, sa progression. Une rencontre positive, qui m'a fait un bien fou (ce qui est surprenant, vu le caractère totalement imaginaire du truc).
Alors, j'ai mis un peu de temps à lire ce roman. Mais c'était un tel plaisir de prendre ce temps. Et dire que j'ai failli abandonner au bout de 60 pages! Quelle erreur j'aurais fait!
Commenter  J’apprécie          161
Il y a chez moi des topoï qui déclenchent automatiquement mon intérêt pour un titre, en SF ce sont les rencontres avec d'autres espèces. Si en plus, j'apprends que c'est un titre fondateur du genre et ayant remporté un prix, ça ne peut qu'augmenter mon intérêt et titiller ma curiosité. L'oeuf du Dragon de Robert L. Forward coche toutes les cases.


Avec sa collection "Stellaire", Mnémos entreprend de rééditer de grands récits de SF un peu tombés dans l'oubli. C'était déjà le cas l'an passé avec Superliminal que j'avais aussi beaucoup apprécié, c'est à nouveau le cas avec L'oeuf du Dragon où je suis ainsi aller à la rencontre de la science-fiction fort exigeante de Robert L. Forward, écrivain disparu en 2002, qui a débuté très tard sa carrière de romancier avec ce titre, à 50 ans passé, mais qui était déjà un scientifique de renom, spécialiste des ondes gravitationnelles et des technologies aérospatiales, ce qui lui permet de nous écrire un roman aux allures très réalistes.

Je vais être honnête, ce fut plus un plaisir de femme curieuse sur la cosmologie et la vie ailleurs, qu'un plaisir de lectrice, que j'ai ressenti avec ce roman. Son exigence, sa tension narrative parfois en dent de scie, ont eu raison de moi de ce côté-là. J'ai donc sorti les rames à plusieurs reprises, non pas que les concepts étaient explicités de manière trop ardues, mais ils étaient lancés en rafale et c'était dur du coup de rester concentrée tout du long pour suivre. En plus, ils ne servaient pas toujours l'intrigue de l'histoire mais était plus là pour élaborer et déployer un décor crédible, ce qui est parfaitement réussi mais peut être un peu lourd aussi. Quant à la narration à proprement parlé, du fait de la particularité du récit, sur laquelle je vais revenir ensuite, on suit essentiellement un seul point de vue et cela m'a frustrée car il y a de longues plages assez mollassonnes avec eux. Ce n'est donc pas une réussite sur le plan formel. En revanche, j'ai adoré le fond, d'où ma note !

Je voulais une histoire de rencontre entre espèces, d'échanges, je l'ai eue ! Je voulais de la cosmologie de haut vol, je l'ai eue ! Robert L. Forward s'appuie sur ses connaissances scientifiques pour nous offrir un récit au décor sensationnel tant il est crédible, car s'appuyant sur des théories scientifiques solides. Et le plus fascinant, c'est que cela date du début des années 80 !

J'ai été fascinée dans un premier temps par le côté construction d'un univers avec la découverte d'une étoile à neutrons dans la constellation du Dragon sur laquelle une entité intelligente va se développer. Tout l'aspect cosmologie fut passionnant même si parfois un peu complexe à appréhender pour moi qui n'ai pas de formation scientifique, mais je me suis accrochée et l'auteur a parfaitement dépeint cet univers où la pesanteur est écrasante et où le temps défile, défile, à toute vitesse pour nous.

Je suis également restée sur les fesses quand je l'ai vu développer sous nos yeux la civilisation résultant de cette espèce intelligente et de sa rencontre avec nous, ce qui va accélérer son évolution juste sous nos yeux. Si dans un premier temps, l'ère que je vais appeler primitive de ces Cheelas, faite de nomadisme et survie, ne m'a pas passionnée, je suis vite restée scotchée dès qu'il y a eu des échanges avec les humains venus à leur rencontre dans l'espace. J'ai adoré, comme dans d'autres titres cultes du genre (par exemple l'excellent Dans toile du temps d'Andrian Tchaikovsky), voir cette espèce évoluer et la suivre dans les différentes phases la menant à une civilisation inspirée de la nôtre mais la dépassant du fait de ses particularités. C'était fascinant de voir ce qu'il avait imaginé comme évolution propre qui se croise avec l'évolution induite par notre influence mimétique. D'ailleurs le rythme s'accélère avec joie quand on atteint ce stade et le récit devient plus vif et critique alors. C'est très bien pensé.

Le revers de la médaille, c'est que ce choix scénaristique, avec une civilisation et des entités très différentes de nous qui vivent à un rythme trépident, impacte sur la narration. Côté humain très peu de temps passe tout au long de ce récit, juste quelques jours sur plus de 250 pages, du coup, l'auteur se concentre plus sur les Cheelas que sur les humains et l'aspect space opera, vie à bord d'un vaisseau, enquête sur cette nouvelle espèce et habitat, tout ça est un peu gommé et passé trop rapidement, alors que ça fait justement partie des éléments que j'adore habituellement, ce qui m'a frustrée. Pour les Cheelas, le problème fut qu'à vivre aussi vite par rapport à nous, au final, on a suivi énormément de générations et de personnages différents, à part une ou deux figures clés et fondatrices, ce qui a empêché de s'attacher à eux en tant qu'individus. Je les ai en revanche beaucoup apprécié comme entités de groupes avec l'absence de différences genrées homme/femme dans les rôle attribués par leur société. J'aurais aimé qu'on passe le concept au bout et qu'ils soient considérés comme "iels", mais ce n'était pas à l'actualité à l'époque de l'écriture, je crois.

Pour terminer, cette lecture fut également très enrichissante grâce aux apports de l'éditeur. Il nous offre une introduction qui revient agréablement sur le genre de la Hard SF, ce qui m'a fait me rendre compte que si j'ai lu certains titres phares récents, il m'en reste encore pas mal à découvrir. Il y a eu aussi un dossier scientifique sur l'ensemble de l'univers du roman très intéressant en fin de tome. Et une interview d'une des filles de l'auteur mais que je trouve moins intéressante car souvent, elle n'a pas la réponse aux questions posées ou botte en touche alors qu'on l'interroge sur les processus d'écriture de son père, ses relations ou préférences...

Réelle bonne surprise, L'oeuf du Dragon fut une lecture qui m'a enthousiasmée intellectuellement. J'ai adoré aller à la rencontre de cette civilisation extraterrestre si singulière dans un lieu non moins singulier. Si la narration ne m'a pas pleinement convaincue et que j'ai ressenti quelques manques par rapport à mes goûts et attentes, impossible de nier la qualité du décor scientifique de l'ensemble. C'est pour cela que ce fut quand même une lecture fascinante et marquante.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          32
Cristal brut

Il y a quelques semaines de cela, sur un groupe de lecture que l'on ne présente plus, un Mordu de science-fiction m'a conseillé L'oeuf du Dragon, d'un certain Robert Forward. Ben ouais, je demandais à ce que l'on m'oriente vers un bouquin traitant d'évolution et de relativité ; un certain Gilles a visé juste en m'invitant à découvrir c't'animal-là.

Ce livre est un OLNI, un truc absolument pas accessible aux amateurs de lectures facile, car bourré d'apports scientifiques, mais bigrement bien fichu du début à la fin. Il est vrai que l'auteur, un physicien spécialiste de la gravité, une pointure unanimement reconnue, ne s'est pas trop embarrassé avec la vulgarisation. Non, il a écrit une véritable histoire d'aventure et de sciences, un vrai bon roman pour ses pairs autant que pour les lecteurs pas trop feignants. La traduction française a débarquée en 1984, après 4 années d'un succès chez les Amerlocs et autres Grands-Bretons, et n'a été maintenue que pendant 6 ans. le lecteur français n'aime pas l'effort, visiblement, faut pas se fouler le neurone, surtout. Cela fait donc 30 ans que L'oeuf du Dragon n'est plus édité par chez nous ; autant vous dire que j'ai eu de la chance qu'une amie lectrice ait accepté de troquer son exemplaire contre l'un des miens (sois certaine que je le conserverai précieusement).

Les concepts physiques, astronomiques, biologiques et j'en passe sont partie intégrante du récit, et n'apparaissent jamais comme un rajout pédant, une boursouflure littéraire comme c'est si souvent le cas chez l'ami Werber. Tout coule très naturellement, malgré une compréhension freinée par tout ce vocabulaire d'initié.. L'attention est de mise, vous êtes prévenus.
Dès-lors que vous accepterez cette condition, vous embarquerez pour une aventure inédite. de la découverte d'un corps céleste – une étoile à neutrons qui devient en réalité le personnage principal de ce roman – au contact des astronautes humains avec la population endémique, tout est hyper authentique, inédit et amené avec force argumentation. Les calculs, les enjeux et autres implications nous sont exposés avec un pragmatisme brut . Un état de faits avec lequel composer.
L'oeuf du Dragon connaît une gravité de 67 milliards de fois celle de la Terre. Ouf ! Il tourne 5 fois par secondes sur son orbite. Bien. Pour les êtres qui en couvrent la surface, le temps coule 1 million de fois plus vite que pour les humains venus les rencontrer. Ah ouais. Maintenant, démerdez-vous, les gars, ne manquez pas le coche, ça ne durera qu'une seconde à peine !

Les grands principes de relativité sont ici respectés à la lettre. C'est génial. Tout ce que j'aime. le lecteur suit alternativement le point de vue des scientifiques humains passionnés par cette découverte inattendue, puis celui des Cheela, l'espèce curieuse, mi-végétale mi-animale, qui s'adapte admirablement au milieu hostile qui l'accueille.
Nous pouvons assez facilement lier l'évolution Cheela à celle qui fut la nôtre. Les ponts sont parfois évidents, et ponctuellement plus subtils. de l'origine de cette étoile migratrice, dans les confins d'un univers lointain. de sa formation géologique, de sa constitution interne à l'apparition de la vie, improbable mais possible. Depuis l'Âge des chasseurs-cueilleurs à celui de la maîtrise de l'agriculture. Des guerres de territoires aux conquêtes géographiques – le tout conditionné aux champs de force et autres propriétés physiques de leur planète. Les menaces liées à l'environnement, les migrations de population, l'observation du ciel, les croyances, déifications, instaurations d'ordres religieux devant l'inconnu bienfaiteur, puis la curiosité scientifique, grâce à quelques esprits plus éveillés que la moyenne. Et puis l'aventure, la communication nécessaire, vitale même, si l'on veut vraiment comprendre ce qui flotte au-dessus de nos têtes. Forward a pensé à tout. du rythme biologique de ces bestioles à la fois sociales et instinctives – très attachantes, donc – à leur hiérarchie, leurs us, leur transmission du pouvoir ou, plus tard, leur politique. La matière brute est ciselée, sans trop s'attarder sur un concept en particulier, ce qui rend un ensemble vraiment homogène et cohérent. La multitude des personnages qui se succèdent (rapport à la fuite temporelle) n'est même pas gênante. La stratégie de la mission humaine est également étonnante à plus d'un titre, et élégante, dans sa conception comme dans son déroulement.
Puis, lorsque vient le temps de communiquer avec ces êtres étranges, lents par la pensée, mais riches en enseignements, tout s'accélère. Par la force des choses. C'est passionnant de voir l'évolution transcender la curiosité pour s'affranchir des lois physiques et, qui sait, bientôt, des lois temporelles.

Un bijou de narration, aussi dur à percer que la couche cristalline de cette étoile brûlante, mais mené avec une telle aisance et une telle crédibilité que l'on ne peut que s'émerveiller devant ce grand classique de la science-fiction. de nombreux auteurs ont certainement dû s'inspirer de cet oeuf improbable, c'est flagrant. Voilà le genre de bouquins qui t'incitent à aller plus loin, plus avant dans tes recherches, à pousser le rêve aux frontières de la “réalité” courante, et à admettre enfin que les formes de vies si longuement recherchées dans l'espace voisin revêtent peut-être d'autres formes que ce que nos sens humains nous offrent à voir.
A lire absolument, ne serait-ce que pour nous remémorer où est notre place dans ce vaste ensemble.
Lien : https://editionslintemporel...
Commenter  J’apprécie          44

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait rangé les plaques confisquées dans l’une de ses poches de transport et les avait oubliées jusqu’au moment où leur forme l’avait gênée durant ses ébats avec un Vent-du-nord surexcité. Elle les avait mises de côté pour se livrer à des activités plus sérieuses, comme de s’aplatir pour s’insinuer sous le chaud massage du glisseur de Vent-du-nord tandis que leurs supports oculaires s’entrelaçaient doucement. Ils s’étaient tour à tour pétri la face supérieure à l’aide de leurs glisseurs en se concentrant sur leurs zones favorites. Puis, leurs supports oculaires fermement enchevêtrés pour rapprocher leurs arêtes l’une de l’autre, ils avaient poussé leur vibration commune dans les aigus en s’accompagnant d’un titillement électronique qui ajoutait un peu de piquant à leur massage. Finalement, dans un spasme multiple de leurs deux corps, une douzaine de minuscules orifices s’étaient ouverts à la base des supports oculaires de Vent-du-nord pour déverser un peu de ses fluides internes dans les replis récepteurs des supports oculaires de Tueuse-de-Pied-vif.
Commenter  J’apprécie          113
Bien que l'espèce humaine se rendît compte que le Soleil n'était pas pas une source d'énergie fiable à long terme, elle n'y pouvait pas grand-chose. Après une vague momentanée d'inquiétude nationale et internationale à propos de la "mort du Soleil", l'humanité se contenta de résoudre l'insoluble problème de la meilleure façon qu'elle connût - elle l'ignora en espérant qu'il disparaîtrait de lui-même.
Commenter  J’apprécie          193
Contrairement aux plantes , les animaux devaient lutter contre le champ magnétique de l'étoile . Les plantes ne se déplacaient pas , il leur importait peu d'être étirées en une longue élipse alignée sur les lignes de force du champ magnétique .
Commenter  J’apprécie          150
"Il n'est pas surprenant que l'œil intérieur ne réponde pas à nos signaux ", Dit-elle. "J'arrive à peine à les distinguer du haut de la carrière.
Commenter  J’apprécie          230
Le plus ennuyeux, en suivant la direction difficile,était que son corps essayait sans cesse de glisser d'un côté ou de l'autre.
Commenter  J’apprécie          234

autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (208) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4870 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..