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EAN : 9782368180358
261 pages
Storia (05/06/2019)
2.38/5   4 notes
Résumé :
Après un voyage d’affaire en Chine, David Tanner revient auprès de sa famille à l’île de la Réunion. Enfin un peu de repos, il va pouvoir retrouver sa famille et son ami Pierre pour aller pêcher. Une épidémie frappe l’île qui est mise entièrement en quarantaine par décision de l’O.M.S. La population se soulève, il faut un coupable. David se rend compte que le début de l’épidémie coïncide avec son retour sur l’île.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Lorsque j’avais vu « Loin de l’île » dans la dernière masse critique de Babelio, j’ai coché ce livre sans hésiter, car la couverture m’attirait énormément ! Certes, le thème était malheureusement d’actualité, puisque David, un commercial, revient de Chine et ramène malgré lui un virus… Ce dernier se répand comme une traînée de poudre, contaminant de plus en plus de personnes, si bien que l'île de la Réunion doit passer en quarantaine. Quel hasard, cette publication en ces temps difficiles ! Bon, on est sur du zombie… Mais cela reste une fiction avec des zombies. Et j’espérais probablement que cette histoire fantastique exorciserait un peu le climat anxiogène dû à la pandémie et me ferait , malgré tout, passer un bon moment. Hélas, au fil des pages, mon enthousiasme a déchanté. Si l’on exclut quelques coquilles ou de nombreux oublis de majuscule qui ont parasité ma lecture, je n’ai pas été transportée par ce que j’ai lu. Peut-être que ce titre plaira à d’autres lecteurs que moi ?… Il est rare que je n’accroche pas avec un roman Z et je ne souhaite pas froisser l’auteur en me contentant d’un simple « je n’aime pas ». Aussi, je serai sincère en argumentant au maximum.

Avec les revenants sur la couverture et l'idée de virus, le doute sur les créatures que l'on va rencontrer au fil des chapitres n'est plus permis ! Et pourtant, j'ai trouvé que cela changeait par rapport à ce que l'on peut croiser d'habitude… Cela aurait pu être un atout toutefois, je ne le vois pas comme tel. On retrouve l'idée de morsure qui transmet les symptômes aux victimes cependant, on a très peu d'informations sur l'incubation ou la transformation. J'ai plus eu l'impression d'un simple accès de rage qui prenait les infectés par intermittence. Même après avoir croqué quelqu'un, les personnes touchées étaient capables de parler, de conduire et d'agir « normalement ». Ensuite, elles s'évanouissaient… Mais pour combien de temps ? Pourquoi ? Y avait-il un autre stade après ces réactions ? Je suis assez frustrée, car l'auteur n'apporte pas ces réponses et nous laisse volontairement dans le flou. En outre, j'ai trouvé dommage de ne pas voir plus de passages gores. Non pas que je sois une psychopathe adepte de sang, mais quand je lis des oeuvres avec des zombies, je m'attends à un minimum de tripes à l'air ou de peur ! Là, je n'ai ressenti aucune ambiance post-apocalyptique et aucune frayeur !

Dans un premier temps, j'ai été ravie de constater que l'histoire se déroulait sur l'île de la Réunion. Cela changeait des romans Z aux États-Unis ou à Paris. Malheureusement, c'est à peine si la localisation a eu de l'importance. Il n'y avait pas de réelles descriptions des lieux ou d'atmosphère des îles… À mes yeux, quelques mots en créole, deux/trois noms de villes et une scène en bateau ne suffisent pas. Cela m'a déçue, car j'ai eu la sensation que ce choix était simplement là pour expliquer l'idée de territoire confiné. En outre, la pandémie en elle-même m'a chagrinée. Peu développée, elle semble pourtant se répandre à une vitesse phénoménale. On assiste juste à quelques cas qui s'enchaînent (untel mord untel, qui va ensuite se faire les dents sur un voisin), mais les choses s'arrêtent là. On ne creuse pas l'idée de survie, d'épouvante ou de stress lié à ces êtres cannibales (ou, ici, simples mordeurs) ! J'aurais souhaité me trouver au coeur de l'action, pas aux côtés d'un David déprimé qui va pêcher avec son ami Pierre (qui ne pense qu'avec son pénis) et encore moins aux côtés des autorités ou des épidémiologistes qui ne cessent de blablater pour conclure par « on doit trouver le patient zéro / l'hôte ». D'ailleurs, j'ai trouvé bizarre qu'ils ne se mobilisent pas plus que ça pour stopper le virus, protéger la populace ou chercher un vaccin ! Ils se contentent d'enquêter sur David et, une fois trouver, de le pointer du doigt en le jugeant coupable de tout à travers les médias. Il était évident que la foule, apeurée, allait se jeter sur le pauvre héros ! Je n'ai jamais vu des autorités aussi peu compétentes et investies…

En lisant le résumé, j'avais espoir de plonger dans une histoire au « rythme d'un thriller à l'américaine » comme c'était promis. Hélas, cela n'a pas été le cas : le début a été assez lent et, même si l'on assistait à une infection progressive, il n'y avait pas de véritable tension. Entre les sessions de pêche avec le personnage principal ou les conversations avec peu d'intérêt pour l'intrigue, je n'ai pas eu l'impression de moments haletants. En revanche, je dois reconnaître que le dernier tiers bouge beaucoup. Enfin, il y avait enfin du thriller et je souhaitais savoir comment les héros allaient s'en sortir ! C'était une véritable traque, suivie d'une chasse à l'homme avec une course-poursuite ! Toutefois, les choses sont retombées comme un soufflet avec le dénouement qui n'était pas à la hauteur de mes attentes. Il faut également avouer que je ne me suis attachée à personne. Hormis le héros que j'ai trouvé assez plat, les autres personnages sont peu dépeints et surtout très stéréotypés, en particulier Pierre dont l'humour gras et vulgaire m'a hérissé le poil (on notera par exemple son « Blondasse Bombasse Baisable »). Les blagues de beauf', ça va bien cinq minutes… Ajoutons à cela la place des Femmes qui fut très discutable et révoltante. J'ai ainsi retenu Claire, la femme de David, qui pète une durite en se montrant hystérique et chiante mais qui change d'avis le lendemain, sa fille Clara une ado rebelle et insolente qui suit aveuglément sa génitrice, la mère de Thibault qui se cantonne à un rôle de maman larmoyante, Emie qui ne sert pas à grand-chose ou encore Daphnée dont la présence s'est limitée à écarter les cuisses… En tant que lectrice, la place ou le rôle que les Femmes ont joué m'a gênée, voire irritée. J'espère qu'il s'agit d'un choix involontaire et non de la misogynie… Quoi qu'il en soit, cela a pesé dans mon ressenti.

De nombreux éléments ont donc été rédhibitoires pour moi. C'est vraiment dommage, car je pensais tomber sur un roman Z distrayant reprenant les codes du genre où l'auteur apporterait sa petite touche personnelle, tout en proposant un rythme intense. Malheureusement, je referme cet ouvrage avec beaucoup de déception… Merci tout de même à Babelio et à Storia Editions pour cet envoi.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Un commercial rentre chez lui, à La Réunion, après un voyage d'affaires en Chine. Problème : il a transporté avec lui, sans le savoir, un virus très contagieux qui va vite se répandre sur l'île.
Ca vous dit quelque chose ?
Sacré coup de pub pour Yvan Landis, un auteur inconnu, qui décrit une situation qui trouve de sérieux échos dans notre actualité.

Et il a eu le nez creux (ou bien informé, ce qui est encore mieux puisque cela démontre un minimum de recherche sur le sujet). le commercial, David Tannas, n'a aucun symptôme. C'est un porteur sain. Mais le garçon qu'il a aidé à l'aéroport réagit bien différement au virus. Car ici, les malades deviennent carrément des zombies. Mais des zombies vivants, puisqu'ils sont seulement malades, qu'ils ont des pertes de connaissance et peuvent encore parler.Tout du moins au début de la maladie. Car après... on ne sait pas trop, cet aspect de l'histoire n'est pas vraiment développé.

C'est justement ce que j'ai apprécié dans ce roman. L'accent n'est pas mis sur les zombies mais sur la quête du patient zéro, qu'une équipe de scientifiques essaie de retrouver. Il s'agit évidemment de David Tannas, mais personne ne le sait. Il y a aussi la gestion de la crise : la mise en quarantaine de l'île, le port des masques, les ruées dans les magasins, la recherche d'un vaccin... Encore une fois, tout cela sonne vrai car au moment où j'écris cet avis, nous sommes en plein confinement à cause du covid-19.
Le souci, c'est que si la base de l'histoire est intéressante, le traitement n'en fait pas un bon roman.

Tout d'abord, parce qu'on est plus proche du script que du roman. L'ensemble est très factuel, sans relief. Il n'y a pas d'atmosphère angoissante, on n'imagine pas les lieux car il y a très peu de descriptions. Je ne dirais pas que l'auteur n'a pas de talent, parce que ça se lit bien, mais son écriture manque d'engagement.
Ce qui m'a le moins convaincue, ce sont les personnages caricaturaux. L'épouse qui veut divorcer et revient le lendemain, la voisine délurée, le meilleur ami pas si meilleur ami que ça... Une succession de clichés.

Et le pompon, c'est l'édition. Une ou deux coquilles, admettons. Mais il y en a une bonne trentaine, et pas des moindres. Les impératifs erronés "excuses-moi", des verbes conjugués à la place d'un infinitif, un prénom mis pour un autre... Même la quatrième de couverture n'est pas épargnée, David Tannas devient David Tanner.
Grande ou petite maison d'éditions, c'est inadmissible de mettre des récits aussi mal corrigés entre les mains de lecteurs.

Vous l'aurez compris, je ne recommande pas.
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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Assez similaire à notre situation actuelle, un virus est apparu sur une île. Afin de le faire disparaître aussi vite qu'il est arrivé, un confinement est mise en place ainsi qu'une recherche intense du patient 0, celui qui a amené la maladie.

Le concept me plaisait énormément, je voulais lire ce roman avant la mise en place de notre confinement. Je trouvais l'idée très originale et j'avais hâte de découvrir cette histoire. le résumé semblait prometteur et incroyablement tentant, malheureusement les points négatifs ont rapidement pris le dessus.

Les personnages ont été difficile à accepter puisque l'auteur a fait d'eux des personnes clichées, parfois les mots étaient crus à leur égard. Je ne me suis attachée à aucun d'entre eux pour la simple et bonne raison que je suis très différente des personnages mis en scène.

Concernant le virus, la base-même de l'histoire, je trouve l'idée très ingénieuse. Il se transmet par morsure, il faut donc agir rapidement puisque celui-ci est très dangereux. J'attendais de nombreux rebondissements, une enquête incroyable, plus d'informations sur le confinement, ce que je n'ai pas ressenti.

Ce n'est pas un mauvais roman, il y a une bonne structure, de bonnes idées, une très jolie plume mais un scénario qui ne m'a pas convaincu. En effet, pour un thème si dramatique, j'espérais de l'action à n'en plus finir, des sentiments d'angoisse et de désespoir autant pour les personnages que pour le lecteur. Je suis tout de même ravie d'avoir découvert ce roman.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
"Les moteurs bourdonnaient loin du rivage. La barque s’éloignait vers les lueurs montantes de l’aube, irréelle. L’air marin envahissait les poumons de David. Il restait les yeux fixés sur la côte où l’image de sa femme et sa fille avait disparue comme un point dévoré par les ténèbres. En tournant la tête vers le large pour ne pas sombrer dans une déprime profonde, il vit au loin des formes apparaître. Il coupa les moteurs. La barque ralentit. Il descendit au creux de la barque pour se saisir de jumelles. L’eau clapotait contre la coque de l’embarcation, seul repère vivant dans le silence de l’aurore. Au loin des navires de guerre avançaient dans sa direction. En tête, il distingua de fines écumes qui trahissaient la présence de vedettes rapides. "
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- Tu as vu les infos. Ils parlent encore d'une épidémie.
- Ah oui ! s'exclama le moustachu. Cette fois elle vient, elle vient...
- Du Brésil, répondit Clara.
- Perdu ! de Chine ! Tu nous as pas ramené ça dans tes bagages, hein David ?
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- Aaah Daphnée... les trois B en somme non !? Pierre lui donna un léger coup de poing dans l'épaule pour le secouer.
- Quels trois B ?
- Blondasse Bombasse Baisable imbécile ! Allez, tu peux me le dire à moi. Tu te l'ais faite ?
- Mais non... répondait Davis en s'étirant. C'est ma femme...
- C'est ta femme qui se l'aie faite... ça devient passionnant ton histoire.
- Dis donc tu es en forme aujourd'hui.
- Pas toi on dirait. C'est quoi la gueule que tu tires ? c'est ta femme aussi ?
- Oui.
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Le gros homme se mit à bouger lentement. Il leva un bras vers le couple. La bouche ouverte, un filet de bave descendit mollement sur sa chemise. Gabriel fit craquer le cuir du fauteuil. Il était en train de se lever. Sans écouter sa femme, Serge la repoussa vers le salon pour refermer la porte à clé. Quelques secondes après, ils entendirent un grand bruit de masse qui s'écroule.
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Un vieil homme édenté s'accrocha à la chemisette de Pierre.
- Vous avez vu que c'est un anagramme ? fit-il à Pierre.
- Quoi ?
- Tannas ! C'est l'anagramme de Satan ! répondit le vieux en ricanant.
Pierre repoussa le vieux pour se remettre au volant. Il remit le moteur en route, baissa sa vitre pour lancer au vieux :
- Il y a un "n" de trop, vieux con.
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