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EAN : 9782702166840
336 pages
Calmann-Lévy (29/01/2020)
3.86/5   28 notes
Résumé :
Au milieu du XIXe siècle, dans une ferme du Limousin, la famille Ribéroux mène une vie sans histoire jusqu’au jour où la petite Rose-May, confiée à la responsabilité de son frère, Léonard, par ses parents, occupés aux travaux des champs, est mystérieusement enlevée. On a beau interroger tout le village, fouiller les environs, l’enfant reste introuvable et la disparition inexpliquée.
Plusieurs années après, Léonard croit reconnaître sa sœur dans les traits d’u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Corinne Javelaud, que je découvre avec ce roman touchant, nous entraîne aux fins fonds du Limousin dans une famille de paysans, au milieu du 19ème siècle. Entre travaux des champs et soins à donner aux animaux, le couple Ribéroux, Léandre et Brune, aidés par leur fils Léonard mène une vie courageuse et sans histoire, jusqu'au jour où leur petite dernière, Rose-May (3 ans) échappe à la surveillance de son frère et disparaît. Malgré des recherches organisées et quelques soupçons sur des notables de la région, la fillette restera introuvable plongeant dans le plus grand chagrin ses parents et Léonard qui au fond de son âme en portera toujours la responsabilité. Accident, crime, enlèvement ? Toute son existence, le jeune homme n'aura de cesse de rechercher sa soeur, croyant même la reconnaître dans le visage d'une jeune ouvrière porcelainière de Limoges.

A la fois roman du terroir et roman policier, ce livre parfaitement documenté est aussi un voyage dans le temps, celui du 19siècle avec ses contradictions, ses évolutions et ses contrastes. Avec minutie l'autrice introduit d'abord le lecteur dans le monde rural. le dur labeur des paysans, les travaux journaliers et les conditions de vie précaires des paysans y sont décrits avec précision et réalisme. Il en est de même pour les privilèges et magouilles des riches propriétaires et notables du coin.
Dans a seconde partie elle le transporte dans l'effervescence de la ville de Limoges, future capitale de la porcelaine. Contrastes saisissants entre les villas du centre-ville, les usines et quartiers misérables des ponts, où s'entassent les ouvriers des manufactures. Conditions de travail scandaleuses et premières revendications sociales qui mèneront à la formation des syndicats. le style d'écriture de l'autrice est sobre, recherché souvent descriptif parfois d'un autre temps mêlant des mots de patois (occitan).

On sent que Corinne Javelaud s'est énormément documentée auprès des historiens et spécialistes de l'industrie porcelainière. Elle fournit de manière détaillée des informations passionnantes sur la technique de fabrication de la porcelaine et sur l'art de la table. Explications que j'ai trouvées très instructives mais comportant des longueurs pouvant lasser le lecteur et cassant le rythme de l'histoire. Néanmoins je conseille la lecture de ce livre qui dépeint à merveille toutes les aspects du 19siècle.

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L'Ombre de Rose-May
de Corinne Javelaud
aux éditions Calmann Levy collection Territoires

Un beau livre que celui de Corinne Javelaud, dont je découvre la prose pour la 1ère fois et en suis ravie.

Une histoire qui de par son intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin. L'auteure, très documentée, nous livre ici un pan d'Histoire et nous dresse les portraits de personnages captivants qui gravitent entre Périgord et Limousin, au milieu du XIXe siècle.

C'est dans un village de campagne, que nous allons suivre la 1ère partie de ce roman, là où les gens vivent encore d'une façon ancestrale avec croyances, non-dits et superstitions, là où le notable, Maître des forges, règne en Seigneur absolu, où le Rebouteux et un ancien forçat libéré du bagne de Rochefort intriguent fortement.

La seconde partie nous fera pénétrer dans les entrailles de la ville de Limoge en pleine effervescence où le monde ouvrier, celui des manufactures de porcelaines est en plein essor. Nous nous infiltrerons même dans les différents ateliers où le travail artistique et délicat de la porcelaine nous sera confié.
Un contraste saisissant entre ces deux mondes que Léonard, vivant dans l'ombre de sa sœur Rose-May, n'aura de cesse d'arpenter.

Mon résumé :

Nous sommes au milieu du XIXe siècle, en mai où les roses fleurissent, dans une modeste ferme où le labeur est lourd et les tâches ne manquent pas. L'épouse de Léandre, Brune, ressent tout à coup les douleurs de l'enfantement et c'est dans la grange, sur un lit de paille qu'elle met au monde une adorable petite fille, son nom est tout trouvé, ce sera Rose-May.
Léandre et son fiston Léonard accourent aux cris de Brune ; c'est heureux et contents qu'ils accueillent cette poupée.

Mais tout commence réellement à la disparition de Rose-May, âgée de 3 ans. Les labeurs très lourds éloignent les parents dans les champs et Léonard, tout occupé au jardin pour récolter les légumes, se voit chargé de la surveillance de sa petite sœur qu'il adore. Tout à coup, Rose-May n'est plus dans la cuisine !
Il a suffit d'un moment d'inattention pour que leur vie bascule.
Après des interrogations, recherches, battues, le père, Léandre rentrera bredouille. Comment a-t-elle pu se volatiliser sans que personne n'ait rien vu ?
Ne reste que des parents abattus et un enfant traumatisé qui en gardera une trace indélébile.

Rose-May a mystérieusement disparue. Toute sa vie Léonard se sentant responsable va essayer de percer le mystère de cette disparition.

Quelques années plus tard, Léonard et son père se rendent à une foire aux bestiaux dans une ville voisine et là ; Léonard croise une jeune fille qui lui fait étrangement penser à Rose-May. Il la rattrape, la questionne. Elle est ouvrière porcelainière à Limoges, mais cette dernière s'enfuit le laissant à ses réflexions….

La suite, à vous de la découvrir !

Un grand "Merci" Corinne et aux éditions Calmann Levy pour m'avoir permis de lire ce fort beau roman.
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Un joli roman « terroir » qui nous emmène pour un petit voyage dans le temps, dans la vie laborieuse mais paisible d'une famille de paysans limousins du milieu du XIXème siècle.
Paisible ? Non, malheureusement plus, après la disparition de la jolie petite Rose-May, âgée de 3 ans, alors qu'elle était sous la garde de son frère aîné Léonard. Après de vaines recherches, la famille se résigne. Mais Léonard, une fois adulte, toujours rongé par la culpabilité, continue à la chercher et nous entraîne à Limoges où, sous l'impulsion de l'américain Haviland, l'industrie de la porcelaine est en plein essor.

Au-delà de l'intrigue, ce roman est un bel hommage à cette région limousine qui peinait à se moderniser à l'époque, toujours à la traîne des autres régions, et à tous ces métiers aujourd'hui disparus, forgerons, sabotiers, feuillardiers ou rétameurs...

Avec tout un vocabulaire désormais oublié et quelques mots de patois, Corinne Javelaud réussit à nous faire revivre le quotidien difficile et courageux de ces paysans qui effectuaient, seuls ou aidés de leur bêtes, les travaux pénibles qui rythmaient les saisons : labours, fauchages, fanages et battages...

Une plongée vers mes racines qui m'a donné la nostalgie des châtaignes blanchies...

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Au milieu du XIXe siècle, dans une ferme du Limousin, la famille Riberoux, Léandre, sa femme Brune et leur garçonnet de 8 ans, Léonard, viennent d'accueillir au foyer la petite Rose-May. Trois ans plus tard, confiée à la surveillance de son frère, la fillette disparaît mystérieusement. le père de famille va remuer ciel et terre pour retrouver Rose-May, mais en vain. Les années vont passer et Léonard, qui ne ne s'est jamais pardonné son manque de vigilance le jour de la disparition de sa petite soeur, continuera les investigations commencées par son père Léandre. Est-ce que sa détermination dans sa quête de la vérité portera ses fruits ?

Pour en savoir plus, le lecteur va devoir tourner les 300 pages de cette histoire qui se lit comme un roman policier entre non-dits, mensonges, fausses pistes, recoupements et déductions. L'auteure, Corinne Javelaud, nous facilite la tâche grâce à sa plume alerte et son style plein de délicatesse.

Nous allons rencontrer dans ce roman une belle palette de personnages Parmi les plus attachants, on peut citer Léonard Riberoux le principal héros de cette histoire. L'enfant de 11 ans insouciant, manquant volontiers l'école, lui préférant les travaux des champs, va perdre son insouciance lors de la disparition de sa petite soeur. Il n'aura alors de cesse de la retrouver. Pour l'aider dans sa quête il trouvera un grand soutien en la personne de la lumineuse Bertille, fille de rebouteux, pleine de vivacité et d'intelligence, qui lui fera aimer la lecture et l'écriture, avant de devenir son épouse quelques années plus tard. Nous admirons également le courage des parents de Léonard, simples paysans, qui malgré leur chagrin, mènent une vie laborieuse rythmée par le cycle des saisons. Un peu plus tard, celui qui fera l'admiration de cette famille, sera Joséphin, le fils de Bertille et Léonard, élève très doué, qui découvrira, émerveillé, la Manufacture de porcelaine Haviland à Limoges. Poussé par son instituteur, le jeune garçon verra son destin tout tracé. Il sera céramiste !
Outre cette famille si attachante, nous allons rencontrer bien d'autres personnages, les uns très serviables surtout chez les « petites gens » ouvriers ou employés, mais Léonard va aussi se heurter, parmi les notables en particulier, à des êtres malveillants qui cachent de bien sombres secrets,

Je remercie Corinne Javelaud de m'avoir fait passer de bons moments avec cette intrigue passionnante et si émouvante, dont l'action se passe dans cette région du sud-ouest de la France qu'elle aime tant. Elle a su décrire à la perfection la vie d'un village avec ses habitants qui exercent des métiers, aujourd'hui disparus tels les rémouleurs, les colporteurs, les maquignons, les sabotiers et parmi les notables, un maître de Forge ou un Juge On voit vivre tout ce petit monde avec leurs coutumes, leur gastronomie, leurs croyances ! Et c'est avec beaucoup de véracité qu'elle restitue la manufacture de porcelaine Haviland créée dans la ville de Limoges en 1842. Toutes mes félicitations, chère Corinne, pour ce coup de coeur !



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Quelle belle plume !
Corinne Javelaud m'entraîne immédiatement avec Brune dans sa ferme du limousin. Elle accouche d'une petite fille dans une grange. le décor est planté.
Brune et Léandre Ribéroux sont un couple de paysans, travailleurs, qui ne font pas d'histoires mais qui peuvent éveiller la jalousie. Ils ont un fils, Léonard, un garçonnet aux boucles blondes.
C'est lui qui a la garde de sa petite soeur quand les parents sont aux champs. Il prend cette marque de confiance très au sérieux. Il est aussi très courageux et n'hésite pas à aider à la ferme au détriment d'aller à l'école. C'est une perte de temps pour lui. Son père m'amuse avec son dédain face à l'instituteur.
La disparition de Rose-May est une épine plantée dans son coeur durant sa vie entière. Il n'a jamais abandonné l'espoir de la retrouver et sa culpabilité fait peine à voir. Je remarque avec émotion que jamais ses parents ne lui ont fait de reproches. Alors qu'eux en ont entendu : on ne laisse pas une gamine de 3 ans à la surveillance d'un garçonnet. Léandre Ribéroux a parfaitement su répondre et Brune a toujours défendu son fils.

Tout au long du livre, je sens le chagrin du couple. Brune, qui continue son labeur sans relâche. Elle n'épargne ni son corps, ni ses forces. Léandre, la rage au ventre, qui exécute son travail, en silence. Ni l'un ni l'autre n'est bavard et la tristesse est latente.
Léonard, beaucoup plus bravache, essaiera de découvrir la vérité. Et quelle vérité !

Deux mondes se côtoient : la porcelaine, la terre.
Les pauvres, les riches. La jalousie et la réussite à n'importe quel prix.
Et le silence.

J'aime beaucoup Léonard. J'apprends à le connaître gamin, puis adolescent et enfin adulte. L'auteur en a fait un personnage attachant, respectueux. Il est droit dans ses bottes et sa vie est rythmée avec celle de ses vaches, des récoltes, de la nature. Il est simple, et c'est cette simplicité qui m'émeut. Il cherche la vérité sur la disparition de Rose-May. Pour cela, il va être secondé par Bertille, la fille d'un rebouteux, d'un homme qui soigne avec les plantes et qui a le don de connaître beaucoup de choses mais de ne pas les divulguer, sauf à bon escient. Il ira jusqu'au bout de sa quête, bravant la crainte de ne pas être bien reçu dans ce monde qui n'est pas le sien. Il croisera sur sa route des gentils qui l'aideront et des méchants qui lui feront perdre beaucoup de temps. Il ne s'imagine pas que la porcelaine tiendra une grande place dans sa vie.

Je me rends compte que chaque mot a son importance et que les personnages ne parlent pas pour ne rien dire. de ce fait, retrouver Rose-May est difficile, car même si certains pourraient savoir, ils se taisent.

J'apprécie beaucoup le choix des prénoms. Léonard, Rose-May, Joséphin, Brune, Bertille, Léandre…
Je trouve aussi que la dignité est terriblement bien représentée dans cette histoire, et ce jusqu'à la fin du livre où elle reste présente.
De même, le respect et la justice sont des choses qu'on ne prend pas à la légère.
Je retrouve ces sentiments au travail de la porcelaine, où pour citer les mots écrits sur la 4ème de couverture « Avec une délicatesse et une sûreté de touche digne de l'art de la porcelaine de Limoges… » Oui, Corinne Javelaud manie sa plume avec délicatesse, légèreté, émotion, simplicité et je suis émerveillée.
Pas un instant, je suis ennuyée par les descriptions nombreuses du travail de porcelainier et tout comme le jeune apprenti, je regarde, je m'informe, j'admire. Je salue les recherches approfondies effectuées pour avoir réussi à me captiver et à me fasciner comme une petite fille.

L'ombre de Rose-May plane, comme un ange… Je vous laisse avec elle…

Lien : https://leslecturesdeminibul..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je viens de refermer le livre de Corinne Javelaud avec beaucoup d’émotion.

Une émotion teintée de tristesse aussi. C’est bon signe. De ces signes qui disent que le livre est beau, que l’histoire est forte et que nous n’avons pas envie, vraiment, de le refermer ce livre. On tente en vain, tellement l’histoire est prenante, les personnages attachants, d’en retenir les pages, d’en lire doucement les mots, les phrases, les lignes.

L’écriture de Corinne est douce, délicate, tendre, parfumée et sonore. Toutes ces jolies phrases, ces jolies descriptions sonnent avec une telle véracité que l’on est surpris. Surpris de découvrir ou de redécouvrir pour certains la vie en ce temps là.

Le temps est ralenti et doux jusqu’au moment où le drame survient. C’est un coup de poignard dans la vie de cette famille de paysans.

Les Ribéroux.

Des gens simples. Des gens sans histoire qui vont vivre un drame : l’enlèvement de leur petite Rose-May. Quel drôle de prénom me direz-vous. L’explication en est très belle, très romanesque. Il fut décidé que l’enfant à naître au moment de l’éclosion des roses porterait ce prénom. Et elle le porte. Elle naît dans une grange, sans prévenir. La voici arrivée, belle, rose, tendre. Le père et le fils, un garçon rêveur de huit ans, sont surpris par la rapidité de la naissance. Léonard promet à sa soeur, ce jour là, d’être son Roi mage.

Et c’est lui, ce roi, qui sera aux premières loges du drame qui va se nouer lorsque Rose-May est enlevée. Léonard en avait la garde pendant que ses parents, ces gens travailleurs et sans histoire mais suscitant des jalousies, étaient aux champs.

A partir de là, c’est l’Histoire avec un grand H qui s’inscrit dans le coeur du roman. Nous passerons du village de campagne et sa galerie de personnages rustiques mais attachants, à la ville. La grande ville. La ville ouvrière avec ses manufactures de porcelaines.

Léonard n’aura de cesse de retrouver sa soeur.

Je m’arrête là. Je n’en dis pas plus. Je vous laisse découvrir, savourer. Prenez le temps de le lire : posez-vous, mettez une jolie musique et appréciez la qualité de ce livre.

Vous verrez. C’est un beau roman, c’est une belle histoire.

Merci chère Corinne. De tout mon coeur. Et merci aux Editions Calmann Levy.
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L'hiver s'annonçait par les jours raccourcis où le vent se glissait comme un serpent. Elle s'en sortait pour guider les vaches, les traire, préparer leur litière de fougères et de paille fraîche, mais tout de même, ce n'était pas une raison ! Cela ne pouvait pas durer éternellement comme ça. Dans cet univers avare de paroles, les veillées s'accomplissaient dans une certaine tristesse autour des longues flammes claires qui se tordaient, semblables à de l'espoir évanescent. Les trois occupants de la maison se donnaient tout juste assez de courage pour éplucher les châtaignes à l'aide du peladou, pour les ébouillanter et les verser dans la marmite à trois pieds. Puis Bertille saisissait les extrémités rondes du boueradour dans chaque main et effectuait un mouvement de droite à gauche pour leur enlever leur deuxième peau. C'était tout l'art de les apprêter pour la cuisson. Ensuite, il revenait à Brune de les déposer dans le toupi avec un peu d'eau. Sous les yeux fixes de Léandre qui brillaient trop, les femmes les accrochaient à la crémaillère pour la cuisson.
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Ces gamins, sans cesse exposés aux brimades des chefs, parcourent les ateliers avec leur planche garnie de porcelaine crue. Ils effectuent des journées de dix heures, à pénétrer dans la chaleur insoutenable du globe du four...
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La jalousie le rongeait . aussi lorsque l occasion de s enrichir se présenta , belle comme le rouge palpitant d un coquelicot dans un champ de blé , il la saisit...
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