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Détective D.D. Warren tome 8 sur 13
EAN : 9782226426963
Albin Michel (03/01/2018)
  Existe en édition audio
4.06/5   1267 notes
Résumé :
472 jours : c'est le temps qu'a passé Flora aux mains de son bourreau. 472 jours plongée dans un abîme de ténèbres, à n'espérer qu'une chose : survivre.

Sortie miraculeusement de cette épreuve, elle cherche depuis à retrouver une existence normale. Pourtant, les murs de sa chambre sont tapissés de photos de filles disparues.

Quand, à la recherche de l'une d'elles, Flora se fait de nouveau kidnapper, le commandant D.D. Warren comprend qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (204) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 1267 notes
Efficace , très efficace...
Mais aussi, pas très subtil et très américain dans la façon de penser...

j'ai su avant même de commencer ce roman , en lisant le pitch, qu'il y aurait quelque chose qui me gênerait.
Flora est restée captive d'un prédateur sexuel , 472 jours.
472 ( ou presque) enfermée dans une boite .
Et après être sortie de cet enfer, après avoir suivi des cours d'auto-défense, qu'est ce qu'elle fait la Flora ?
Elle y retourne !
Obsédée par les filles qui , comme elle, ont disparu , elle traque dans les bars , dans des bouges , des hommes susceptibles d'être des monstres.
Objectif: La Revencha d' une Blonde !
J'avais du mal avec ce scénario de base : imaginer qu'une Natascha Kampusch veuille y retourner par altruisme...
Mais l'auteur est diablement efficace, la tension monte. Elle est remarquablement renseignée sur les techniques de survie (combat), les procédures policières (victimologie) , etc...
Elle fait bien son job, mais trop de surenchères ont eu raison de moi. Le scénario devient par moment du grand n'importe quoi.
La sobriété est ( pour moi ) l'apanage des grands romans à suspens !
Mais si vous adhérez au pitch de départ, peut-être alors que ce roman saura vous séduire, l'auteur a du "métier"...
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Lisa Gardner est un auteur efficace. On commence la lecture et on se laisse happer par l'intrigue. On veut savoir, on veut comprendre.
J'avoue que dans cette histoire de kidnapping, j'ai trouvé que 2 fois, cela faisait beaucoup. Mais cela fait partie du questionnement.
Qui est victime, qui est coupable, qui, qui, qui ??? Au fur et à mesure de la lecture, les questions se posent. En tant que lecteur, on en arrive à avoir un doute sur tout le monde. La pauvre Flora, l'ignoble kidnappeur, le barman mort, la mère, le victimologue, tout le monde passe par la case : et si celui là n'était pas du bon côté ? Et c'est là que Lisa Gardner est douée. Elle insinue le doute dans la tête du lecteur.
J'ai bien apprécié ce thriller. Bravo...
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Flora a passé plus d'un an entre les mains d'un kidnappeur pervers. Sauvée par miracle par le FBI, elle peine à se reconstruire et semble s'être donné une mission : retrouver et sauver les jeunes femmes enlevées.
Cinq ans plus tard, un soir où elle est en chasse dans une boîte de nuit, elle est victime d'une nouvelle tentative d'enlèvement, mais parvient à se libérer en tuant son agresseur, Devon Goulding, le barman de la boîte.
Puis elle disparaît à nouveau. le kidnapping ne semble pas faire de doute...

C'est le premier thriller de Lisa Gardner que je lis, une histoire d'enlèvements racontée à trois voix :
- celle de D.D. Waren, l'enquêtrice de la police de Boston qui mène l'enquête sur la mort de Devon, qui ne semble pas en être à son premier méfait, et sur la disparition de Flora ;
- celle de Flora nous racontant ce qu'elle a vécu cinq ans plus tôt et comment elle a survécu ;
- celle de Flora encore, décrivant ce qu'elle vit de nouveau en captivité et comment elle tente de s'échapper...
L'ensemble plonge le lecteur dans l'univers des prédateurs sexuels, ou plus exactement dans celui de leurs victimes. L'auteure parvient à donner une forte crédibilité à ce qu'elle décrit ; on y croit, et c'est glaçant !
Le roman est plutôt bien écrit (et donc traduit), avec ce qu'il faut de rebondissements pour, avec les changements de points de vue, captiver le lecteur.
Un très bon thriller.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Les gens qui ne sont pas sur le pont (hôpitaux, commerces alimentaires, ramassage des ordures, surveillance, transport & distribution...) sont officiellement confinés depuis le 17 mars.
A en croire le décompte de Pierre-Emmanuel Barré, nous en sommes au 37e jour. Mais il a dû anticiper un peu sa retraite au vert - je l'y aurais encouragé si j'étais sa compagne. 😋😍🐶🏡🌲🌳🏞

Flora, elle, est restée 472 jours enfermée, soit 1 an et 3 mois 1/2.
Et longtemps dans moins de 1/2 mètre cube. C'est possible, ça ? J'ai dû mal calculer, pressée de ressortir du site, pas fun du tout, Funebois.

Bref, si certains jours me semblent longs, je n'endure pas un tel cauchemar. Je ne suis pas soumise non plus aux caprices d'un pervers complètement dingue, comme le ravisseur de Flora, qui savoure autant les souffrances physiques de sa proie que l'inquiétude des proches de la jeune femme, perçue via les médias - cela rappelle deux serial killers tristement célèbres depuis quelques années.

Voilà donc l'histoire de Flora, rescapée d'une longue séquestration, détruite, broyée, métamorphosée.
Papillon redevenue larve sous les tourments de son bourreau.
Mais après sa libération ?
Rescapée, mais pas tirée d'affaire, vu ses conduites à risques et ses drôles de 'jeux'.

Les sentiments et ambivalences de Flora sont minutieusement détaillés dans ce roman habilement construit autour du leitmotiv "les victimes font ce qu'elles ont à faire pour survivre" - avec tous les dommages collatéraux (peur, culpabilité, syndrome de Stockholm)...

C'est long, stressant, glauque, et pourtant j'ai dévoré ce thriller, et n'ai commencé à m'ennuyer un peu que dans les cinquante dernières pages.
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« le crime est comme un cancer. Il prend le pouvoir, il accapare toutes les ressources de la famille. »
Et ce crime, c'est la séquestration d'une jeune fille.
En lignes courbées, elle raconte son enfermement, qui a duré, nous le savons dès le début, 472 jours.
Cinq ans après, rebelotte. Nous avons en direct les recherches et les hypothèses de recherche de DD Warren et d'autres enquêteurs.
L'histoire de ces rebondissements ne serait pas très intéressante, si elle n'était pas étayée par l'analyse qu'en fait Flora, cinq ans après aussi.
Elle a été détruite au long de ces jours : enfermée, faim, soif, mauvais traitements et sexe d'un désaxé.

Au point qu'elle ne sait plus qui elle est.

Son ravisseur lui avait donné un autre nom, et petit à petit, l'a non pas reconstruite, mais amadouée et fait entrer dans son monde à lui.
Je ne suis pas un monstre, lui dit il, je suis juste un déglingué sexuel.
Juste un pervers.
Lisa Gardner réussit à mon avis, avec maestria, sans nous donner de détails sordides, à nous faire comprendre comment on peut manipuler en torturant, et surtout combien il est difficile, lorsqu'on a survécu, justement de survivre.
Flora a t elle cherché à se refaire enlever, à reproduire encore et encore le même schéma, alors qu'en cinq ans, elle a passé son temps à suivre des cours de survie, d'autodéfense, des stages de conduite en situation d'urgence. Elle est armée psychologiquement, et cependant complètement perdue.
Et pose mystère aux enquêteurs.
Car syndrome de Stockholm, lorsque le traumatisme devient le fondement d'un profond attachement : elle a appris à aimer de façon ambivalente son prédateur sexuel, elle sait pourtant que c' est aussi un serial killer, mais il lui donne parfois des frites quand elle meurt littéralement de faim.
Un survivant doit tout faire pour survivre…. Sauf que la culpabilité l'attend au tournant : la culpabilité d'avoir survécu, et la culpabilité, plus forte encore, d'avoir dû faire des choses pour survivre.
De toute façon, malgré l'autodéfense, l'amour de sa mère qui comprend qu'elle n'est même plus sa fille, et attend par amour en faisant des cookies, le soutien d'un victimologue qui fait craquer toutes les femmes, rien à faire, la culpabilité est la plus forte, la reconstruction n'est pas possible.
D'abord, on survit, ensuite, il faut réussir à ne plus se sentir une victime.
« La survie n'est pas une destination, c'est un voyage. »

Très habile thriller, évitant les pistes que nous, fins limiers, on éventerait à la page 50, en semant certaines autres, fausses, pas de bol, nous mettant en situation de ne pas pouvoir abandonner cette pauvre fille à son sort immonde, nous transformant en addictés désirant connaître l'issue de l'histoire, en nous tenant ferme la dragée haute, en un mot en nous faisant revivre un enfermement que dans l'urgence passionnée de lire nous finissons avant 72 heures. J'ai compté.

Un grand, très grand livre malgré les dernières pages un peu faibles, il fallait bien conclure, n'est ce pas ?
Mais on survivra. Sans culpabilité.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
12 février 2018
La romancière américaine Lisa Gardner s’affirme une fois de plus comme l’une des meilleures auteures de thrillers en proposant cet hiver Lumière noire. Ce suspense terrifiant, racontant­­­­ un enlèvement long de plus d’une année, fait alterner­­­ le récit de l’enquête et le témoignage de la victime.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (113) Voir plus Ajouter une citation
- Il y a sept ans. Cette étudiante de l'université du Massachusetts était partie en vacances de printemps à Palm Beach et elle a disparu. (...) [La mère] avait reçu des cartes postales, soi-disant écrites par sa fille, mais toutes postées dans des Etats différents. La mère est passée à la télé, elle a tenu plusieurs conférences de presse pour inciter le ravisseur à se manifester.
- Il y a eu plus que des cartes postales. Il a envoyé des e-mails et même quelques vidéos. Contacter la mère pour la torturer était apparemment aussi gratifiant pour le criminel que l'enlèvement lui-même.
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Vous voulez savoir comment échapper à la terreur abjecte ?
Comment lutter contre les sueurs froides nocturnes, la peur du monstre caché sous le lit ? Comment dormir sur ses deux oreilles ? Ou marcher dans les ruelles sombres d'un pas léger ?
Vous voulez savoir comment devenir moi ?
D'abord, il faut trouver le vide. C'est un refuge que tout le monde possède au fond de soi. Un endroit que personne d'autre ne peut atteindre. Je sais par des experts en la matière que certains le découvrent par la méditation, des retraites zen ou la recherche acharnée de l'état de pleine conscience. Disons que je l'ai découvert dans d'autres circonstances.
Mais tout le monde en a un. Cet endroit où l'on se tient en silence. Qui vous permet d'être intouchable même dans une pièce noire de monde. Où l'on est simplement, totalement, absolument, épouvantablement seul.
Quand on y est, personne ne peut nous faire de mal. Et quand plus personne ne peut nous faire de mal, on n'a plus besoin d'avoir peur.
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Quand il travaillait, [ce] n'était pas un mauvais bougre. On filait sur l'autoroute, notre chargement en remorque, et on jouait au jeu des plaques d'immatriculation. Un volant entre les mains, [il] renonçait à la bière, à l'herbe. A Dieu sait quoi d'autre. En revanche, il parlait. De tout et n'importe quoi. Parfois il déblatérait sur le gouvernement et la politique, toutes les raisons pour lesquelles un gars bosseur comme lui n'améliorerait jamais sa condition.
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Le travail d'enquête repose en grande partie sur des jeux de probabilités. Une femme assassinée chez elle ? Arrêtez le mari. Un enfant battu ? Passez les menottes aux parents. Un cadre empoisonné ? Convoquez son associée sexy et ancienne maîtresse. Il y avait rarement besoin d'être un génie pour savoir qui avait fait le coup. En apporter la preuve, voilà ce qui justifiait [sa] fiche de paie. [...]
Et puis il y avait les affaires comme celle de F.D. Où vous aviez devant vous un animal à sabots et rayures et qui pourtant n'était pas un zèbre.
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(..) : on sait que les bodybuilders prennent des anabolisants, ce qui peut entraîner toute une série de symptômes, notamment une hypertension artérielle et une hypertrophie cardiaque.
- Et une atrophie des testicules , ajouta D.D.
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Videos de Lisa Gardner (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lisa Gardner
Extrait du livre audio « L'Été d'avant » de Lisa Gardner, traduit par Cécile Deniard, lu par Maia Baran. Parution numérique le 15 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/lete-davant-9791035415327/
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