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Marie Maurin (Traducteur)
EAN : 9782809701777
152 pages
Editions Philippe Picquier (01/05/2010)
2.88/5   16 notes
Résumé :

Les mères vivent parfois à toute allure, pressées de passer de l'hiver à l'été, dans l'espoir de voir le monde autour d'elles les surprendre. Elles manquent sûrement de sérénité. sinon elles ne fumeraient pas autant : mais leur colère, leur impatience envers la lenteur de la vie retombe, se calme subitement, étrangement, lorsque arrêtées à un passage à niveau, elles voient pas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Deux histoires, où des enfants se racontent.
Deux enfants dont la mère part ou risque de partir.
Des enfants plutôt passifs, observateurs.
Le style est très précis, visuel, c'est poétique et juste, mais je n'ai pas été emballée plus que ça.
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Ma mère à toute allure et le chien dans le side-car sont deux nouvelles écrites à hauteur d'enfant : un jeune garçon d'environ dix-onze ans pour la première, une fille un peu plus jeune pour la seconde.

Makoto raconte sa vie avec sa mère - divorcée lorsqu'il était tout jeune-, une vie assez solitaire. C'est un « enfant qui a les clefs » : il rentre de l'école et attend le retour de sa mère, qui enchaîne les boulots. Elle a parfois une aventure ; son dernier fiancé, s'appelle Shinichi, et leur mariage se fera peut-être. Leur vie est assez indépendante : la mère ne va jamais aux fêtes de l'école, et elle a des relations assez conflictuelles avec ses propres parents. L'histoire est assez simple, et se lit rapidement, enchaînement de petites scènes : les courses, une sortie au cinéma ou à l'aquarium, les relations avec les autres écoliers, l'hôpital au chevet de la grand-mère… et cette mère qui roule à toute allure, fume beaucoup, et simplement essaie de vivre sa vie de femme et de mère. C'est assez pudique, mais on devine la relation profonde et complice de la mère et de son fils.

Le regard de Kaoru, dans la seconde nouvelle, est tout aussi tendre et étonné sur ces adultes avec qui elle vit. Kaoru, retrouvant son frère qu'elle n'a pas vu depuis des années, se rappelle l'été où sa mère a quitté la maison, et où une autre femme, Yôko, est arrivée. Elle comprendra plus tard qu'elle était la maîtresse de son père. Cet été là, la maison devient très animée : le père, personnage assez fantasque (aux activités au limite de la légalité), joue constamment au mah-jong avec ses copains ; et avec Yôko, c'est plutôt l'absence de règles qui domine. Cette rencontre sera courte, mais cette parenthèse laissera des souvenirs marquants à l'enfant.
Qui sait ce qu'elle en aura retenu pour se construire ?
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Deux étonnantes nouvelles «Ma mère à toute allure» précédées par «Le Chien dans le side-car"
Étonnantes car la seconde remporte le prix Bungakukai pour jeunes auteurs et l'année suivante la première le Prix Akutagawa 2001
le titre est «Ma mère à toute allure » et non pas "Une mère à toute vitesse" (bien qu'il soit aussi question de vitesse automobile) comme le dit la quatrième de couverture
Étonnantes car on ne voit vraiment pas ce qui a motivé ces deux prix
Les deux nouvelles sont ternes elles retracent des morceaux de vie de deux enfants On a l'impression que les enfants sont deux voyeurs passifs un peu dépassés par ces adultes qui virevoltent et qu'ils ont du mal à comprendre. On sens un désintérêt pour ce monde l'une s'aperçoit à peine que sa mère a pris la tangente et s'adapte avec à peine de surprise à l'inconnue que son père amène à la maison et l'autre, regarde avec étonnement sa mère qui mène sa vie tambour battant et à toute vitesse mais avec allure.
Une vie japonaise avec liberté des femmes (et hommes) mais avec le mariage dans toutes les pensées
Yû Nagashima d'autre part se met dans la peau d'une gamine et d'un gamin. Je n'en voit pas l'intérêt car le ressenti des enfants est exactement le même quelque chose de non genré C'est un peu comme le problème de Kaoru (prénom mixte) avec les Chocoblé et les Choco-blé Chez nous on aurait parler des Dupondt avec « Dupond » et « Dupont » mais bon au Japon ils font autrement!
Ceci pour dire que parfois on hésite entre le lard et le cochon Moi-même mon coeur balance ces deux nouvelles sont-elles mauvaises ou bien pas bonnes? J'hésite!
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Je trouve que ce livre est plus intéressant et plus rythmé que "Barococo" du même auteur. Je pense qu'il faut plutôt lire celui-là qui est plus émouvant et un peu plus approfondi que "Barococo", que j'ai trouvé ennuyeux.
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