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EAN : 9782362312427
Castelmore (20/09/2017)
3.98/5   84 notes
Résumé :
La famille d'Obayda a subi des déboires et dû s'installer dans la campagne afghane. Mais une tante a une idée pour leur attirer la chance : faire d'Obayda, la plus jeune des quatre filles, une bacha posh, c'est-à-dire l'habiller en garçon. D'abord désemparée de renoncer à ses cheveux longs et à la danse, Obayda, désormais appelée Obayd, devient amie avec Rahim, une bacha posh lui aussi. Et elle va ainsi découvrir la liberté... « Un livre remarquable qui offre un ape... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un roman jeunesse de Nadia Hashimi, Ma vie de Bacha Posh.

-Ta vie de bas chat poche ?

-Mais non, pas « bas chat poche », « bacha posh ». Les bacha posh sont de petites ou jeunes filles travesties en garçon et qui jouissent des mêmes privilèges et libertés qu'eux.

Or donc la famille d'Obayda (prononcez O-baï-da) quitte Kaboul pour s'installer dans un petit village. Sa mère, désireuse d'obtenir un fils, décide de faire d'elle une bacha posh : une fille habillée et traitée comme un garçon. Selon la superstition, une bacha posh attire la chance et favorise la naissance d'héritiers mâles. Obayda le vit très mal : elle adore être une fille, danser et porter des robes ! Cependant, elle va vite découvrir que la masculinité possède ses propres avantages…

-Tiens, c'est original, ça, et ça ressemble aux vierges jurées d'Albanie*… attends… tu as bien dit « quitter Kaboul » ?

-Euuuh… oui.

-Mais alors… ça se passe en Afghanistan ?

-Oui, bonne déduction. Je vois que ta géographie ne régresse pas à défaut de s'améliorer.

-Ah ben non alors ! Je sais très bien que les femmes sont horriblement discriminées là-bas, j'ai pas envie de lire un bouquin qui va me parler d'horreurs !

-Tu as raison et tort en même temps. Raison parce qu'on ne va pas dire que les femmes jouissent d'une liberté grisante là-bas, tort parce que lesdites horreurs ne sont pas du tout exposées. Pas de violences conjugales dans l'impunité la plus complète, pas de violences physiques, pas de harcèlement.

En fait, le point fort indéniable du roman réside justement dans cette modération, dans le choix de ne présenter que des faits de la vie quotidienne la plus ordinaire. Obayda, désormais Obayd, va à l'école, apprend de nouveaux jeux, change son comportement, gagne en confiance… et cela ne va pas sans disputes avec ses soeurs. L'angle choisi n'est pas directement politique : Nadia Hashimi passe par la description d'une famille aimante et unie, ou qui essaie de le rester. Cela apporte beaucoup de douceur à une thématique triste et rude.

Quant aux discriminations, elles s'exercent aussi dans la vie quotidienne, non par leur théorisation, mais par des actes concrets, bien que peu violents en apparence. Tu ne vas pas lire « les femmes se taisent, obéissent et s'occupent de leur foyer parce qu'elles ne peuvent pas faire autre chose et que c'est leur place naturelle », tu vas plutôt lire des choses comme « tu n'es plus une fille, ne fais plus des choses de fille ».

J'ai trouvé ce traitement très intelligent : d'une part, cela évite de lire le roman dans un état de colère profonde et permanente, d'autre part, cela montre à quel point le sexisme influe nos choix dans la façon d'élever les enfants, ainsi que son absurdité : si Obayd est capable de jouer à ghursai**, Obayda l'est aussi. Ce n'est pas une question de genre, mais d'entraînement.

-Ouais, mais attends, c'est un peu hypocrite de ne pas représenter tout ce qui se passe d'affreux, non ? Les mariages forcés, tout ça ?

-Non, parce que ce ne serait pas soutenable pour un jeune lectorat. Et l'ayant lu adulte, je n'ai aucune peine à comprendre les conséquences de certains faits passés sous silence. Je suppose que les parents pourront en parler à leurs enfants qui le lisent, s'ils posent la question.

Ma vie de bacha posh est un roman plein de tendresse et de révolte en même temps, drôle et dramatique aussi, résolument optimiste. Je lirai probablement La perle et la coquille de la même autrice, même si je me doute que la violence y sera beaucoup plus agressive.

*Avec plusieurs nuances cependant : les vierges jurées d'Albanie restent des hommes toute leur vie, contrairement aux bacha posh, et les relations sexuelles leur sont interdites. Pour plus de détails si le sujet vous intéresse, voir le livre d'Antonia Young, Les vierges jurées d'Albanie.

**Jeu masculin et enfantin traditionnel dont je ne vais pas expliciter les règles : spoiler, c'est mal.
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Tout d'abord, je souhaite commencer cette critique en remerciant Livraddict pour leur partenariat ainsi que les éditions Castelmore pour l'envoi de cette ebook, que j'avais repéré à sa sortie. En effet, j'avais depuis longtemps envie de découvrir un roman de Nadia Hashimi, c'est maintenant chose faite !

Contrairement aux autres romans de l'auteur, Ma vie de Bacha Posh est un roman jeunesse qui nous offre un voyage en Afghanistan. On y fait la connaissance d'Obayda et de sa famille. Son père s'est retrouvé amputé d'une jambe suite a un attentat et la famille sans ressource à du fuir Kaboul pour se réfugier dans un petit village. C'est déjà une chamboulement dans la vie de cette petite filles et de ses soeurs aînées. Mais Obayda n'est pas au bout de ses surprises quand sa fille décide la transformer en petit garçon et d'en faire une bacha posh.

Bacha posh, voila un terme que je ne connaissais pas avant d'avoir lu ce roman. C'est une pratique toujours d'actualité au Pakistan et en Afghanistan, qui consiste à élever une de ses filles en garçon pour combler la honte de ne pas avoir engendré de fils. de plus, de manière superstitieuse, cela augmenterait les chances d'avoir un garçon lors d'une future grossesse.
De manière générale, le livre ne juge jamais cette pratique, difficile a comprendre pour nous occidentaux mais nous montre les différences entre homme et femme. Un garçon a toujours bien plus de libertés : pouvoir sortir sans être accompagné, être exclu de taches ménagères, avoir de meilleurs rations alimentaires.... Il nous montre aussi la difficulté des enfants a trouver leur identité. Pour un roman jeunesse, je l'ai trouvé vraiment intéressant car il soulève beaucoup de question. Il est donc adapté a un large public : les petits comme les grands seront comblés avec ce roman.

L'intrigue est prenante et les personnages tellement attachant, notamment Obayda et Rahim(a). J'ai été impressionné par le niveau de maturité. Je suppose que la vie ne leur a pas fait de cadeaux et que forcement en Afghanistan, on est amené a grandir plus vite.
J'ai également été touché par son destin, par le choix de sa famille qui est malheureusement encore aujourd'hui d'actualité :
- [...] Peut-être que ce n'était pas pour aujourd'hui.
- Comment ça?
- Tu sais, le destin et tout ça.
- Tu crois au destin ?
Rahim ralentit et me laisse le rattraper. On marche côte à côte, coude contre coude. Il fait noir mais ça ne m'embête pas. C'est comme un bras autour de mes épaules. Rahim réfléchit à ma question avant de répondre.
- Parfois, j'y crois, et parfois non. Disons que si quelque chose de bien m'arrive, je préfère croire que le destin n'a rien à voir là-dedans. J'aime mieux penser que j'y suis pour quelque chose.
- Et si c'est quelque chose de désagréable ? Tu vas croire au destin ?
La voix de Rahim devient froide et dure.
- Dans ce cas, j'aimerais que le destin soit une personne pour pouvoir lui donner un bon coup de pied dans la figure.

Bref, j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce court roman qui nous offre un dépaysement total, un regard sur d'autres coutumes et qui est remarquablement bien écrit. La fin pour Obayda se veut optimiste et il ne reste plus qu'a espérer que pour les générations futures, le sort des femmes évoluera.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Après avoir été touchée par « Pourvu que la nuit s'achève » de Nadia Hashimi, j'ai eu envie de découvrir d'autres titres de l'auteure. J'ai continué avec « Ma vie de Bacha Posh » et ne compte pas m'arrêter là, puisque j'ai emprunté « La perle et la coquille »… Tous ces titres ont comme point commun le fait de mettre en avant des Femmes Afghanes courageuses, touchantes et déterminées. L'auteure met vraiment un point d'honneur à aborder les thématiques des inégalités hommes/femmes, de la discrimination, des conditions de la Femme en Afghanistan et les traditions/la culture du pays. Des sujets très forts qui ne laissent aucun lecteur indifférent. D'ailleurs, systématiquement, j'ai été émue, révoltée et passionnée par ses récits. Dans « Ma vie de Bacha Posh », on va suivre Obayda, une enfant d'une dizaine d'années qui, pour subvenir aux besoins de sa famille et ramener l'harmonie, va devoir devenir un garçon. Étant donné que la base de l'histoire me rappelait « Parvana » de Deborah Ellis, j'avais très peur de lire la même chose sous une autre plume. Heureusement, ces deux oeuvres abordent le principe du Bacha Posh (s'habiller, se comporter et devenir un garçon/une fille temporairement afin d'avoir les mêmes privilèges et libertés que le sexe opposé) de façon différente.

Obayda, devenue Obayd malgré elle, va narrer son histoire comme s'il s'agissait d'un journal intime à la première personne. Nadia Hashimi a volontairement employé une narration simple, enfantine, naïve et simple… C'est à la fois la force et la faiblesse du récit. Ce roman est publié aux éditions Castelmore et s'adresse ainsi à des jeunes (le site indique dès 8 ans, j'aurais tendance à dire 10 ans)… Cependant, il a également été imprimé en gros caractères aux éditions de la Loupe afin de toucher un éventail plus large : celui des adultes et des seniors. On peut donc dire que c'est un livre tout public… le sujet étant important, je trouve cela primordial de mettre cette histoire à la disposition de tous… Néanmoins, le style est quand même très jeunesse. de plus, en tant qu'adulte, je trouve que l'auteure développe peu certaines scènes, passe sur quelques détails ou survole certains points. On touche à des choses sensibles, mais on reste en surface afin de ne choquer personne. J'aurais par exemple souhaité en savoir plus sur les conditions de la Femme ou le mariage forcé… J'aurais également voulu découvrir ce que traverse Rahim(a) et si son destin va rester ainsi… Hélas, plusieurs de ces éléments resteront incomplets ou sans réponses. le dénouement m'a à la fois donné le sourire et m'a chagrinée : il me manquait quelque chose. Je suis donc assez partagée de ce point de vue-là.

Le principe du Bacha Posh est vraiment très surprenant ! Avant de plonger dans ces histoires mettant en avant cette tradition, j'ignorais que cela existait voire que c'était une pratique très courante ! Suivre le quotidien, les difficultés et les réflexions d'Obayda a été passionnant. Les relations qu'entretient chaque membre de la famille de l'héroïne sont également très intéressantes et émouvantes. le père de la narratrice m'a énormément touchée… Pour les jeunes lecteurs, c'est un très bel ouvrage abordant des thématiques fortes, contemporaines et dépaysantes. le texte fait en sorte de proposer suffisamment d'action et de réflexions sans pour autant heurter la sensibilité. Pour les adultes, cette lecture se révélera très poignante, passionnante et facile à lire. C'est une bonne première approche si on ne connaît pas la coutume du Bacha Posh ou que l'on souhaite lire quelque chose de féministe dans un autre pays que l'Europe et avec de belles valeurs.
Lien : https://lespagesquitournent...
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J'ai reçu ce livre jeunesse dans le cadre de l'opération Masse Critique, ce pour quoi je remercie Castelmore et Babelio. Je l'avais sélectionné dans l'idée d'en apprendre plus sur cette tradition du Moyen-Orient qui consiste à travestir des fillettes avant la puberté.

Ce livre est très informatif tout en étant adapté à un jeune public. Je suis peinée de ce qu'on fait subir à ces filles en Afghanistan. Leur faire miroiter pendant des années la liberté et les privilèges qui seraient les leurs si elles étaient nées garçons, puis les renvoyer à leurs vies de filles, donc inférieures, voire les marier de force dès la puberté à des hommes beaucoup plus âgés... Quoi de plus tragique ? C'est bouleversant de voir que tous les adultes se rendent complices de cette mascarade et utilisent des enfants sans se soucier de leurs sentiments. Le fait que les fillettes veulent à tout prix rester garçons montre bien les cruelles inégalités dans ce pays (et bien d'autres, malheureusement).

La narration, simple mais agréable, est adaptée, je dirais, à des enfants à partir de neuf ans. le sujet est difficile, mais important et traité de manière plutôt soft, pas trop dans le détail. Je pense qu'il mérite cependant un accompagnement pour les pré-ados, avec peut-être des explications complémentaires sur la condition des femmes dans certains pays musulmans.
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A la suite d'un attentat qui handicape son père, une fillette afghane se retrouve brutalement obligée de vivre dans la peau d'un garçon. Cette coutume ancestrale, censée attirer les faveurs divines, permettrait à sa mère d'engendrer un fils et rendrait ainsi à son père le goût de vivre qu'il a perdu en même temps que sa jambe.
Elle nous raconte comment du jour au lendemain la voilà autorisée à faire tout ce qui lui était interdit. Elle découvre un univers totalement inconnu et devient libre de ses  mouvements dans un pays où la rue n'appartient qu'aux hommes. Mais changer d'identité n'est pas simple. Au début elle a du mal à s'y faire car elle ne doit pas seulement s'habiller en garçon mais en devenir un. Elle a peur de la brutalité de ses nouveaux compagnons de jeux, peur d'être démasquée ( même si aucun adulte n'est vraiment dupe ) puis en accédant à tous les droits réservés aux garçons finit par goûter à cette liberté toute neuve.
Mais être une bacha posh ne dure qu'un temps et le retour à l'état de fille n'en est que plus dur !
Ce roman destiné à un jeune public, s'il dénonce l'immense injustice du sort réservé aux filles et aux femmes afghanes, ne peut totalement restituer leur profond dénuement et les souffrances qu'elles endurent . Il peut cependant faire prendre conscience que la situation des Afghanes reste une des pires au monde.
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critiques presse (1)
Actualitte
01 mars 2018
L’écriture imagée, aux accents de conte parfois, n’édulcore cependant ni la réalité ni l’ambiguïté des personnages. Obayda a dix ans, mais un lecteur plus âgé pourra s’identifier sans mal à cette jeune fille mature.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- [...] Peut-être que ce n’était pas pour aujourd'hui.
- Comment ça?
- Tu sais, le destin et tout ça.
- Tu crois au destin ?
Rahim ralentit et me laisse le rattraper. On marche côte à côte, coude contre coude. Il fait noir mais ça ne m’embête pas. C'est comme un bras autour de mes épaules. Rahim réfléchit à ma question avant de répondre.
- Parfois, j'y crois, et parfois non. Disons que si quelque chose de bien m'arrive, je préfère croire que le destin n'a rien à voir là-dedans. J'aime mieux penser que j'y suis pour quelque chose.
- Et si c'est quelque chose de désagréable ? Tu vas croire au destin ?
La voix de Rahim devient froide et dure.
- Dans ce cas, j'aimerais que le destin soit une personne pour pouvoir lui donner un bon coup de pied dans la figure.
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Quand on vivait à Kaboul, mes parents envisageaient de l'envoyer à l'université plus tard, mais dans ce village, il n'y a rien après le lycée, et Nila en a conscience. Ici, on prend ce qu'on peut. L'eau, l’électricité, l'école. Rien n'est acquis d'avance.
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On a enlevé une seule lettre à mon nom et ça a tout changé. C’est une minuscule lettre, on l’entend à peine. Rahim… Rahima. Tu vois ? Si tu la prononces vite, tu peux la manquer. Qui aurait cru qu’un son aussi microscopique puisse faire une si grande différence ?
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C’était une chance de pouvoir aller à l’école et on en avait conscience. Certains gamins sont obligés de travailler au lieu d’étudier. J’en ai vu qui ramassaient de la ferraille dans les décharges ou qui donnaient des coups de marteau sur des pièces de métal brûlantes chez le forgeron. D’autres lavent les voitures, cirent les chaussures, ou vendent des stylos et des tablettes de chewing-gum. La plupart ne mènent pas des vies d’enfants. C’est pour ça qu’on a autant envie d’étudier, même si nos professeurs sont stricts et nous accablent de devoirs.
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Transforme Obayda en garçon. Un fils dans la maison porte bonheur. Ton mari va retrouver le sourire. Ensuite, vous pourrez envisager de faire un autre bébé. Une bacha posh apporte une énergie masculine dans le foyer. Le prochain enfant sera un garçon. Et une fois que tu auras un véritable fils, ce sera le jour et la nuit, tu verras. Ton mari va retrouver le goût de vivre. J’ai vu les bienfaits de cette transformation dans notre entourage. Ce n’est pas de la magie, mais ça marche. Et Obayda pourra alors redevenir une fille. Tout le monde y gagne.
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Vidéo de Nadia Hashimi
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----------------------------------------- Les livres dont nous parlons dans cette vidéo : - Carbone modifié de Richard Morgan : https://bit.ly/2liv3rU - La perle et la coquille de Nadia Hashimi : https://bit.ly/2M9lXJh - Les 100 titres du jour 3 : https://bit.ly/2M7TpjC
----------------------------------------- Les musiques utilisées dans cette vidéo sont sous licence CC : - Back to the Woods de Jason Shaw https://bit.ly/2mGO6hC - MOUNTAIN SUN by Jason Shaw https://bit.ly/2M7JTgq
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