Un roman assez particulier, que j'ai pu lire en participant pour la première fois à l'opération Masse Critique. Les premières pages ont été ardues et il a fallu que je m'accroche... pour peu à peu découvrir une histoire qui pouvait m'entraîner vers un potentiel chef-d'oeuvre !
Au final, rien de tout cela. En fait, "
Mambo Canaille" est similaire aux montagnes russes au niveau des sensations qu'il m'a apporté durant sa lecture... ce n'est pas le genre de roman qu'on lit en une traite. Sinon, on lâche l'affaire dès les premiers chapitres, qui sont long à poser à la fois l'intrigue et la psychologie des trois personnages principaux. Il y a du mieux ensuite, voire du grandiose. Et c'est presque inévitablement qu'on ressort de ce livre avec une impression mitigée, quoique correcte.
Parlons un peu du contenu : une histoire faiblarde, très franchement. Il y a peu de rebondissements dans cette Madrid transformée en fournaise et ceux-ci sont souvent empreint d'une admiration pour la littérature de l'absurde. Non, le plus intéressant dans "
Mambo Canaille", c'est la galerie des personnages que l'on rencontre, surtout Alejandro, Simao et Henry. Chacun de ces hommes est veul et tête-à-claque à sa façon, quoique aucun ne puisse atteindre le degré de pathétique et d'antipathie dégagé par Henry, le pseudo-écrivain égocentrique. C'est en lisant les déambulations et les rencontres de ces trois hommes que l'on prend vraiment du plaisir avec ce roman. le reste, hélas, n'est que pur habillage.