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EAN : 9782221203422
552 pages
Robert Laffont (16/08/2018)
3.42/5   111 notes
Résumé :
Une plongée éblouissante dans un New York peuplé de gangsters, de marins, de scaphandriers, durant la Seconde Guerre mondiale. Quand tout changea entre les hommes et les femmes, entre l'Amérique et le monde.Alors qu'elle a presque douze ans, Anna Kerrigan accompagne son père chez Dexter Styles, un homme qui, comprend-elle, est crucial pour la survie de sa famille. Derrière sa maison, elle aperçoit l'océan, qui l'émerveille autant que le mystère pesant qui lie les de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
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*** Rentrée littéraire 2018 ***

Toute la première moitié m'a emballée : sa toile de fond historique, New-York, Brooklyn durant la Grande dépression puis la Seconde guerre mondiale ; son éclairage sur la participation des femmes à l'effort de guerre, remplaçant les hommes partis au front dans les usines ou en tant que plongeuses-réparatrices des bateaux de la Navy ; son personnage féminin, Anna, qui va devenir femme-scaphandrier grâce à une volonté obstinée qui lui lui donne le courage d'affronter le sexisme ordinaire dans ce milieu très testostéroné.
Une jeune femme forte comme on les aime , mais qui reste une petite fille forgée par la disparition mystérieuse de son père quelques années auparavant. L'écriture est fluide et t'embarque sur les pas d'Anna et de son parcours initiatique pour se construire.

Mais à mi parcours, déception. Comme si l'élégance et la subtilité dont avait fait montre l'auteure jusqu'à présent se dissolvaient dans des rebondissements lourdauds ramenant le personnage d'Anna et tous ceux qui l'entourent. Des clichés «  Harlequin » dans un roman qui n'avait pas vocation à cela et se promettait plus ambitieux.

Ok, nous sommes tous des êtres complexes pétris de contradiction … mais était-il nécessaire de mettre Anna dans le lit du gangster friqué qui a l'âge de son père et qui est peut-être à l'origine de la disparition de son cher papa ???

A partir de là, j'ai décroché tout en continuant à tourner les pages car la construction et l'écriture sont très fluides. La jolie gentille jeune fille et le bad boy. La jolie gentille jeune fille et sa soeur handicapée , sa maman sacrificielle, sa copine délurée, sa tata libre confidente … pfffff du très très prévisible.
Et le papa dans tout ça ? C'est lui qui ouvrait le roman avant de disparaître, sa personnalité était dessinée comme complexe et donc très intéressante. Puis il est à peine évoqué une fois disparu … pour revenir dans l'intrigue de façon peu adroite. Et le fin ( je ne la dévoilerai mais grrrr ) … Anna méritait vraiment mieux que cela !

Ce roman est clairement ambitieux dans sa volonté de traiter de multiples sujets ( sexisme, féminisme, racisme , mafia, patriotisme etc ) avec un arrière-plan historique passionnant. Mais au final, trop de clichés m'ont empêchée de ressentir l'émotion qui aurait du être la mienne avec un si beau sujet.

Lu dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.
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Ce roman en huit parties nous plonge au coeur de New- York , fin des années 30 jusqu'à l'époque de la guerre où Anna , l'héroïne principale s'engagera au chantier naval de Brooklyn, au mi-temps de la deuxième guerre mondiale où cette fille affirme à la page 100 «  Je veux être scaphandrier » .
C'est sa vocation....
Une fille à la force mentale remarquable , brillante , moderne, pétrie de valeurs convenables participera à l'effort de guerre comme des milliers d'autres américaines , le fait qu'elle devienne scaphandrier ——au grand dam au début de ses compatriotes mâles ——90 kgs de matériel ——la verra s'imposer au coeur de missions dangereuses dans un monde masculin raide et dur.
La première femme qui plongea pour l'armée américaine durant le 2ème conflit mondial!
Alors qu'elle avait douze ans elle a accompagné son père chez Dexter Styles , un homme mystérieux , tortueux , qui jouera un grand rôle dans la vie de sa famille .
Elle a une soeur très jolie Lydia , handicapée ...
La complexité de la vie de son père lui apparaîtra lorsqu'elle croisera de nouveau Dexter Styles dans un night-club .
N'en disons pas plus!

L'auteure décrit le New- York des quartiers pauvres entre les tensions liées à la guerre, les tripots , le monde des gangsters, rackets , mafia, truands , prostitution, disparitions, complots , les relations entre les hommes et les femmes qui changeront, le patriotisme avec , en toile de fond , un arrière plan historique ., très intéressant .
S'y ajoutent une galerie de portraits dans le milieu maritime et sous- marin, New- York , l'océan et les bateaux tiennent une grande place dans ce roman , l'eau , la mer , la réparation de navires , les marins au destins contrastés., les femmes effectuant des tâches autrefois réservées aux hommes.....

Nous apprenons beaucoup de choses , à propos de l'évolution entre l'Amérique et le monde , le sexisme, le racisme, la corruption ,les pots de vin et la mafia omniprésents ...
L'écriture et la construction sont très fluides .
Un roman riche, puissant , aux personnages multiples , un peu trop long ( 545 pages ) où j'ai beaucoup aimé le début, l'aventure d' Anna que je ne détaillerai pas m'a un peu déçue ....
Je ne connais pas l'auteure .
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Dès les premières pages, j'ai su que ce livre allait me plaire. Dire que ce roman possède plus de 500 pages, quel bonheur ! le style est simple et donc facile à lire.

Manhattan Beach, décrit la vie des Kerrigan, une famille irlandaise de Brooklyn, dans le contexte de la Grande Dépression puis de la Seconde Guerre mondiale. Une jeune femme Anna devient plongeur scaphandrier pour aider à l'effort de guerre et découvre peu à peu les raisons qui ont mené à la disparition d'Eddie, son père bien-aimé ; un père qui pour faire vivre sa famille, est devenu les yeux et les oreilles de Dexter Styles, un gangster, et qui est forcé de quitter sa famille pour sauver sa propre vie. Anna est loin de s'imaginer qu'un jour elle sera amenée à plonger pour remonter un corps accroché à un bloc de béton par une lourde chaine.

La construction habile du récit, où les destins chargés de secrets des trois personnages principaux Anna, Eddie et Dexter s'entrelacent, rend l'histoire passionnante. La disparition inexpliquée du père d'Anna donne une allure de polar à ce roman et Anna n'aura de cesse de savoir ce qui est arrivé à son père et trouver les clés qui lui manquent.

Je suis rapidement tombé sous le charme d'Anna. « Elle aurait aussi bien pu être un garçon : ses bas pleins de poussière, ses robes pas très différentes des culottes courtes. Elle était un petit bout, une herbe qui pousserait bien partout, survivrait à n'importe quoi. » Une fille qui a du cran, indépendante, brillante, moderne, murie par les temps difficiles de la guerre et par une tragédie familiale. Rompant avec le rôle attendu d'une femme à son époque, elle acquiert du respect en combattant l'idée que parce qu'elle est une femme elle n'est pas assez forte mentalement et physiquement pour faire un travail exclusivement réservé aux hommes.

Je trouve que la force de ce roman écrit à la troisième personne tient essentiellement dans l'écriture réaliste et bien documentée de l'auteur. Nous voici, comme dans un film noir, à la période des incorruptibles et d'Eliot Ness, la corruption, les usuriers, les gains légitimes réglés par chèque et les gains officieux provenant de l'alcool, des filles, des cigarettes, et des loteries clandestines ; les boites de nuit, les clubs, le Syndicat, les arrangements avec les représentants de la loi, la prohibition : on emmène faire un tour les hommes qui enfreignent les règles.

J'ai apprécié la fluidité avec laquelle Jennifer Egan nous transporte des bas-fonds de Brooklyn au milieu de l'océan sur un cargo chargé de chars, de jeeps, de caisses de matériel en passant par les eaux sombres de l'East River où les plongeurs tentent de réparer les navires. L'écriture est technique et précise lorsque nous plongeons avec les scaphandriers et partageons le rituel de l'habillement. La narration se transforme en drame lorsqu'elle nous raconte le naufrage d'un cargo américain suite à l'attaque de sous-marins russes : « Un grondement vibrant déchira les entrailles de l'Elizabeth Seaman. Bien qu'Eddie n'ait jamais entendu ce bruit, il savait que c'était celui de la mer s'engouffrant dans les soutes. Kittredge donna l'ordre d'abandonner le navire et une ambiance irréelle plana, une confusion redoublée par les ténèbres et la houle qui fouettaient le vaisseau mort comme un chat tentant de ranimer une souris épuisée. »
Un roman où New York, l'océan et les bateaux sont omniprésents qui m'a passionné du début jusqu'à la fin.


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Jennifer Egan m'a emporté dans le flot de son roman depuis Manhattan Beach, le port de New York à l'océan Indien, en passant par le canal du Mozambique, le Cap et le port de San Francisco. L'eau est omniprésente tout au long de ce roman qui nous plonge, c'est bien le mot, dans la vie d'Anna, héroïne très sympathique qui n'a pas peur de s'affirmer malgré toutes les épreuves qu'elle subit.

J'ai cru, un moment, que ce roman allait m'emmener dans les méandres de la mafia, du monde du crime organisé bien réel à l'aube de la seconde guerre mondiale, aux États-Unis. Bien sûr, avec Dexter Styles, ces organisations plus ou moins secrètes, plus ou moins tolérées par le pouvoir et qui excellent à gruger le fisc, ces liens toujours à la limite de la légalité ou carrément en dehors, sont bien présents. Il y a même un parrain, Mr Q, homme très âgé qui cultive son jardin, fait ses conserves, alimente son épicerie…
Manhattan Beach est bien plus que cela et c'est heureux car ce livre ressemblerait trop à d'autres récits déjà publiés. C'est d'abord l'histoire d'une famille dont la seconde fille, Lydia, est née fortement handicapée. Entourée de beaucoup d'amour et de soins de la part de sa mère et de sa soeur, Anna, elle m'a ému surtout lorsque, grâce à l'obstination de son aînée, elle voit enfin l'océan : « La mer étrange, violente et belle : voilà ce qu'elle avait voulu montrer à Lydia. L'océan baignait toutes les parties du monde, vaste rideau scintillant, tendu à travers un mystère. » Mais il y a leur père, Eddie Kerrigan, qui est coursier pour Mr Styles, justement, et qui disparaît subitement.
L'auteur divise son récit en huit parties et réussit à détailler la vie quotidienne aux États-Unis, après l'attaque de Pearl Harbour par les avions de guerre japonais, le 7 décembre 1941, ce qui décida enfin les USA à s'engager à fond avec les Alliés. Ce sont les hommes qui partent sous les drapeaux mais il y a ceux qui réussissent à échapper à la mobilisation pour de bonnes ou de mauvaises raisons et surtout les femmes et leur rôle, indispensable. Elles montrent à ce moment-là qu'elles sont capables d'assumer bien des tâches malgré les énormes réticences du monde masculin.
J'ai bien aimé comment Jennifer Egan suit pas à pas, l'obstination d'Anna qui veut faire partie des scaphandriers et plonger malgré les quatre-vingt-dix kilos qu'elle doit porter pour descendre sous l'eau. Les détails qu'elle donne sont utiles, jamais ennuyeux et les remerciements publiés en fin d'ouvrage sont éloquents et instructifs.

Plus ma lecture avançait et plus j'étais emporté par le désir de savoir, de comprendre et j'ai bien apprécié l'hommage rendu à la marine marchande, l'oubliée des films et récits de guerre. Pourtant, ces marins ont risqué leur vie, beaucoup l'ont perdue pour alimenter armées et populations malgré la menace sous-marine des U-boots au drapeau nazi.
Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Jennifer Egan, prix Pulitzer pour un de ses précédents romans (que je n'ai pas lu) a choisi comme principal cadre à son roman, Manhattan Beach, les docks de New York. L'histoire commence peu de temps après la fin de la prohibition, alors que les effets du krach boursier sont encore très perceptibles, et elle finira à peu près en même temps que la Deuxième Guerre mondiale. En toile de fond, les rivalités des mafias irlandaise et italienne, les compromissions du syndicat des dockers, la corruption de certains flics et politiciens, l'engouement pour les boîtes de nuit où l'alcool coule à flots. Même décor pendant la guerre, mais on y ajoute les femmes qui ont remplacé les hommes dans les ateliers des docks, les réparations de bateaux qui nécessitent plusieurs équipes de scaphandriers, l'effort de guerre, les restrictions, etc.
***
Un narrateur à la troisième personne nous permet de suivre essentiellement trois différents personnages : Anna Kerrigan, 12 ans au début du roman ; Eddie Kerrigan, son père, et un propriétaire de nombreuses boîtes de nuit, Dexter Style, parfois sur des plans temporels différents. Anna reste cependant le personnage principal et, même si elle est parfois mise de côté, nous la suivrons jusqu'à ses vingt ans pour la quitter à l'orée de la nouvelle vie qu'elle s'est choisie. La famille d'Anna a connu des jours meilleurs avant le jeudi noir de 1929, mais elle se retrouve dans un petit appartement à Brooklyn. La mère, ancienne girl dans une revue, fabrique maintenant des costumes pour améliorer l'ordinaire. Quant au père… on ne sait trop ce qu'il fait : il porte des colis, des enveloppes, il rencontre des gens… entre autres, Dexter Style, un personnage interlope navigant entre la pègre et la haute société. La soeur d'Anna, Lydia est lourdement handicapée et l'immeuble n'a pas d'ascenseur : toute sortie devient une expédition. Quand Eddie Kerrigan disparaît mystérieusement du jour au lendemain, il faut bien survivre…
***
J'ai trouvé ce pavé en 8 parties très intéressant, mais parfois difficile à suivre, parfois longuet… Si le rythme est très enlevé jusqu'à la moitié du récit à peu près, il se ralentit par la suite. En fait, je ne sais trop ce qui m'a fait décrocher à un moment : ce changement de rythme ou le fait que l'on « perde » Anna pendant plusieurs chapitres, certes intéressants, mais dont les personnages sont moins fouillés si l'on excepte celui du père, extrêmement complexe. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit là d'un beau roman, qui s'attarde avec justesse sur la difficile condition des femmes à cette époque, sur les préjugés machistes et sur les tentatives d'émancipation de la courageuse Anna qui va choisir d'exercer un métier bien insolite : nous assisterons à tous ses efforts pour devenir scaphandrier, à sa réussite, et au spectaculaire retournement de son supérieur.

Challenge multi-défis # 45
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critiques presse (4)
LeFigaro
28 septembre 2018
Jennifer Egan dessine avec beaucoup d'imagination l'histoire d'une famille dans un New York durant la Seconde guerre mondiale.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Actualitte
14 septembre 2018
Bob Dylan, et bien d’autres avant lui nous l’ont dit : l’art a pour mission première de faire bouger l’humanité. Jennifer Egan, lauréate d’un prix Pulitzer partage cette vision du monde. et, mieux encore, sait nous la transmettre. Manhattan Beach est une éprouvante course à l’identité.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LaPresse
31 août 2018
Lauréate du prix Pulitzer pour son roman Qu'avons-nous fait de nos rêves?, Egan signe ici un roman historique dont l'action se déroule durant la guerre. Un roman qui, dit-on, se lit comme un thriller.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Bibliobs
22 août 2018
«Manhattan Beach» est un roman ambitieux, puissant et profondément émouvant, un suspense méditatif et une fresque au réalisme presque poétique, qui évoque, pour son atmosphère et pour son titre, le beau film de Sergio Leone, «Il était une fois en Amérique».
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Les costumes de son père étaient toujours accrochés dans sa penderies, les revers nets, les épaules brossées, les cravates peintes renforcées par des baleines. On aurait dit les complets d’un homme qui allait revenir les mettre à tout moment. Il avait laissé une enveloppe d’argent et le livret d’un compte dont sa mère ignorait l’existence. Au début, ces préparatifs leur avaient fait croire à un déplacement plus long que d’ordinaire : il avait commencé à voyager pour son travail. Pendant des mois, son absence était restée vivante et fugace, comme s’il avait été dans la pièce dans la pièce voisine, ou au bas de la rue. Anna l’avait farouchement attendu. Elle s’asseyait sur l’escalier de secours, s’écorchant les yeux sur le trottoir, s’imaginant le voir – dans l’espoir que cela le forcerait à apparaitre. Comment pouvait-il rester loin d’elle alors qu’elle l’attendait avec une telle ardeur ?
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«  On les appelait «  des hommes de fer dans des coquilles de noix » .Les vieux loups de mer participaient d’un mythe originel , car ils étaient liés à la racine de toute chose, dont le langage.
.Eddie n’avait jamais remarqué à quel point le sien était issu du vocabulaire de la mer: chavirer, partir à la dérive , tenir la barre , mettre le grappin ,les voiles, lâcher du lest, louvoyer, sentir venir le vent , être maître à bord ou le denier maillon de la chaîne » ....
Commenter  J’apprécie          120
Beth Berringer avait le visage classique de la vieille rombière : un delta de rigoles et de crevasses frappé par la sécheresse, collé aux mâchoires d'un doberman.
Commenter  J’apprécie          300
«  Anna appuya sa tête sur celle de Lydia et regarda une longue vague se former , s’étaler jusqu’à l’opalescence , puis s’effondrer en gouttelettes d’écume qui roulèrent vers eux sur le sable , touchant presque les roues du fauteuil .
Puis une autre vague naquit , enfla et s’étira, un éclair d’argent zébrant sa crête où le pâle soleil l’effleurait . La mer étrange, violente et belle : voilà ce qu’elle avait voulu montrer à Lydia.
L’océan baignait toutes les parties du monde, vaste rideau scintillant , tendu à travers un mystère » ...
Commenter  J’apprécie          50
Il était seul au fond des mers. La nature extrême de cette situation le fascinait. Il avait toujours aimé les ténèbres, mais jusqu'alors, la nuit était la seule forme qu'il avait connu. Cette obscurité-là était faite de l'étoffe des cauchemars.
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Videos de Jennifer Egan (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jennifer Egan
À l'occasion du festival "America" 2022, Jennifer Egan vous présente son ouvrage "La maison en pain d'épices" aux éditions R.Laffont.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2648908/jennifer-egan-la-maison-en-pain-d-epices
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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