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EAN : 9782492375132
323 pages
Des auteurs des livres (26/11/2022)
3.61/5   14 notes
Résumé :
2018. A Rougemont, une petite ville située à une soixantaine de kilomètres au nord de Paris, le temps semble s’être arrêté au milieu du XIXème siècle :Il reste habité pour l’essentiel par les familles les plus anciennes de la cité ; l’entre soi y règne en maître, on refuse de s’ouvrir aux nouveaux arrivants. La famille Frémy, installée à Rougement au XVIIème siècle...

La famille Chérisy, elle, habite dans une des deux petites cités construites à la fi... >Voir plus
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Voici mon retour de lecture sur Marceline ou le mondes des autres de Marc Desaubliaux, reçu en service presse.
2018.
A Rougemont, une petite ville située à une soixantaine de kilomètres au nord de Paris, le temps semble s'être arrêté au milieu du XIXème siècle.
Il reste habité pour l'essentiel par les familles les plus anciennes de la cité ; l'entre soi y règne en maître, on refuse de s'ouvrir aux nouveaux arrivants. La famille Frémy, installée à Rougemont au XVIIème siècle.. Bonne situation, deux garçons adolescents..
La famille Fraisse, elle, habite dans une des deux petites cités construites à la fin des années 60 en périphérie de la ville.
Deux filles dont Marceline, l'aînée, qui rêve d'intégrer le monde de la vieille ville. Elle est prête à tout pour y arriver et ne reculera devant rien. Réussira-t-elle ?
Marceline ou le mondes des autres est un roman sur le choc de deux mondes qui vivent côte à côte mais ne se rencontrent pas.
Il est très intéressant, surtout qu'il y a de nombreux rebondissements en partie grâce à des secrets de famille croustillants.
Ce qui m'a un peu dérangé, c'est que cela se déroule en 2018. Cela aurait été un peu plus crédible quelques années auparavant.
Marceline quitte l'école à tout juste 16 ans car ses parents ont besoin d'aide pour faire bouillir la marmite.
OK, l'instruction n'est plus obligatoire ensuite alors pourquoi pas..
Toutefois, il est quand même rare de nos jours que les jeunes filles acceptent ainsi. Même dans des quartiers difficiles.
Et surtout, il est presque impossible qu'elles trouvent du travail alors qu'elles sont mineures, et.. dans un bureau ! Stage, oui, mais vrai travail.. j'ai des doutes.
Je connais des gamines de 17 ans qui ne vont plus au lycée, je peux vous assurer qu'il n'est pas facile pour elle de trouver du travail car elles n'ont pas 18 ans.
Transposer l'histoire vingt ans en arrière aurait été plus judicieux, là j'ai eu du mal à y croire.
Le langage de Marceline est un peu caricatural. Elle a des origines Ch'ti, la façon de parler qui va avec.. Là encore, en 2018, ce n'est pas toujours crédible. A l'école, au collège.. on lui aurait demandé de faire des efforts pour parler en bon français.
Malgré ces petites critiques, j'ai aimé ma lecture dans l'ensemble même si j'ai eu un peu de mal à accrocher au premier abord. Heureusement, à un moment j'ai réussi à m'immerger dans cet ouvrage, n'ayant plus envie de le lâcher.
Je suis toujours amatrice des romans avec des secrets de famille, des rebondissements surprenants même quand ce n'est pas un thriller.
Ici, j'ai apprécié de nombreux passages et j'ai pris plaisir à le lire en une après-midi.
L'écriture est intéressante, on sent que l'auteur sait où il va et il a réussi à m'emmener avec lui.
Les deux familles sont très différentes et pourtant.. le sont t'elles tant que ça.. quand on creuse un peu ??
Les deux familles ont des fêlures, leurs enfants sont de sacrés garnements.. ça promet lol Et ils ont plus en commun que je ne l'imaginait au premier abord.
J'ai apprécié l'histoire. Je ne me suis pas réellement attaché aux personnages mais cela ne m'a pas dérangé.
Marceline ou le monde des autres est un bon roman, pas un coup de coeur mais il mérite trois étoiles et demie :)



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Merci à SimPlement et à l'auteur, Marc Desaubliaux ,de m'avoir permis la lecture de ce bon roman .Marceline vit avec ses parents dans une cité à la périphérie De Rougemont à quelques kilomètres de Paris et rêve de frayer avec les familles bourgeoises du centre ville .Notamment la famille Frémy , une des plus anciennes de la ville ,qui est souvent montrée en exemple .Pour cela ,elle va se rapprocher des deux fils et se faire embaucher par le père qui va découvrir un passé qu'il ignorait .
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Marceline ou le monde des autres est le dixième livre de Marc Desaubliaux, un auteur dont j'avais bien aimé Un Homme sans volonté. L'univers à la fois sombre et dérangeant m'avait, contre toute attente, intéressée.

Ici, une intrigue un peu à la manière de la vie n'est pas un long fleuve tranquille… Un roman sur le choc de deux mondes qui vivent côte à côte mais ne se rencontrent pas.
Un même lieu : Rougemont, une petite ville située à une soixantaine de kilomètres au nord de Paris, où le temps semble s'être arrêté au milieu du XIXème siècle…
Deux familles : les Frémy, arrivés à Rougement au XVIIème siècle, bourgeois aisés ayant pignon sur rue dans la vieille ville, et les Fraisse, qui habitent aux Béguines, une des deux petites cités construites à la fin des années 1960 en périphérie de la ville…
Deux enfants des deux côtés, Paul et Henri Frémy et Sofia et Marceline Fraisse… Et ce n'est pas le seul points communs car de part et d'autre, il y a un parent alcoolique, on distribue des claques quand on n'arrive pas à communiquer. Les deux familles vont à la messe le dimanche mais ne se placent pas aux mêmes rangs dans la cathédrale. Et puis, la météo est la même pour tous !
Marceline, l'aînée des Fraisse, rêve d'intégrer le monde de la vieille ville. Elle est prête à tout pour y arriver et ne reculera devant rien.
Nous comprenons assez vite que des évènements passés concernent les deux familles et les séparent encore plus que les différences de niveau social.

La narration, datée comme un journal de bord de mars 2018 à avril 2019, passe d'un univers à l'autre au gré de clichés revisités : enseignement privé VS établissements scolaires publics, avenir prometteur VS voie professionnelle, intérieur cossu VS petit appartement HLM… Au calendrier s'ajoute la météo du jour, comme une indication scénique d'atmosphère.
Le père Frémy, Jean-Patrick, a besoin de comprendre une part mystérieuse du passé de ses parents, au moment de l'occupation allemande et de la collaboration. Pour cela, il se plonge dans la correspondance de son père et les dossiers de son grand-père, recherche les traces de son premier amour tragiquement rompu, l'occasion d'entrecouper le récit au gré de la lecture des lettres et des notes, du journal de captivité de son père, des confidences de son oncle.
Ce livre est un roman d'atmosphère, d'ambiance, avec des lenteurs, des longueurs que les frasques de la jeune génération rendent plus digestes. Des rappels de faits d'actualité de 2018 ancrent le récit dans une réalité qui, autrement, pourrait nous échapper, surtout si nous évoluons entre les deux mondes qui s'affrontent dans l'intrigue proprement dite et nous laissons immerger dans l'atmosphère surannée du roman. Personnellement, j'ai trouvé la description du milieu ouvrier un peu trop primaire ; je suis issue d'un tel milieu mais ne m'y reconnais pas… Certaines situations sont peu crédibles…Quant à la condescendance hypocrite de Jean-Patrick Frémy pour les Fraisse…

Un roman complexe sur un sujet qui l'est tout autant, synthétisé justement autour du personnage de Jean-Patrick Frémy, un roman sur la foi, sur la sincérité dans la pratique de la religion, sur le pardon…
Marc Desaubliaux continue à beaucoup m'intéresser avec son écriture introspective, soignée et ses ambiances particulières, ses études de milieux.

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Nous sommes en 2018 dans une petite ville au nord de Paris. Cette ville semble ne pas avoir évolué depuis le 19eme siècle. Nous voyageons au travers de vieilles ruelles, de maisons anciennes, d'anciens couvents... Ses habitants sont principalement des familles qui sont là depuis plusieurs générations. Les nouveaux arrivants ne sont pas forcément les mieux accueillis.

Dans la périphérie vit la famille Cherisy. Ils sont installés dans une petite cité construite dans les années 60. Ils ont horreur de la vieille ville et des habitants qui y sont plus fortunés. le père est mécanicien et la maman est femme de ménage. Ils ont deux enfants, dont Marceline qui fera tout pour accéder à la classe supérieure et intégrer la vieille ville.

Deux mondes différents, deux luttes différentes. L'argent ne fait pas le bonheur d'une famille, il y a des bons et des mauvais côtés dans chacune des deux familles mises en avant dans le roman.

La réputation d'une personne peut amenée à ternir une famille entière, et ça, la vieille ville le sait bien ! Des secrets vont être révélés et vont amener les personnages à réagir de telle façon que nous avons quelques retournements de situation dans le roman.

Je trouve les familles caricaturales. C'est dommage qu'il n'y ait pas plus de nuances. Connaissant des personnes aisées et défavorisées, les différences ne sont pas aussi grandes de nos jours. Je pense que l'année où se déroulent les faits n'est pas la plus propice (ça reste un avis personnel).

Comme d'autres avis, je doute fort qu'on trouve d'un coup un travail à 16 ans en tant que secrétaire sans expérience dans un bureau en 2018 vers Paris. Mais avec du piston qui sait 🤷

Quoiqu'il en soit, c'est une lecture que j'ai apprécié dans l'ensemble malgré les points abordés. J'ai adoré les plus jeunes 🥰
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Ce roman se situe dans un monde apparemment figé dans un passé indéboulonnable. Sous le nom De Rougemont, on reconnaîtra Senlis. Belle petite ville historique, à quelques dizaines de km au nord de Paris, avec sa bourgeoisie autochtone qui fonctionnerait encore en entre-soi. Dans ses faubourgs, il y a aussi une population fixée par les quelques zones industrielles ou commerciales, qui vit dans des lotissements, avec ses HLM, ses familles plus ou moins déglinguées, sa jeunesse parfois délinquante, sur fond de chômage, d'allocations, de trafics divers. Quant aux saintes familles qui possèdent le centre-ville, ses hôtels particuliers, ses commerces, ses petites industries, elles maintiennent les apparences. Ainsi en est-il du premier héros de ce roman. Il a hérité d'une société de distribution de matériaux de construction et il a su comprendre à temps que le monde des indépendants en ce domaine était terminé : il a vendu à Bolloré… Il s'est reconverti dans une entreprise distributrice d'alarmes anti-vol hautement lucrative. Il a épousé une Parisienne de bonne société, qui reste femme au foyer. Il a deux garçons, grands adolescents qui font sa fierté. Tout va bien. Sauf que sa femme s'ennuie et boit trop, de plus en plus…
Chez les pauvres, la vie est beaucoup plus compliquée et la jeune Marceline, deuxièmes personnages importants du roman, en révolte contre son milieu social, s'est mis en tête de passer de l'autre côté du mur. Gageure qui semble impossible, même s'il y a un point de jonction entre ces deux sociétés car on est dans le micro-monde des catholiques pratiquants. Les riches occupent les premiers rangs à la cathédrale. Les pauvres sont quelques bancs plus loin. Sous le regard bienveillant du recteur qui, seul peut-être, a des liens profonds avec des familles des deux côtés…
On vous a parlé de roman catholique, non pas que la religion y soit omniprésente, loin de là. Nous avons ici une bonne histoire de secret de famille, à la Mauriac ou même à la Guy des Car si on veut, et une histoire de vengeance, pourquoi pas à la Félicien Marceau… le sexe et les addictions y tiennent leur rôle. On est au XXIe siècle. Mais Marc Desaubliaux a choisi pour héros masculin un homme dont on ne saura pas, jusqu'à la fin, s'il est « un homme sans volonté », comme le héros d'un de ses précédents romans, ou bien s'il a découvert une voie qui fait de lui une grande âme. C'est une des ambiguïtés qui tiendra le lecteur en haleine et en proximité, outre le dévoilement progressif de douloureux secrets dont toutes les familles ont les équivalents même si bien peu veulent le savoir ou l'assumer. Suffisamment hors du temps pour nous faire rêver, et totalement de notre temps pour que nous puissions nous y identifier, voilà une histoire toute en finesse malgré les retournements préparés de longue main. Il aurait été très facile de la gâcher par quelques effets trop romanesques ou violents, mais l'auteur reste fidèle à sa petite musique tout du long. Les personnages vous tiendront longtemps au coeur et à la mémoire et, accessoirement, certaines réflexions ou comportements des uns et des autres pourraient bien vous remettre en marche spirituellement.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
A son retour à la maison, après avoir enlevé son Barbour et monté l’escalier pour rejoindre sa chambre, France s’affala dans un des deux fauteuils de la pièce : la vie reprenait comme avant, l’hiver viendrait, l’ennui, les rencontres mondaines, les messes du dimanche dans l’immense cathédrale glacée. Le froid, le ciel gris et bas, les pluies fréquentes, les arbres dénudés de toute parure, la ville assoupie très tôt. La place principale, désertée dès vingt heures ;un seul café ouvert où ne surtout pas aller, le meilleur endroit pour se faire repérer. Le besoin d’alcool, très diminué pendant l’été, revint d’un coup. Se leva, s’enferma à clé et sortit d’un placard une bouteille de whisky. Allongée sur son lit, le regard rivé sur le plafond, le bruit de la pluie sur le rebord de la fenêtre. Les tressautements d’une voiture sur les vieux pavés. France se leva, mit un cd de chansons de sa jeunesse. Un bien-être triste. Une envie de pleurer. Certains airs lui rappelaient des souvenirs agréables, soirées brillantes à Paris, réunions d’amies, dragues de garçons... Non, passer une nouvelle année à Rougemont dépassait ses capacités. Repartir? Cette fois, elle ne recommencerait pas. Trouver une autre solution. Une heure plus tard, la musique avait cessé. La femme de ménage passait l’aspirateur au rez-de- chaussée. France ronflait sur le lit défait, la bouteille de whisky vide à côté d’elle, le verre renversé au milieu des draps. France se sentait bien...
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Déjà, il faut que tu comprennes bien une chose : à Rougemont, il y a comme qui dirait des cercles concentriques entre différents mondes : au centre, la vieille ville avec toutes les grandes familles, les grandes propriétés des alentours comme Valsengeuse. Ils sont riches, c’est vrai, mais ce n’est pas le plus important. Il y a des gens moins riches que d’autres, ce n’est pas ce qui compte. L’important, c’est l’ancienneté dans la ville, les noms qu’on connait depuis des dizaines d’années. Les relations. La distinction, le raffinement. C’est très difficile d’entrer dans ce cercle, il est pratiquement clos sauf pour quelques personnes qui ont une sorte de pass. […] Après, tu as un second cercle, je dirais celui des maisons modernes, mais pas celui des pavillons, tu vois, pas l’univers des lotissements où moi j’habite. Ce cercle-là, il a tissé quelques liens avec le premier cercle mais les gens sont maintenus tout de même à distance car on ne veut pas qu’ils croient que c’est arrivé. Passer de ce deuxième cercle au premier, c’est quasiment impossible, sauf peut-être par un mariage ou par l’achat d’une très belle maison dans la vieille ville, d’un château dans les environs...Et encore. Et puis il y a le troisième cercle, celui qui est le nôtre à toutes les deux...
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Quand j’pense que ce connard de Macron s’est pris les pieds dans l’tapis avec c’te histoire de garde du corps. C’est pas croyable. Mais ça d’vait arriver. Moi, en dehors de la Fédération anarchiste, y a rien. Y sont tous pareils.
-Je disais ça aussi à ton âge, dit le vieux. Et puis... Dis-moi, Marceline, est-ce qu’on cause du Macron en ville ?
-Oh, c’est compliqué. Y’ont tous voté pour l’Fillon, mais au s’cond tour, y’ont pas trop su quoi faire. Alors certains ont choisi Le Pen mais pas la majorité car ils ne la trouvent vulgaire. D’autres s’sont abstenus, et d’autres, pour des raisons surtout d’oseille, ont voté Macron. Pour l’instant, y’ont l’air plutôt content de ce qu’il fait, comme la suppression de l’impôt sur les riches, même s’ils rouspètent quand même. Et pis y a eu ce départ de trois ministres, ça fait mauvais effet. Finalement, les gens ont bien plus de considération pour le Premier ministre qu’ils jugent droit et bosseur. Macron ne leur plaît pas trop à cause de son côté « petit coq ». Mais tant qu’y touchera pas à leurs intérêts...
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-Tu peux pas rester de marbre devant une fille qui te plait. Me dis pas que ça te chatouille pas là où je pense.
-Je m’arrange. De toutes les façons, entre elle et moi, nous avons établi une règle : une amitié chaste, propre. Qu’on n’ait pas à rougir de notre comportement. Au moins la confession sert à quelque chose.
-T’es qu’un trouillard ! T’as peur de ta bite ! T’es un petit cureton ! Tu finiras moine pédophile !
Paul se jeta sur son frère et tenta de prendre le dessus pour le châtier. En vain. Comme toujours, Henri retourna très vite la situation et crucifia de ses mains puissantes le petit frère sur le sable. Lui cassa ses lunettes.
-J’te dis, t’es mal parti dans la vie, lança le grand frère en riant.
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De conjuration, la réunion devenait mondaine. Car aucun doute ne traversait l’esprit de tous ces gens : on allait étouffer dans l’œuf le désordre qui montait et qui n’avait qu’un seul but : déstabiliser leur univers.
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