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Commissaire Erik Winter tome 12 sur 12
EAN : 9782264071415
408 pages
10-18 (19/10/2017)
2.68/5   44 notes
Résumé :
Alors que les jours rallongent et que le printemps s'installe à Göteborg, Winter semble enfin retrouver la bonne humeur. Mais la sombre réalité va bientôt le rattraper car, cette année, le réveil après l'interminable hiver sera particulièrement violent.
Un matin très tôt, Winter se retrouve face à un cadavre dont la mort été très brutale : la tête est enfouie dans un sac en plastique et sur son corps est posé un petit bout de carton sur lequel figure une lett... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Douzième aventure du Commissaire Winter (ex- plus jeune commissaire de Suède à 37 ans ) .
Désormais , il a 53 ans et n'est plus aussi fringuant ... Entre son corps fatigué , son acouphène, une légère dépression et l'éloignement géographique de sa petite famille sur la Costa del Sol , notre commissaire ne va pas bien du tout et quand il ne va pas bien , il a tendance à boire d'excellents whiskys et à gamberger .
Dans cette douzième enquête , Winter affronte un tueur qui laisse des lettres peintes sur des morceaux de cartons , à coté des cadavres . Que veut-il leur dire ? Est-ce un nom, un lieu ? Il apparait que les morts se connaissaient , les flics s'oriente vers une vengeance ...
de Göteborg à Stockholm , Winter promène son spleen, hésitant à rompre avec son pays et sa carrière , pour rejoindre sa femme et ses filles en Espagne . Lumière du Nord ou luminosité du Sud , que choisira t-il ?
Plus qu'une enquête policière classique (avec suspens insoutenable, et frissons garantis ) , Ake Edwardson procède par petites touches , comme un peintre , nous laissant des impressions de froid, de chaleur, de pays traversés , de lumières, de mélancolie sur le temps qui passe, sur le couple ...
Une plume impressionniste et poétique qui fait de cet auteur , un artiste qui a vraiment une " pâte " dans le monde du roman policier .
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J'ai déjà lu plusieurs enquêtes du commissaire Winter mais j'ai bien failli abandonner celle-ci en cours de route.
On retrouve Erik Winter à Göteborg, seul, car sa femme et ses filles se sont installées en Espagne et elles lui manquent. Il semble assez dépressif, boit pas mal de whisky et se pose un tas de questions existentielles. Et toutes ces pensées, cette ambiance déteignent sur l'enquête qu'il doit mener.
Cela commence par la découverte d'un cadavre déshabillé qui porte une lettre de l'alphabet sur lui, puis un autre cadavre retrouvé dans la même situation. Erik Winter et son équipe vont alors interroger les proches des victimes mais je me suis ennuyée à mourir dans ce roman !
Les dialogues sont déconcertants, quasi surréalistes, assez absurdes et cela se traîne et on s'ennuie, on s'ennuie.
J'ai persévéré jusqu'à la fin mais ce sera le dernier roman d'Ake Edwardson que je lirai !
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Winter est mal dans sa peau dès le début du roman. Il vit seul à Göteborg et ne supporte pas cette solitude. Il en a marre de son travail de policier. Il boit whisky sur whisky. Il fait de mauvais rêves. Dans trois mois, il pense rejoindre définitivement sa femme et ses deux enfants en Espagne, sur la Costa del Sol. Ceci dit, ce n'est pas une raison suffisante pour que l'auteur nous assomme d'entrée de jeu avec de nombreux dialogues aux répliques très brèves, souvent sans queue ni tête, parfois insipides, toujours lassantes. Pendant ce temps-là, les morts s'accumulent. Avec une lettre tracée à la peinture sur leur cadavre. Aucune piste. On a du mal à accrocher. On se force à continuer à lire.


On retrouve, pour la dernière fois, toute l'équipe de Winter : Bertil Ringmar, Fredrik Halders, Aneta Djanali. Ils ne sont pas en forme, semblent ne pas poser les bonnes questions, maltraitent un peu ceux qu'ils interrogent. On comprend qu'un tueur en série agit dans l'ombre. Qu'il ne choisit sans doute pas ses victimes au hasard. Mais rien ne semble relier ces victimes entre elles. de page en page on est plongé, non pas dans des faits, mais dans les spéculations des uns et des autres. On devine que seule la chance permettra d'identifier le coupable et d'arrêter la série de meurtres. le seul bon côté des choses, c'est qu'on n'entrevoit pas un instant comment ça peut finir. Encore un roman scandinave où l'on comprend que la meilleure façon de traiter la dépression d'un habitant de ces pays nordiques est … d'aller passer ses vacances ou prendre sa retraite en Espagne!
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Je ne me rappelais plus pourquoi je n'avais guère dévoré l'oeuvre de Ake Edwardson !En parcourant les premières pages, j'ai retrouvé cette atmosphère qui ne me convenait pas … un drôle d'individu qui carbure au whisky …. Pour moi, déjà preuve de mauvais goût, un repas uniquement avec ce breuvage ! … une équipe d'enquêteurs qui fonctionne avec des enchaînements de pensée bien loin du rationalisme … qui opère avec un détachement envers les victimes qui peut aller jusqu'au mépris … cet Éric, heureux de naviguer dans le grand monde et regardant les petits gens avec désinvolture !
Douzième et dernier roman concernant l'inspecteur Éric Winter, il semblerait que depuis 2013, il n'est plus été publié.
Et pourtant l'histoire est pourtant bien menée, le suspens dure, dure … l'histoire tient la route, on suit (parfois difficilement je vous l'accorde) les péripéties des uns et des autres,
Mais je crois que la description des différents intervenants ne nous permet pas de nous attacher à leur parcours… trop froide … trop distante… quel dommage !
Petits détails supplémentaires :
Stockholm, surnommée Toc-toc-holm, plutôt drôle, seul un habitant de Göteborg peut se permettre cette plaisanterie !
Göteborg, la ville emblématique qu'affectionne particulièrement l'auteur … il n'y a pas de parc à cet endroit … Marconi, l'inventeur de la radio, méritait peut être un plus bel hommage que ce terrain vague !
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Ce roman est le sixième livres que je lis de Ake Edwardson. Lectures faites dans le désordre. Marconi Park est le douzième de la série du commissaire Winter. Paru en 2013, il serait le dernier de la série.

Erik Winter a 53 ans. Il souffre d'acouphène. Il est dépressif. Il boit beaucoup trop de whisky. Il exerce son activité à Goteborg. Sa femme et ses deux filles vivent en Espagne, au soleil.

Des cadavres d'homme sont retrouvés le pantalon baissé aux genoux, les mains attachées, un sac plastique sur la tête. le cadavre d'une femme est retrouvé un sac plastique sur la tête. Auprès de chaque corps, un morceau de carton (à gâteau) sur lequel est écrit à la peinture noire une lettre de l'alphabet. L'enquête est menée par Winter et ses collègues Ringmar, Halders et Djanali.

Je ne vais pas m'aventurer à essayer de résumer l'enquête. C'est un roman surprenant : le déroulement de l'histoire est complexe, les dialogues parfois étranges. En revanche il semble assez facile de deviner le motif du tueur.

N'ayant pas eu vraiment de plaisir à cette lecture, je crains que c'est la dernière fois que je m'aventure dans un ouvrage de Ake Edwardson.
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critiques presse (1)
Lexpress
14 novembre 2016
Le Suédois Edwardson livre une oeuvre au noir aussi électrisante que grave.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Winter entendait à présent le grondement dans son crâne , il l'avait refoulé toute la matinée , comme il le faisait le plus souvent , mais son acouphène était revenu [...]. Il entendait toutes les mers du monde gronder dans sa tête , chaque vague était une septième vague , de mauvais augure . Il n'y avait pas de refuge . Il n'y en aurait jamais .
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Winter leva son verre de Bruichladdich et huma le parfum d'Islay et de la distillerie ressuscitée . Il était allé sur cette île autrefois , ivre de mer , de tourbe , de vent , de bruyère , de blé et d'eau glacée , un état dans lequel on devrait toujours être , il suffisait de lever un verre , de réserver un voyage , ou de descendre jusqu'à sa plage , où tout était déjà là .
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Winter l'avait souvent vu : les proches des victimes de meurtres n'avaient nulle part où se tourner , puisque le présent était fichu , le passé dévasté et l'avenir désespéré . Le temps ne cicatrisait rien du tout . Jamais .
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" Ce sont les mensonges qui finissent par vous couler , reprit-il . Comme les pierres , là-bas .
- Ce sont les gens , objecta Winter . Ce sont toujours les gens, il n'y a rien d'autre .
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Le salon de thé Ritorno appartenait à une autre dimension : il avait existé avant eux et continuerait à exister après eux . Il en allait ainsi des salons de thé , il n'y avait plus que ça de vrai .
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Videos de Åke Edwardson (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Åke Edwardson
Bande annonce de la série Kommissarie Winter, adaptée de la série littéraire d’Åke Edwardson, le Commissaire Winter est un des personnages les plus connus de la littérature nordique.
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