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EAN : 9782226087553
266 pages
Albin Michel (29/08/1996)
3.25/5   14 notes
Résumé :
C'est dans le cadre merveilleux de Bruges, la Venise du Nord qui a gardé son aspect médiéval, ses canaux, ses vieux quais moussus, son beffroi, que Maxence Van der Meersch a choisi de situer ce roman. Avec le souci de vérité psychologique et l'exactitude dans la peinture des décors qui caractérisent toute son oeuvre, l'auteur de L'Empreinte du dieu, Prix Goncourt 1936, nous offre une histoire simple et poignante. Celle de deux êtres ayant le même goût passionné de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je viens de relire ce roman, paru dans les années 1930. J'ai voulu me rendre compte de la différence de style, la façon de traiter une histoire d'amour avec une histoire d'amour aujourd'hui : "Mirage" de Douglas Kennedy...
Bien sûr le premier écrivain, français, d'une écriture sage, pondérée, décrit avec beaucoup de sensibilité l'histoire d'un couple ,adultérin où la liberté de moeurs était encore considérée comme malvenue.
Bien que les amants soient passionnés, malheureux, je n'ai pas ressenti la violence de leurs sentiments freinés par la religion chrétienne, où la culpabilité s'insinue.
Personnages dignes, bien élevés luttant contre un sort qui les a amenés à enfreindre leur engagement antérieur.
La description de Bruges où se déroule en partie l'action rend très joliment l'atmosphère de brume, avec les canaux les églises , la mélancolie, les cloches qui sonnent comme un rappel à leur conscience.
Si je compare le roman américain, d'aujourd'hui, on voit la différence, c'est normal les moeurs évoluent , agissant sur le comportement des personnages.
Ce couple américain, marié, légitime, reflète bien la modernité : style précipité, où l'argent circule dans toutes les pages, c'est très américain.
C'est une autre histoire dont je dirai peut-être quelques mots plus tard.
Je ne pourrai dire lequel des deux romans a eu ma préférence; mais je crois que malgré mes réserves sur l'écrivain français, c'est ce roman un peu daté que je garderai en mémoire.
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Curieuse de découvrir cet auteur de ma région, je viens d'achever Maria, fille de Flandre et cela n'a pas été le dépaysement auquel je m'attendais!

Du point de vue de l'écriture, j'ai bien apprécié les descriptions précises, pour ne pas dire pointilleuses, de la ville d'Arras, et encore plus de la ville de Bruges. Connaissant assez bien ces deux cités, je peux témoigner que l'auteur sait rendre à merveille l'ambiance qui y règne et que, manifestement, le passage à l'époque actuelle n'a pas altéré la beauté de certaines petites ruelles, béguinage et beffrois...

Pour ce qui est de l'histoire proprement dite, j'avoue qu'il y avait longtemps que je n'avais pas lu de roman dans lequel on me parlait de "chasteté", de "passion charnelle", de "suprême orgueil viril" et de "Faute" avec un grand F pour parler d'adultère!
Cela m'a semblé désuet, voire démodé, pour ne pas dire que c'est une écriture qui a du mal à traverser les années: étonnant pour un auteur qui fut prix Goncourt en 1936, et belle leçon d'humilité face aux succès littéraires qui continuent à se succéder au fil des rentrées: ceux que l'on encense un jour peuvent être complètement à côté de la plaque moins d'un siècle plus tard!
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Je n'ai pas lu Maria fille de Flandre, mais il me souvient que notre professeur de philosophie de terminale, Mr Demange, qu'avec distinction, nous avions surnommé Sam (Sam Demange), ne cessait de railler Maxence van der Meersch, et qu'un jour, dans un accès de colère dont il était coutumier, il s'écria :
"Maxence van der Meersch est un âne !"
Cette phrase revient souvent, lorsque nous nous retrouvons entre anciens du Lycée Alain Fournier de Bourges, et que nous évoquons la personnalité de notre professeur et son aversion maladive pour l'auteur du nord.
En lisant (voir le lien ci-dessous) la chronique de la médiathèque de la porte du Hainaut, sur Maxence et son oeuvre, je me suis décidé, peut-être pour en finir avec cette phrase qui parfois me réveille les nuits de pleine lune et de cauchemars, à lire l'oeuvre de cet auteur dont je ne connaissais que le nom, hurlé à longueur de cours de philo.
Peut-être cela explique-t-il la sale note que j'obtins, dans cette matière, au bac cette année là.
Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Maria fille de Flandre
L'univers qui inspire l'oeuvre de Maxence van der Meersch est celui des brumes du nord. Les personnages sont à l'image de la grisaille ambiante : se contentant de peu, résignés, sans grand avenir…
Tout lecteur soucieux d'oublier cette atmosphère morose devrait donc s'abstenir. Mais il n'empêche que M. van der Meersch a un regard particulièrement affûté sur ces gens du nord, que Brel a su immortaliser avec tant de réalisme et d'affection.
Son récit met en scène de petites gens, sans réelle ambition… en apparence. Car si l'on creuse un peu, si l'on fait sauter la carapace, on devine, chez ces gens simples, Germain, Maria, un désir secret d'une autre vie. C'est un peu Zola, mais avec le déterminisme en moins …
Bien sûr dans cette histoire où tout amour illégitime est frappé du sceau d'adultère, ou péché mortel, on sent la morale chrétienne se hisser vent debout. L'auteur ne saurait renier son idéologie ...
Reste que pour ceux qui aiment le Nord, les descriptions, qu'affectionne l'auteur, sont d'une précision rare : Bruges, la fière flamande, s'exhibe et s'offre à nous, grâce au regard familier et à la plume fidèle de Maxence van der Meersch . Allez-y rien que pour ça.
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Un ecrivain qui merite d'etre plus connu car il possede un reel talent d'écrivain et il a la capacité de bien conter les histoires.Ce livre est un bon point d'entree pour decouvrir l'oeuvre de l'auteur.L'histoire n'a pas trop vieillie et les personnages sont attachants.
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La maison dans la dune (1988), extrait.
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