Marylin Monroe.
Enquête sur un assassinat
Don WOLFE
Dimanche 5 aôut 1962.
04h25 au commissariat de police de west Los Angeles.
Un appel entrant pour signaler la mort de Marylin Monroe par suicide.
Comment croire à l'hypothèse du suicide quand le cadavre est découvert sur le ventre, la tête dans l'oreiller, les bras le long du corps et les jambes parallèles ?
Quand il n'y a pas un seul récipient contenant un liquide pour avaler les 80 comprimés ?
Quand la morte a un combiné de téléphone dans la main alors que sa gouvernante occupe la chambre d'à côté ?
Quand cette même gouvernante est occupée par une 3 ème lessive à 5h du matin ?
Et qu'elle, le médecin et le psychiatre donnent la même version, les mêmes horaires... au mot près ?
Don Wolfe s'est penché sur les comptes rendus médicaux, les constatations policières, les entretiens avec l'entourage, les formulaires d'autopsie, les procès verbaux et les documents officiels de justice.
Pour ceux qui n'ont pas mystérieusement disparu !
Pour en arriver à la conclusion que Marylin Monroe n'a pas pu se suicider.
Une enquête qui semble honnête car l'auteur n'a pas de conflit d'intérêt ni avec la famille Kennedy ni avec la famille Monroe.
Un secret d'état très (trop) bien gardé même si en connaissant un minimum de ce drame nous ne sommes pas dupes...
On apprend beaucoup dans ce livre et sur tout le monde...
•Le procès de Marylin contre la
Twentieth Century Fox, qu'elle gagna ce qui lui permit de montrer sa propre agence Marylin Monroe Productions mais qui lui coûta tellement en contre partie avec la Fox.
Un cadeau empoisonné que lui firent les Kennedy.
•Le procès du gouvernement américain contre
Arthur Miller pour ses activités communistes, pour lequel il sera condamné car il refusa de donner des noms mais il n'exécuta jamais sa peine.
Marylin alors épouse d'Arthur à ce moment fut une victime collatérale puisqu'elle fut fichée et sur écoute sur ordre du ministre de la justice du moment... Robert Kennedy.
Un livre passionnant et révoltant. Une personne fragile contre une famille puissante.
Pauvre Marylin...