je l'ai lu et j'ai fait la méthode jusqu'au bout (8 semaines) je suis débutante dans cette matière même si je fais du yoga régulièrement et qu'il y en a un peu. alors ce que je peux en dire c'est que c'est pas aussi simple qu'il y parait et trouver du temps pour ça n'est pas évident non plus, mais ça vaut le coup de le tenter, ça t'oblige à te recentrer sur toi, tes sensations, ton corps etc... je peux pas dire que ça a changé ma vie et je crois pas qu'il faut attendre un "déclic", enfin pour moi ça a pas été le cas. je peux dire juste que j'ai pris conscience (pleine conscience lol) que je faisais beaucoup de choses en pensant à d'autres et que je pensais gagner du temps en faisant ça. Je reconnais que lorsque tu fais les choses en pleine conscience, en étant à ce que tu fais, d'abord tu les apprécie plus et en plus c'est la que tu gagnes du temps, laisser son esprit gambader en permanence nous fait perdre un temps fou en fait. J'aurai jamais cru raisonner comme ça un jour croyez moi. alors même si je suis pas devenue une super "méditante" j'en ai tiré de bonnes choses qui ont améliorer mon quotidien et je fais encore "les 3 minutes de méditation" tous les jours, pour garder mes acquis et parce que je sens que ça me fait du bien tout simplement.
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L'acceptation de nos difficultés en pleine conscience agit à deux niveaux. D'abord, elle rompt le premier maillon dans la chaîne qui mène à la spirale descendante. En acceptant nos pensées, nos sentiments, nos émotions et nos sensations physiques négatifs, en admettant simplement leur présence, on empêche la mise en place de mécanismes d'aversion automatiques de l'esprit. En évitant de s'engager dans la spirale descendante, on diminue peu à peu son élan. En le faisant dès le départ, sur les premiers tours de spirale, [...], on lui ôte l'élan nécessaire pour s'alimenter, et elle se dissipe elle-même.
Il est important de vous ouvrir à l'empathie, parce que cette émotion douce-amère fait naître la compassion, pour vous-même et pour les autres. Et la compassion - en particulier pour vous-même - est primordiale. Elle désamorce vos autocritiques permanentes. Elle aide à relativiser les choses et à vous détourner de vos ruminations. Vous découvrirez que l'énergie que celles-ci vous prenaient peut servir à vous traiter, vous et le monde, avec davantage de générosité.
L'autre raison qui plaide pour l'acceptation en pleine conscience de nos difficultés est qu'elle permet de mettre à l'épreuve la véracité de nos pensées. Prenez la pensée suivante : « Je ne tiens pas le coup, je vais hurler ». Si vous observez votre réaction à cette pensée, que vous sentez concrètement les muscles de vos épaules ou de votre ventre se contracter avant que ces sensations n'aient pu disparaître, vous constaterez plus clairement que c'est la peur, et non un fait. Vous avez tenu le coup ; vous n'avez pas hurlé. C'était une peur violente, mais en aucun cas un fait. Confronter ses pensées avec la réalité est un puissant antidote contre la négativité sous toutes ses formes.
L'exercice de gratitude des dix doigts : Vous pouvez effectuer cet exercice pour développer une attention positive aux petites choses de la vie. Une fois par jour, pensez à dix choses qui vous inspirent un sentiment de reconnaissance, en les comptant sur vos doigts. Il est important d'aller jusqu'à dix, même si vous avez du mal à en trouver plus de 3 ou 4 ! C'est précisément le but de l'exercice : vous faire prendre conscience de petits événements positifs de la journée auxquels vous n'attachiez pas d'importance.
[...] Par conséquent, des événements envisagés par l'esprit peuvent prendre une forme très différente de toute réalité objective, et varier considérablement d'un individu à un autre. On ne voit pas le monde tel qu'il est, mais tel que nous sommes, nous.
The Science of Mindfulness (en anglais)