Voici un petit livre fort sympathique qui nous plonge, via de courts essais de spécialistes, dans l'histoire , au combien fabuleuse, des faits de mer à travers les âges. « Mémoires de la mer » aborde un grand nombre de sujets, de la découverte de nouveaux mondes aux navires de guerre, de la politique maritime aux constructions navales modernes, en passant, bien sûr, par les grands noms de navigateurs et de bâtiments mémorables.
Évidemment la période concernée et l'ampleur de la thématique imposent des articles plutôt courts et une sélection rigoureuse, qui laissent de fait le lecteur sur sa faim.
Mais cette belle introduction, par sa palette, donne envie de se plonger plus avant dans les belles, ou cruelles, heures de l'aventure sur les mers.
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Je reçois ce jour ce beau livre commandé, devenu rare et vendu à des prix excessifs sur certains sites. J ai la chance de l'avoir acquis d'occasion. Un ouvrage magnifique qui dresse un travail de recherche colossal et érudit de 5 siècles d'aventures maritimes. Cartes, documents, photos, tableaux, gravures, aquarelles. Un livre pour les amoureux de la mer et du monde maritime de la navigation. Je suis ravie.
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finalement je le lirai pas c'est des tout petits extraits d'une page ou deux et la séléction n'en est pas très intéressante
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Son refus de revenir vers « l'Europe et ses faux dieux » est riche de significations. Il a compris, dans son périple en osmose avec les éléments, que le monde moderne détruit notre planète, piétine l'âme de l'homme. Notre fonction sur terre, estime-t-il, est de participer à la création du monde, d’œuvrer dans le gigantesque combat de l'Intelligence contre l'Imbécillité. Bénéficiant de son aura de marin hors du commun, Moitissier milite pour la désescalade nucléaire et préconise la plantation, dans les villes et les villages, d'arbres fruitiers à la disposition de tous, symboles de partage et de générosité. Il s'installe dans un atoll des Tuamotu, vit avec sa famille en contact intime avec la nature, espérant par son exemple encourager les Pomotus à mieux gérer les ressources de leurs îles. Il conseille l'enseignement des caractères chinois, moyen de communication universel. Malgré l'incompréhension, les échecs, la difficulté à vaincre l'apathie et la routine, il ne se décourage jamais, y gagne le surnom que lui donnent les Polynésiens, Tamata, qui signifie « essayer ».
Ce sera le titre du livre qu'il publiera peu avant sa mort, survenue le 16 juin 1994, Tamata et l'Alliance, message de fraternité où, enfin en paix avec lui-même, il délivre cet ultime enseignement : « On ne se trompe jamais en pardonnant. »
Comment cette petite femme-là a-t-elle pu côtoyer si longtemps les marins ? Anita Conti disait avec coquetterie qu'elle n'était pas « un garçon manqué, mais une fille bien réussie » ! Elle avait quitté le confort d'une vie tranquille pour quelque chose de « mieux que soi » : la mer. Son secret : s'appliquer à ne jamais avoir faim, ne jamais avoir soif, ne jamais avoir froid ou chaud... Et garder toujours la passion pour le large, là où, écrivait-elle, « chaînes ou cordages font des ballets aussi gracieux qu'une ballerine suspendue dans le vent ».
Adopté par la marine puis rapidement décliné et commercialisé, le scaphandre Cousteau-Gagnan rencontre un succès international. Il ouvre définitivement au grand public le « monde du silence », réservé jusque-là à quelques professionnels ou extravagants passionnés. Grâce à lui, chacun peut désormais nager à l'égal des poissons, palmes aux pieds et bouteille au dos, libre.
"Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil"
Arthur Rimbaud