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EAN : 9782267032383
375 pages
Christian Bourgois Editeur (02/02/2017)
3.56/5   18 notes
Résumé :
Juliet Nicolson vient d'une famille dans laquelle écrire son histoire est, depuis toujours, une tradition. Appartenant à l'aristocratie anglaise éclairée, son arrière-grand-mère, Victoria Sackville-West, a laissé derrière elle une grande quantité de journaux intimes. Sa grand-mère, Vita Sackville-West a publié de nombreux livres sur la famille, et son père, Nigel Nicolson, est l'auteur de Portrait d'un mariage.
S'inspirant de la tradition familiale, c'est so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Juliet Nicolson nous plonge dans le passé des femmes de sa famille sur sept générations, au tout départ on y découvre la vie de Pépita (la grand-mère de sa grand-mère) qui fut élevé par une mère possessive, protectrice quand elle se retrouva orpheline de père.
D'une vie pauvre on découvre la volonté et la force de sortir de cette vie pour une vie plus riche, indépendante et c'est ainsi que les générations suivantes de filles poursuivront la quête de l'argent mais surtout de l'élévation sociale, en épousant des hommes à titres si possible. Pourtant la vie n'a pas toujours été facile comme elles l'espéraient.
L'auteur raconte avec simplicité, sans jugements la vie de ses ancêtres femmes. Je pense que l'écriture, se plonger dans le passé des femmes de sa famille lui a permis de se sauver d'elle-même de briser et comprendre le cycle que reproduisait inconsciemment celles-ci jusqu'à s'en délivrer.
Je ne suis pas une fan de livre biographique, mais j'avoue que j'ai beaucoup aimé ce livre qui se lit très bien, ne connaissant par l'auteur, je me suis plongé dans cette lecture comme si je lisais un roman.
Je tiens à remercier Babélio et les éditions Christian BOURGEOIS de m'avoir permise de découvrir ce livre dans le cadre de Masse Critique.
Un livre que je conseillerai à toutes les femmes car au delà de l'aspect biographique il nous permet de nous questionner sur notre vécu familiale ou nous pouvons constater que l'on reproduit parfois les peurs, les erreurs, les espoirs etc.. de nos mères, et non pas juste aux personnes qui aiment lire les autobiographies.
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Merci à BABELIO et aux éditions Christian BOURGEOIS éditeur de m'avoir fait parvenir cet ouvrage dans le cadre de MASSE CRITIQUE.

Juliet Nicolson nous livre ses mémoires et c'est avec sensibilité et bienveillance qu'elle nous parle plus particulièrement, des femmes de sa famille. L'auteur commence son récit avec Pépita DURAN en 1830, son arrière - arrière grand-mère et se termine en 2013 avec Imogen qui est sa petite-fille.
C'est un monde de privilège qui nous est décrit, en tout cas de privilège financier. On pourrait imaginer qu'avec un tel atout la vie des ces femmes serait simple et paisible mais il n'est en rien. L'époque, certains choix plus osés que l'environnement ne le permet, font que la vie des aïeules de Juliet Nicholson n'a pas été un long fleuve tranquille. C'est aussi et surtout une famille d'écrivain.
Mais ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant au-delà du récit de ces vies, c'est la filiation mère-fille et ce que l'on peut transmettre à ces enfants, à quel point le passé de notre parent peut déjà laisser des marques dans notre avenir. Je trouve que l'auteur explique très bien ce cheminement.
A ceux qui aiment les biographies, à ceux qui veulent être immergés au début du XXe siècle, à ceux qui ont besoin de comprendre le sens de la transmission familiale, à tous ceux-là, ce livre est pour vous.
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L' histoire d'une famille pas banale, excentrique, surprenante. Terriblement aristocratique et terriblement populaire, avec des fantômes et des demeures qui vous hantent. le titre original est très révélateur " une maison pleine de filles" ...
Il était une fois Pépita, une danseuse espagnole de Malaga, qui séduisit un riche anglais, Lionel SACKVILLE-WEST. le couple, amoureux passionné,eu de nombreux enfants, hors mariage, mais Pépita s'épuisa avec les nombreuses grossesses.
Sa fille, Victoria, fut la reine de Washington, auprès de son père, Lionel, ambassadeur du Royaume Uni et épouse un Lionel SACKVILLE-WEST, le jeune, tomba amoureuse de lui, et aussi de Knole, la demeure familiale anglaise. Victoria mis au monde, Vita et après la naissance difficile, ne voulut plus être touchée par son époux. Lionel, le jeune, trouva d'autres partenaires tandis que Victoria se consacrait totalement à sa fille et à Knole avant de sombrer dans la démence sénile. le domaine de Knole fut vendu, mais Vita ne l'oublia jamais et fit de Sissinghurt, son "enfant de pierre et de fleurs" avec son époux Harold Nicolson. Vita, qui comme ses ancêtres, thésaurisait les souvenirs de famille : courriers, vêtements, livres ... Vita qui fut une femme très libre de son temps, amante de Virginia WOOLF et image d'Orlando, le roman de cet auteur qui lui est dédié.
Une histoire de famille qui va jusqu'à nos jours, une histoire de femmes et leurs relations fortes parfois leurs mères, leurs pères, leurs difficultés à accomplir leurs rèves. Juliet NICOLSON est la petite fille de Vita et elle raconte avec beaucoup de grâce, de tristesse et de simplicité, l'évolution de la vie des femmes de l'Angleterre Victorienne à nos jours via celles de son étonnante famille.
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J'ai choisi cet ouvrage dans le cadre de la dernière opération masse critique. La raison est la suivante j'apprécie les histoire de famille sur plusieurs génération et en plus Juliet Nicolson est la descendante de la célèbre femme excentrique Vita Sackville- West (romancière et elle fut l'amie de Virginia Woolf). Elle nous offre un livre de mémoire et de transmission. Elle dresse les portraits de sept femmes aux privilèges parfois lourd à porter.

La première étant Pépita Duran, une danseuse espagnole (1830-1871) sa fille Victoria et Vita la petite fille de Pépita sont des femmes a fort tempérament et elle termine son ouvrage en 2013 avec sa petit fille Imogen. Elle évoque aussi son père Nigel Nicolson, l'auteur de " Portrait d'un mariage". Juliet a été très complice et proche de son père, alors qu'elle a été plus distante avec sa mère Philippa.

J'ai été moyennement conquise par cet ouvrage au vu de mes attentes voir plus haut. J'y ai trouvé aucune émotion, il ne me reste pas grand chose de cette histoire familiale quelques jours après avoir lu cet ouvrage. Peut-être que je ne l'ai pas lu au bon moment ? Peut-être que je suis passée à côté d'un livre fort intéressant ? Peut -être à relire un jour ?

Il ne me reste plus qu'à lire Orlando de Virginia Woolf, roman dédié à la poétesse Vita Sackville-West
Lien : https://livresdemalice.blogs..
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critiques presse (1)
Telerama
08 février 2017
En dressant le portrait des femmes de sa famille, l'écrivaine raconte en creux, avec tendresse mais sans mièvrerie, leurs combats pour exister.
Lire la critique sur le site : Telerama

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