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Editions Il est Midi (Autre)
EAN : 9782491689841
92 pages
AFNIL (29/06/2022)
5/5   2 notes
Résumé :
J'ai pensé donner à ce livre le titre "les choses de la vie" en référence au film de Claude Sautet que j’adore, car il raconte comme mes écrits la vie avec simplicité.
Mais au final j'ai choisi " Mes 30 gourmandises" car j'affectionne particulièrement ce mot aux consonances qui invitent à la volupté, au plaisir… celui de lire.
Ces 30 histoires ont pour mission de vous inviter à une lecture aux fins insoupçonnées ou inattendues.
J'espère que cela... >Voir plus
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le soleil réapparaît et commence presque à lui brûler la peau mais la brûlure est supportable et envahit son corps, lui aussi a besoin de se réchauffer et de renaître. Le printemps, cette saison de transition est comme une perfusion dont on choisit le débit.
Il s’étire, met devant son œil ses doigts fermés en cercle comme pour imiter une jumelle et observe les oiseaux qui volent au-dessus de sa tête. Les nids sont faits il en a vu plusieurs dans les branches en venant, les feuilles des arbres sont encore timides et laissent à découvert ses nouveaux logements. Il sort de sa besace un carnet à dessin et une valisette de feutres et crayons en tout genre. Faire des croquis, pour immortaliser ses balades est une habitude, et puis c’est un fin observateur tout le monde s’étonne des détails qu’il pose sur papier. La couleur d’un plumage, le détail d’une aile, le pelage luisant du mulot… il fait l’admiration de tous.
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Le brouillard était tombé comme du sucre glace en suspension. On n’y voyait rien à cinq mètres pourtant ses yeux à elle perçaient ce paravent cotonneux et elle distinguait tous les détails. Ses yeux s’étaient habitués, plus besoin de plisser les paupières comme au début. Elle pouvait raconter avec une parfaite description les immeubles à quelques mètres, les arbres autour et ceux qui longeaient le fleuve un peu plus loin. Elle en a passé des heures devant cette fenêtre. Au départ le regard était vide et désespéré puis avec les jours, les semaines et les mois, elle a commencé à montrer de l’intérêt pour ce qui se passait à l’extérieur. Cela devenait plus intéressant qu’à l’intérieur. L’endroit se faisait étroit et irrespirable. Ses yeux devenaient ses poumons et les barreaux elle ne les voyait plus tellement ils faisaient partie du décor. Pour passer le temps, elle attendait que le temps passe.
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Son trip à elle c’est de monter dans un train au hasard et de partir vers l’inconnu, sans but précis, quelques jours à l’aventure comme elle se plaît à le dire. Toujours une petite valise de prête pour quand elle ressent le besoin de voyage, quand elle ressent cette envie de liberté. Elle part à la gare Montparnasse et prend un billet pour le premier train en partance. Arrivée sur place, elle prend une chambre dans un petit hôtel sans prétention, accueillant et des fois même atypique et s’y pose quelques nuits.
Malgré son souhait d’exil de temps en temps, comme une fuite, comme une envie de solitude, elle a ce don d’attirer les gens à elle et à la fin de ses périples ne se retrouve jamais seule. Partout où elle a séjourné il y a maintenant une connaissance, une amie ou un amant.
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La liberté n’est pas synonyme de privation alors elle se balance pour espérer ressentir cette sensation de mouvement qu’on lui a retiré. Comme les aiguilles de la pendule, elle égrène les minutes en imaginant se promener à l’extérieur, effleurer l’herbe à l’odeur oubliée quand elle est fraîchement tondue, sentir la fraîcheur de l’eau sur son corps quand elle plongeait dans la rivière à la recherche de galets plats pour faire des ricochets, entendre le bruit des klaxons et des passants qui rient dans la rue. Mais tout ceci ne sont que des souvenirs qui s’éloignent, s’amenuisent et elle résiste pour ne pas qu’ils s’éteignent. Sa voix aussi est en voie d’extinction, normal à qui parler quand on est seule la plupart du temps.
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C'est la fin de la journée...la fatigue se fait sentir. Son léger parfum diffuse encore un peu de suavité et avec le peu d'énergie qu'il lui reste elle se déshabille lentement, chaque couche tombant sur le sol avec délicatesse. Pareil à de la soie, sa parure fine, légère et colorée car c'est l'été, finira entassée sur le coin de la table. Elle a soif, il fait encore chaud en ce début de soirée et l'eau du bain lui paraît bien tiède. La journée fût éreintante, elle est restée au soleil une bonne partie de la journée à faire son travail. Elle est décoratrice éphémère, elle enjolive un lieu pour quelques jours voire quelques heures. Connue et adulée quelquefois piquante… on la demande partout.
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