AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Maxime Jourdan (Éditeur scientifique)
EAN : 9782707164865
720 pages
La Découverte (28/04/2011)
4.33/5   3 notes
Résumé :

Parus entre 1908 et 1914 dans les célèbres Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy, Mes cahiers rouges - ici reproduits, pour la première fois, dans leur intégralité - constituent un classique de la littérature communarde. Durant l'Année terrible (1871), leur auteur, Maxime Vuillaume, fut constamment aux premières loges, tantôt comme spectateur, le plus souvent comme protagoniste. Engagé volontaire d... >Voir plus
Que lire après Mes cahiers rouges : Souvenirs de la communeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l'un des trois grands principes de la République française, la fraternité, décrète : article unique – La colonne Vendôme sera démolie. »

Cette colonne fut de nouveau érigée aux frais (partiel) du peintre Gustave Courbet qui en avait demandé le déboulonnage en septembre 1870 et qui avait participé à la Commune.

L'horrible Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, dont la construction fut décrétée par une loi votée par l'Assemblée nationale en juillet 1873 dans la cadre d'un nouvel « ordre moral » et pour « expier les crimes des communards » défigure toujours Paris et la mémoire des fusillé-e-s, des exilé-e-s, du peuple parisien.

Contre l'histoire des vainqueurs, le révisionnisme et la défiguration du passé par l'État, il n'y aura jamais assez de réédition de témoignages. Qui furent les communard-e-s, que fit la Commune ? Quelles furent les exactions de l'ordre réuni de l'Église et de l'Armée ?

Les cahiers de Maxime Vuillaume, parus entre 1908 et 1914, sont un témoignage de premier plan sur « l'opposition tumultueuse au Second empire décadent, le siège de Paris, cette fraternelle utopie que fut la commune de 1871, avec ses joies, son allégresse, ses déboires et ses désillusions. Des pages plus sombres également : la brutalité et la férocité de la répression, la proscription et son lot de souffrances, le retour des exilés et la nostalgie d'un espoir assassiné. » (Quatrième page de couverture).
Commenter  J’apprécie          60


critiques presse (1)
Liberation
01 juillet 2011
Vuillaume, incontestablement, poursuit un grand dessein. Il veut restituer la «vérité» des faits, surtout lorsque ceux-ci sont disputés. Il raconte donc non seulement ce qu’il a vu et vécu, mais il traque les documents, sollicite les témoins, revisite les lieux.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l’un des trois grands principes de la République française, la fraternité, décrète : article unique – La colonne Vendôme sera démolie
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : CommuneVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Autres livres de Maxime Vuillaume (1) Voir plus

Lecteurs (25) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3173 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}