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EAN : 9782958071271
256 pages
STUDIOFACT (06/10/2022)
4.14/5   18 notes
Résumé :
« Ce livre m'a bouleversée. Il m'a fait l'effet d'une bombe.
Il dit le combat d'une femme contre ses démons intérieurs, mais aussi sa capacité de se relever, de voir la lumière, et surtout d'être libre et puissante. »
Léa Salamé

Le jour où Flora Nicol a été victime d'un viol, elle a anesthésié la douleur à coups de somnifères. Ce jour-là a débuté sa dépendance aux médicaments, puis aux drogues. Ce livre est le récit de sa première tentat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Dimanche. {LECTURE 2023/9} Je termine "Mes lettres de cachets" de @floranicol aux éditions @studiofact.editions, une découverte grâce à @thebooktrotteuses .

Flora Nicol s'est anesthésiée à dose de comprimés de toute sorte pour la conduire à l'oubli d'elle même, de sa douleur et de son traumatisme. Avec le temps, la dépendance a pris toute la place pour endormir ce corps violé et continuer à suvivre. le livre débute avec son chemin cabossé et sinueux vers la liberté, vers l'abstinence que l'on va suivre avec elle, de rencontre en rencontre.

J'ai énormément aimé ce récit. Honnête, réel, juste mais aussi sensible et émotif. J'ai aimé la plume, j'ai été touchée par la détresse de l'auteur, par ces mots et son combat. Un livre qui vous prends par la main pour accompagner dans les méandres du sevrage.

Bref, une belle découverte d'un récit d'une renaissance.

Merci.

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Flora, de retour de soirée très agréable, se fait violer dans son parking. Ce soir là, sa vie bascule dans la dépendance.

Celle aux médicaments puis aux drogues.

Dans ce récit, Flora nous raconte son parcours à L'albatros, centre de désintoxication avec un programme de 21 jours.

Elle va y rencontrer d'autres dépendants à toute sorte de produits, dépendants avec lesquels au final une entraide va se créer.

J'ai été surprise par cette lecture car certains noms de médicaments me parlent énormément. J'ai pris des benzodiazépines et anti-dépresseurs pendant plusieurs années. J'ai tout arrêté fin novembre 2022. En vain...

L'arrêt du benzodiazépine a été très difficile et il n'a été que de courte durée puisque j'en reprends depuis 2 mois.

Le besoin de cette béquille pour passer un semblant de bonne journée ou de bonne nuit...

Flora nous décrit son parcours de désintoxication tout en transparence, une mise à nu volontaire cette fois (vous comprendrez en lisant ce roman). L'entraide entre les "malades", l'absence de soutien des professionnels de santé, la peur du "dehors"...

Un témoignage bouleversant même s'il m'a manqué un petit quelque chose dans cette lecture.

Merci @floranicol et @thebooktrotteuses pour ce voyage qui ne peut que nous interpeller.
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#Chronique : Mes lettres de cachets de Flora Nicol ➡ ❤❤❤ ½/5
Éditions Studiofact
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EXTRAIT :
" le bonheur ne se conjugue pas au verbe avoir. Car la grammaire, elle, est raisonnable. "
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MA CHRONIQUE :
J'ai entendu parler de ce livre dans l'émission présentée par Léa Salamé le samedi soir sur France 2 : Quelle époque ! Flora Nicol était présente pour présenter son livre Mes lettres de cachets et son témoignage m'a bouleversée. Je me suis procuré son récit la semaine suivante et je l'ai lu dans la foulée.
Flora Nicol est une journaliste de 44 ans, qui se livre avec énormément de courage sur un fait qui a bouleversé sa vie. Son témoignage extrêmement fort nous est confié avec dignité et honnêteté.
Tout commence lorsqu'elle rentre dans un centre de désintoxication. Accro aux médicaments, elle souhaite s'en sortir pour ses deux filles et son mari. Elle y fait des rencontres, je pense même pouvoir dire qu'elle se fait dans ce lieu des amis et c'est, je crois, ce qui va l'aider à mettre des mots sur son mal-être.
LA SUITE SUR LE BLOG
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POUR LIRE L'INTEGRALITE DE MON BILLET, C'EST ICI : https://www.leslecturesdelily.com/2022/12/mes-lettres-de-cachets-12-ecrit-par.html#more
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RESUME :
En commentaire
Lien : https://www.leslecturesdelil..
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Le jour où Flora a été victime d'un viol, elle as anesthésié la douleur à coups de somnifères. Elle nous livre le récit de sa première désintoxication.

C'est un récit touchant, honnête qui décris tres précisément le séjour dans un institut où on essaye de se désintoxiquer, je trouve ça bien, que plusieurs personnes parlent de leurs parcours.

C'était intéressant mais j'ai trouver cela un peu rébarbatif, j'aurais aimer qu'elle rentre dans le sujet plus en profondeur, en savoir plus sur l'après.

Cela reste un récit qui m'as profondément émue, son courage, sa ténacité est admiratif, et surtout ne vouloir prendre aucun palliatif.

Les passages sur le viol sont assez difficiles mais l'autrice indique les pages, si vous souhaitez les éviter, je pense que pour bien comprendre son parcours faut lire ces pages, mais si c'est très dur.
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Alors le concept est vraiment bon. Suivre ainsi l'auteur dans sa toute première cure de désintox ', c'était très intéressant médicalement parlant, mais surtout du point de vue humain. On y découvre des profils tous très différents et les clichés se mêlent entre eux pour former une grande équipe de malades qui veulent tous, plus ou moins, guérir. le problème est autre pour moi, comparé à ses “collègues” de cure, l'autrice vient d'un milieu bourgeois où la drogue ne se pique pas. de temps à autre, son regard prend des allures d'essai anthropologique qui m'a assez dérangé. Sans compter les nombreuses citations d'hommes problématiques présents dans le livre. (Céline, on parle de toi).
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je rangeais donc à tort dans la liste des légendes urbaines les affirmations de circulation de drogue dans les cures de désintoxication. Un canular comme le serait l'échange sous le manteau de Kinder Buenos dans une cure de thalasso amaigrissante.
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L'égocentrisme est générateur de mal-être. Plus on est égocentré, plus on est déprimé.
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La cigarette est la seule drogue tolérée, alors je décide de recommencer à fumer, d’autant que cela me permet de rester au contact des autres. Entre les repas et les activités, c’est dans le jardin-couloir que se réunissent les recrues, bravant le froid et la pluie de novembre pour s’adonner à la clope. La nicotine donc, comme toute « bonne drogue », permet de faciliter les échanges.
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J’ai « tout pour être heureuse », comme on dit benoîtement. Pourtant ce « tout » n’est qu’apparences. Disposer d’avoirs à volonté chez Cupidon, le banquier ou la statue de la liberté serait la garantie du bonheur, ce désert de la déprime. Le bonheur ne se conjugue pas au verbe avoir. Car la grammaire, elle, est raisonnable.
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Dans la société des hommes, on vous accueille en vous proposant un verre. Au royaume des sobres, on s'assure que vous n'en avez pas bu. On donne son nom, puis on souffle dans le ballon. L'alcool n'étant pas mon poison de prédilection, je peux vogue, une dernière fois, en toute discrétion.
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