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Commissaire Michael Ohayon tome 4 sur 6

Laurence Sendrowicz (Traducteur)
EAN : 9782070339228
640 pages
Gallimard (21/06/2007)
3.48/5   28 notes
Résumé :
C'est à propos d'un bébé abandonné que Michaël Ohayon, le policier israélien héros des précédents romans de Batya Gour, rencontre Nita Van Helden, sa jeune voisine violoncelliste.
Pris du désir d'adopter cet enfant, il voudrait former avec elle un couple fictif. Ainsi découvre-t-il la famille Van Helden. Une famille de mélomanes illustrée par Théo, directeur de l'orchestre philharmonique de Jérusalem, admirateur de Wagner, et son frère Gabriel, un homosexuel ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dans ce quatrième tome qui se passe cette fois-ci dans le milieu de la musique classique, le commissaire Michaël Ohayon est de retour au travail après deux ans d'absence, ayant pris un temps d'arrêt pour retourner aux études. Alors qu'il se trouve seul chez-lui et qu'il s'apprête, perdu dans ses pensées, à écouter la symphonie no 1 de Brahms, il entend un bruit qui le fait sortir de son appartement, et il découvre, dans une boite en carton, un bébé abandonné. N'ayant rien pour s'occuper de la petite, il sollicite l'aide d'une voisine, Nita, qui a un fils du même âge qu'elle élève seule. Musicienne de profession, elle est la soeur du célèbre chef d'orchestre Théo van Helden. Ohayon s'entiche du bébé et ayant vu son fils quitter depuis peu la maison, il se met en tête de l'adopter, avec l'aide de Nita avec laquelle il formerait un couple fictif... Mais voilà que le père de cette dernière est assassiné, et que surviennent d'autres événements qui vont mettre à mal un projet pour lequel il n'a pas beaucoup d'appui, particulièrement auprès de ses collègues qui le trouvent par trop émotif, et impliqué auprès des protagonistes de l'affaire. Après Meurtre au kibboutz, on revient à une enquête policière plus traditionnelle, et j'ai pris plaisir à voir Ohayon renouer avec ses collègues de Jérusalem. L'écriture est fluide, les propos sur les oeuvres et les compositeurs sont très intéressants, la psychologie des personnages aussi, mais le rythme est inégal, à l'image on dirait des processus internes de l'enquêteur, et plus d'une fois j'ai eu l'impression que je n'en viendrais jamais à bout. Cela n'en fait pas moins un roman policier de très bonne facture.
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Un gros livre de Batya Gour qui conjugue autour du personnage central de Michaël Ohayon une intrigue policière, une obsession de paternité et une histoire d'amour. le mélange des genres n'est pas toujours heureux et le rythme de l'ouvrage en pâtit.
La famille van Helden ne vit que par et dans la musique. le père, Félix, a longtemps tenu une boutique d'instruments de musique très réputée. L'aîné des fils, Théo, est le directeur de l'orchestre philharmonique de Jérusalem et poursuit une carrière internationale de chef d'orchestre. Gabriel, son frère, est un passionné de musique baroque et essaie de mettre en place un orchestre afin de promouvoir cette musique auprès du grand public. Quant à Nita, la dernière enfant de Félix, elle est violoncelliste.
Michaël Ohayon fait la connaissance de Nita, sa voisine, en recueillant un soir de fête, un bébé abandonné dans une dépendance de son immeuble. Aussitôt une idée s'impose à lui : adopter l'enfant en formant un couple fictif avec Nita. Bien des obstacles s'opposent à la réalisation de ce projet fou, les services sociaux ne voient pas d'un bon oeil un homme aussi absorbé par son métier postuler à l'adoption. Par ailleurs, la supercherie du faux couple est assez rapidement éventée. Mais, plus que tout, c'est le meurtre de Félix, puis de Gabriel qui mettront fin au rêve de Michaël.
Bien que mêlé à la vie des van Helden, l'inspecteur Ohayon parvient à se faire confier l'enquête sous haute surveillance. La passion de la musique peut-elle conduire un individu jusqu'au meurtre ? Alors que Nita sombre peu à peu dans la dépression après le meurtre de Gabriel, Ohayon s'enfonce peu à peu dans l'univers de musiciens où la jalousie, l'appétit de reconnaissance, la soif de gloire peuvent mener à la folie.
Il y a des pages très intéressantes sur la musique et sur la pratique instrumentale. Les personnages sont complexes et finement dessinés, ainsi Izy Mashiah le compagnon de Gabriel. Cependant, les descriptions interminables des tourments des personnages, les angoisses qui les minent, l'état cafardeux d'Ohayon, tout cela alourdit le roman au point de le rendre indigeste. Batya Gour, fine observatrice, habile à débusquer les travers de ses contemporains, n'est pas très à l'aise sur le terrain de l'humour. Ses personnages en manquent, mais de là à plonger le lecteur dans la déprime ! Une seule scène du livre échappe à la pesanteur d'un récit miné par une tristesse sans fond : la visite de l'inspecteur Ohayon au professeur de violon de Théo et Gabriel, Dora Zakheim.
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Michaël est inspecteur de police à tendance dépressive. Il découvre dans le local poubelle de son immeuble un bébé, une toute petite fille, qu'il se met en tête d'adopter, en toute illégalité Il demande alors l'aide de sa jeune voisine, Nita, une violoncelliste tout aussi paumée que lui, jeune mère isolée d'un nourrisson. Autour de ces deux enfants, Michaël et Nita se lient d'amitié. Mais alors qu'elle donne un concert, le père de la jeune femme est assassiné...Michaël va devoir reprendre son rôle de policier, et affronter la vérité: son rêve d'adoption est impossible et la famille de Nita semble cacher de sombres secrets.
Roman policier très bizarre, oscillant entre comédie familiale, drame, thriller, roman noir, sans vraiment choisir son camp. Il en résulte un roman un peu brouillon, un peu long, qu'on ne lâche pas malgré tout, mais qu'on est content d'avoir fini.
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Sur fond d'une enquête policière de haute volée la découverte quasi ethnologique d'un Israël différent où les rapports entre Israéliens de différentes origines se percutent.
Le commissaire Michaël Ohayon de plus en plus attachant et humain.
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A Jérusalem, à la veille du nouvel an juif, le commissaire Ohayon s'apprête à fêter seul cette fête (il est déprimé, sans affectation dans la police en ce moment) quand il entend les pleurs d'un nourrisson. Il le recueille et décide, de manière irraisonnée, de le garder pour lui et engage une procédure d'adoption avec sa voisine du dessus, Nita van Helden, une jeune violoncelliste qui a aussi un jeune bébé dont elle n'a pas dit qui était le père... Quelques jours plus tard, il assiste au premier concert de celle-ci depuis longtemps, avec son frère Théo à la tete de l'orchestre et son autre frère Gabriel au violon. Son père, qui devait assister à la représentation, n'est pas là... Il est retrouvé mort chez lui un peu plus tard, apparemment étouffé par un bâillon alors qu'une toile de maître hollandais d'un grand prix et toutes ses économies en liquide (il avait peur des banques) ont disparu. Peu après, c'est Gabriel qui est sauvagement assassiné après une répétition à laquelle avait participé le commissaire avec les deux bébés. qui pouvait lui en vouloir ? Ce n'est quand même pas son projet d'orchestre baroque et de festival Wagner (interdit de pupitre en Israël) qui en est la cause ? Engagé auprès de Tina, le commissaire pourra-t-il mener l'enquête ou devra-t-il céder la place à Balilti, un agent des services secrets ? Qu'est devenu le tableau ? Pourra-t-il adopter le bébé qu'il a trouvé ?

Comme dans les livres précédents, les cent premières pages sont surtout consacrées à dresser le tableau, celui de la voisine dépressive depuis sa grossesse, celui de l'orchestre philharmonique, de son fonctionnement, des concurences entre musiciens, etc. J'ai passé un agréable moment avec ce livre.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Qu'est-ce que le Obe d'amore ? demanda Michaël.
- Un hautbois d'amour, plus grave que le hautbois normal. C'est un instrument magnifique, et vous voyez, il y a là quelque chose d'intéressant : la voix du soliste a été écrite au-dessous des portées, ce qui indiquerait que Vivaldi y a travaillé séparément.
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Videos de Batya Gour (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Batya Gour
Une Française, Alexandra Schwarzbrod, et un Israélien, Dror Mishani, publient au même moment deux romans qui mettent en scène Israël et en particulier Tel-Aviv. Deux regards et deux styles très différents. D'autant plus marquants que les polars israéliens sont rares. L'occasion de rappeler l'oeuvre d'une pionnière du genre dans ce pays, Batya Gour.
"Les lumières de Tel-Aviv" d'Alexandra Schwartzbrod, éd. Rivages/Noir "Une deux trois" de Dror Mishani, traduit de l'hébreu par Laurence Sandrowicz, éd. Gallimard/Série noire Les deux livres sont disponibles en numérique.
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