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EAN : 9782700226447
123 pages
Rageot Editeur (01/12/1999)
3.94/5   9 notes
Résumé :
Alice Lloyd rentre d'une soirée quand l'un de ses pneus crève. La nuit est noire, la route déserte. Soudain, un air d'harmonica perce les ténèbres.

Le lendemain, Alice est retrouvée sans vie. Une semaine plus tard, Cynthia Crosbie meurt dans des conditions étrangement similaires.

Des témoins assurent avoir entendu le son d'un harmonica. Qui donc exécute cette petite musique mortelle ?
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Alice Lloyd est assassinée alors qu'elle rentrait chez elle à pied. Un témoin a entendu une petite mélodie à l'harmonica non loin des lieux du crime.
Quelques jours plus tard, une autre jeune femme trouve la mort dans des circonstances similaires. Puis, encore une autre…
Faut-il chercher un joueur d'harmonica ? Faut-il chercher un lien entre les victimes ?
Heureusement l'inspecteur Mac Laglann est là et comme il aime à le répéter « le fin nez fait le fin limier ».
L'intrigue est plutôt bien ficelée mais l'intérêt de ce polar à destination d'un jeune public repose sur la bêtise de l'inspecteur. Sûr de ses capacités et pourtant incompétent, il voudrait avoir résolu l'affaire avant même d'avoir commencé. Certains passages sont plutôt drôles.
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Je suis... mitigé, je vais commencer par les points positifs.
Il se lit très vite (j'ai mis à peine 1 heure pour le lire), il y a un très bon retournement de situation, et je pense que pour rentrer dans le polar il est très bon.

Après les éléments négatifs tourne surtout autour du personnage principal, certes certains passages sont drôle mais mon dieu que ce personnage est stupide. Tout le monde essaye de lui faire ouvrir les yeux mais il n'écoute personne et il est quand même trop sur de ces capacités. Honnêtement ce n'est pas un polar que je conseillerais forcément, c'est une lecture divertissante et certainement bien pour débuter.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
LE SUSPECT

– Donc, vous rouliez à vélo...

– Oui, monsieur l’inspecteur, je roulais.

– Vous rouliez, vous rouliez, c’est vite dit, ça, que vous rouliez !

– Je roulais, je vous assure, je roulais.

– Tous feux éteints, en pleine nuit. Bon, reprenons tout à zéro.

Au lendemain de cette nuit tragique, l’inspecteur MacLaglann interrogeait le « témoin numéro un », qui, pour lui, était plus suspect que témoin, John Becker, un homme d’une quarantaine d’années à l’allure massive, un peu rougeaud de figure et presque complètement déplumé.

– D’où veniez-vous, où alliez-vous ?

– Je vous l’ai déjà dit : je sortais du pub de Sisrow ; je buvais de la bière en jouant au whist avec des amis. On s’est attardés un peu, comme chaque samedi ; mes amis vous le confirmeront.

– Oui, pour ça je veux bien vous croire ; c’est ce que vous avez fait APRÈS qui m’intéresse.

– Après, je suis rentré chez moi à vélo.

– Il était quelle heure lorsque vous avez quitté le pub ?

– Un peu plus de onze heures et demie, je crois.

– Et pourquoi rouliez-vous tous feux éteints ? C’est interdit, ça, et dangereux, en plus !

– Je n’ai pas de phare sur mon vélo : c’est un vieux clou. J’emporte une lampe de poche avec moi, mais je ne prends pas la peine de la fixer sur mon guidon. Je connais la route par cœur, monsieur l’inspecteur, j’ai toujours habité là.

– Où, là ?

– À Talbean, une ferme à un kilomètre de la route.

– Et sur la route, vous n’avez rencontré personne ?

– Personne, sauf...

– Sauf ?

– Sauf la pauvre Miss Lloyd...

– Bien sûr, bien sûr, coupa l’inspecteur, donc personne ne vous a vu ?

– Il n’y avait pas un chat, à cette heure.

– Pas un chat, sauf Miss Lloyd et vous. Nous sommes d’accord.

– Plus un autre, monsieur l’inspecteur, plus un autre, forcément !

– ... que vous n’avez pas vu. Mais que vous avez entendu !

– J’ai entendu un air d’harmonica.

– Un étrangleur qui étrangle en jouant de l’harmonica. Vous ne trouvez pas ça bizarre ?

– L’harmonica, c’était avant le hurlement.

– Il ressemblait à quoi, ce hurlement ?

– Un cri très court, aigu, affreux.

– Comment expliquez-vous que vous n’ayez pas vu l’assassin ?
– La nuit était noire et je m’étais figé sur place, encore loin du lieu du crime.

– Mais vous avez vu la victime... vous vous contredisez, mon ami !

– Je l’ai vue en arrivant dessus ! Elle était étendue au milieu de la route, dans sa robe blanche.

– Vous ne rouliez plus, vous venez de me dire...

John Becker ne put retenir un geste d’agacement.

– J’ai attendu un peu, et je suis reparti, forcément, en me méfiant quand même : j’avais peur de l’étrangleur.

– Étrangleur, étrangleur, et comment saviez-vous qu’il s’agissait d’un étrangleur ?

– Je l’ai su quand j’ai vu le cou de Miss Lloyd !

– En pleine nuit, sans éclairage, vous avez de bons yeux, vous...

– J’avais une lampe électrique dans ma poche, je vous l’ai dit. J’ai éclairé le corps, la ficelle était encore autour du cou ; c’était horrible.

– Vous l’avez tout de suite reconnue ?

– Je la connaissais, Miss Alice Lloyd, comme tout le monde dans le coin.

– Vous saviez donc qu’elle était riche.

– Je le savais, oui.

– Alors, son sac à main vous a tenté...

– Mais non, elle n’avait pas de sac !

– On n’a pas retrouvé de sac, c’est vrai. Ça ne veut pas dire qu’elle n’en portait pas AVANT d’avoir été étranglée.

– Enfin, monsieur l’inspecteur, vous ne pensez quand même pas...

– Je pense que vous étiez sur la route la nuit dernière, à l’heure et sur les lieux du crime, c’est tout.

– Je n’aurais jamais pu commettre un acte pareil ! Et je n’aurais pas téléphoné à la police après avoir découvert le corps !

– Mais si, vous auriez téléphoné. C’était habile de votre part puisque, de toute façon, vous vous doutiez bien qu’on l’aurait su, que vous rouliez sur la route à l’heure du crime.

– Monsieur l’inspecteur, je vous jure que...

– On verra, on verra. Bon, ça va pour cette fois. Restez à la disposition de la police. Au fait, vous en jouez, vous, de l’harmonica ?

– Non, monsieur l’inspecteur. Je joue du cornet à pistons.
Illustration
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Alice Lloyd n’était pas peureuse ; elle n’était pas bricoleuse non plus. C’est pourquoi, lorsqu’une roue arrière de sa somptueuse limousine avait crevé à moins de deux kilomètres de chez elle, elle avait préféré rejoindre à pied son domicile plutôt que d’effectuer la réparation – à peine savait-elle où était « caché » le cric !

Il était tard et la route qu’il lui restait à parcourir n’était pas des plus engageantes.

Célibataire de vingt-six ans, elle habitait seule avec un ménage de domestiques – les Brown – dans une vaste propriété située à proximité d’Édimbourg. Cinquante ans auparavant, c’était une demeure « de campagne », mais la banlieue avait gagné du terrain et la propriété Lloyd était presque rejointe par des quartiers réputés peu sûrs.

Alice Lloyd avait attendu quelques instants à côté de sa portière ouverte, mais, à cette heure tardive, elle avait peu de chances de voir briller les phares d’une voiture secourable.
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« Bientôt minuit, constata-t-elle en son for intérieur. Évidemment, la bonne Mme Brown aura trouvé le prétexte d’une insomnie pour m’attendre et me faire une scène en affirmant que je suis folle de marcher seule sur la route à une heure pareille. Mais qu’y puis-je ? Je n’ai pas le choix ! »
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