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EAN : 9782200271985
248 pages
Armand Colin (09/11/2011)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Pour comprendre l’oeuvre de Foucault, cet ouvrage s’adapte à sa singularité, en optant en quatre angles d’analyse : - Les textes, choisis et commentés intégralement- Les philosophes, avec lesquels Foucault a dialogué, qu’il a admirés ou combattus- Les personnages : des hommes mais aussi des moments historiques, des fonctions, des rôles prêtés, des classes institués- Enfin Les dispositifs : des systèmes complexes de concepts, de choix méthodologiques, d’inventions et... >Voir plus
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« La philosophie n’était pas ancilla scientarium, la servante et l’auxiliaire de l’exploration scientifique, mais une sorte de contemplation esthétique de la conscience par elle-même. » L’histoire de la philosophie comme succession de signifiants de plus en plus signifiants, sans que jamais nul référent n’apparaisse. Exercice vain d’une pensée qui n’a jamais affaire au souci de vérité et qui renonce à dire l’être des choses, contrairement à l’anthropologie où Lévi-Strauss trouvera non seulement le réalisme fondamental qui caractérise sa façon de concevoir l’exercice intellectuel, mais aussi des procédés moins soumis à une logique de l’accumulation et de l’efficacité. Quelque chose qui relève de ce qu’il appelle « l’intelligence néolithique » et qu’il applique tout à la fois à son mode de fonctionnement personnel et à la structure propre des logiques qu’il étude, celle du mythe par exemple.
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Foucault n’est pas tant un philosophe masqué qu’un philosophe n’arborant pas son titre comme un trophée, refusant de fonder la légitimité de son travail sur celle d’une discipline. Il faut donc bien faire de la philosophie, mais tout autrement. Cela veut dire d’abord qu’il faut libérer la philosophie de cet anthropologie implicite qui l’a endormie comme elle a endormie les sciences de l’homme ; contre la thèse kantienne, qui voit dans la question de l’homme le principal objet de la philosophie, il faut montrer que cette question n’est plus celle de notre temps. La philosophie ne pourra produire une autre pensée, et une autre action, qu’en indiquant la contingence de ce qui structure actuellement notre pensée et notre action.
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« Je ne suis pas un philosophe ni un écrivain. » Dans la bouche de Foucault, ce rapprochement, dans une même dénégation, de ces deux termes est significatif : Foucault ne veut pas faire d’œuvre, son métier ne consiste pas à proposer une théorie, ou des théories qui s’uniraient comme par miracle autour de la figure tutélaire de l’auteur. Foucault n’est rien, il n’a pas de métier, mais il fait un certain nombre de choses, que lui-même qualifie de recherches « historiques et politiques à la fois ».6 Peu importe le statut de ses livres, seul compte leur effet politique, obtenu précisément par le moyen d’un contenu historique, selon une mécanique que nous analyserons plus loin.
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Les hommes. Ou plutôt les philosophes, avec lesquels Foucault a dialogué, qu’il a admirés ou combattus. Choix arbitraire peut-être, mais dont nous tâcherons de montrer la signification : Derrida d’abord, le contemporain, le proche et le lointain, avec qui la controverse fut à la fois dure et utile ; Kant ensuite, figure respectée et source partielle d’inspiration, objet constant d’une attention fidèle et amoureuse ; Nietzsche enfin, le maître, celui dont la pensée aura le plus constamment nourri la réflexion de Foucault.
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Foucault ne se sent pas tenu à une totale fidélité à l’égard de ses écrits antérieurs. Cette liberté lui donne de se reprendre lui-même si nécessaire, de se renier quand il constate qu’il s’est trompé. Il va jusqu’à dire, peut-être sur le ton de la boutade :
« Je pense pour oublier. Tout ce que j’ai dit dans le passé est absolument sans importance. On écrit quelque chose quand on l’a déjà fortement usé dans sa tête ; la pensée exsangue, on l’écrit, voilà. Ce que j’ai écrit ne m’intéresse pas. »
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