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Millenium tome 6 sur 7
EAN : 9782330125448
320 pages
Actes Sud (22/08/2019)
3.48/5   709 notes
Résumé :
À Stockholm, un SDF est retrouvé mort dans un parc du centre-ville certains de ses doigts et orteils amputés. Dans les semaines précédant sa mort, on l'avait entendu divaguer au sujet de Johannes Forsell, le ministre de la Défense suédois. S'agissait-il des délires d'un déséquilibré ou y avait-il un véritable lien entre ces deux hommes ? Michael Blomqvist a besoin de l'aide de Lisbeth Salander. Mais cette dernière se trouve à Moscou, où elle a l'intention de régler ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (109) Voir plus Ajouter une critique
3,48

sur 709 notes
Je m'étais promis de ne pas acheter ce tome 6 puisque je sentais déjà dans le 5 une perte de caractère des personnages principaux, mais des amis ont pensé a moi .

Je suis une fois encore très déçue. Il faut quand même que je reconnaisse que David Lagercrantz écrit très bien, qu'il a même une plume plutôt addictive. Je lirais sans doute encore ses romans en espérant qu'il en écrive avec ses propres personnages. Car ici il donne l'impression d'avoir voulu en finir le plus vite possible avec Millénium. Je n'ai absolument pas reconnu les deux personnages principaux, Lisbeth et Michael. Ils ont perdu leur identité initiale.
Il dénature complètement Lisbeth qui est n'a plus son caractère de combattante… elle l'avait déjà bien perdu dans le tome 5. Elle n'a plus l'ampleur de ce personnage que j'ai tant aimé chez Larson. Il a ici essayer d'en faire un être normal, qui rentre dans le moule .
Il en va de même pour Michael qui perd également son identité , et le journal millénium passe complètement en second plan.

Sans parler de la fin qui m'a également très déçue. On est loin de l'esprit et de l'identité du Millénium de Stieg Larson. Mais il faut quand même reconnaître à David Lagercrantz qu'il a respecté son opinion et sa lutte contre l'extrême droite et l'homophobie dans sa suite des Millénium.

Bref je reste convaincue que David Lagercrantz ferait un super auteur de thriller , mais avec son univers propre.
Je suis heureuse que cette série se termine et je n'en garderais que ceux écrit par Stieg Larson.
C'est bien dommage car cette série avait un potentiel de fou.

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Après Tintin au Tibet, Millenium au Népal.
Ce sixième opus s'intitule "La fille qui devait mourir". Je l'aurai peut-être appelé "La série qui devait s'arrêter".
Pourtant, je ne fais pas partie de la horde qui hurla au sacrilège quand David Lagercrantz prit le relais de Stieg Larsson. Il fallait une bonne dose de courage pour se lancer dans une nouvelle trilogie après le succès mondial des trois premiers tomes.
Je reconnais à l'auteur un vrai sens du suspense et un respect du caryotype des personnages qui démontre sa capacité à se fondre dans un univers qui n'est pas le sien.
Il me fait penser un peu à Anthony Horowitz, écrivain caméléon qui a ressuscité James Bond après Ian Fleming (« Déclic Mortel ») et Sherlock Holmes («Moriarti» et « La maison de soie »).
David Lagercrantz a rassasié mon appétit de lecteur qui s'était attaché à Lisbeth Salander et à Michael Blomkvist. Néanmoins, j'ai eu l'impression d'être passé d'un restaurant gastronomique à un fast-food de zone industrielle.
Ce ressenti est peut-être justement lié à l'absence de prise de risque dans l'évolution des personnages et des intrigues codifiées de Millénium. L'auteur n'a pas dévié de son cahier des charges, quitter l'autoroute déneigée pour plonger dans les fjords ténébreux.
Au fil des tomes, Lysbeth et Michael sont devenus des caricatures d'eux-mêmes, leurs réactions sont prévisibles, ils traînent leurs fêlures de page en page et leurs traumas sont devenus plus simples à diagnostiquer qu'une gastro. L'auteur semble s'être interdit d'écorner le mythe, soucieux de ne pas heurter les millions de fans qui avaient tous une petite opinion sur la suite à donner à cette histoire.
Il a néanmoins su inventer une jolie généalogie à Lysbeth, personnage qui l'a apparemment plus inspiré que les enquêtes journalistiques de Millénium et les magouilles étatiques d'Ikéa City.
Dans ce dernier opus, le décès suspect d'un Sherpa SDF rencontre l'instinct de Michael Blomkvist qui reste un avion renifleur à complots. En parallèle, Lysbeth mène un combat mortel contre sa soeur. Sur fond d'espionnage, d'agents doubles, triples ou quadruples (on s'y perd un peu), les deux histoires vont se croiser dans des rebondissements qui nous conduisent jusqu'au toit du monde, l'Everest.
Ecrite avec des moufles, peut-être en raison de l'altitude, cette ultime aventure fut plutôt agréable à lire et prenante mais il est dommage qu'elle soit devenue une simple franchise…. qui en toute franchise, m'aura quand même permis de découvrir que la Suède n'était pas seulement un pays peuplé de jolies blondes et de joueurs de tennis passionnés par le montage de meubles.
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Cela faisait un petit moment que j'avais ce sixième tome sous le coude sans me décider à l'ouvrir et puis, une fois fait, je n'ai plus pu m'arrêter - d'autant plus que si l'on le laisse en plan en plein milieu de la lecture, j'avoue que l'on risque rapidement de perdre le fil et puis, j'avais sans arrêt envie d'aller plus loin, de savoir où David Lagencrantz allait nous mener cette fois.

Il est vrai que si j'apprécie particulièrement l'écriture de ce dernier, c'est qu'elle est moins trash que celle de Stieg Larsson (dont je déplore néanmoins la disparition et qui m'avais passionné avec sa trilogie Millénium).

Ici, tout débute par un fait a priori banal, la disparition d'un sans-abri, ou pour être plus précis son assassinat. Mais qui pourrait bien en vouloir à une personne sans importance, abusant un peu trop sur l'alcool et qui dort dans la rue équipée d'un blouson assez particulier et facilement reconnaissable et ce, même en plein été ? Et si ce soi-disant inconnu était bien plus que ce qu'il voulait bien laisser paraître et en savait beaucoup trop, au goût de certaines personnes, menaçant même la sécurité suédoise, ou du moins des personnes extrêmement haut placées ? Cela vous semble improbable ? Alors laissez-vous tenter par ce sixième opus qui vous emmènera dix ans en arrière au cours d'une fameuse ascension -assez dramatique il faut le dire car de nombreuses personnes y ont laissé la vie - au sommet de l'Everest. Mikael Blomkvist, contacté par la médecin légiste en charge d'examiner le corps de ce SDF et trouvant qu'il y a trop d'incertitudes, se laisse embarquer dans une affaire dont il est loin de se douter qu'elle manquera de justesse de le mener à sa perte. Nous retrouvons également dans ce tome Lisbeth Salander, notre hackeuse préférée (et légèrement psychopathe sur les bords, il faut l'avouer mais c'est pour ça qu'on l'aime), sans quoi ce livre paraîtrait incomplet et qui va, comme d'habitude, interférer grandement dans l'affaire sur laquelle Mikael se penche car il faut dire qu'une fois encore et ce, sans le savoir, il s'attaque à de très gros bonnets.

Un roman captivant mais dans lequel je me suis souvent laisser dérouter en raison des trop nombreux personnages et qui plus est, parfois avec des noms non seulement difficiles à retenir mais en suédois s'il vous plaît et qui arrivent parfois un peu comme un cheveu sur la soupe (pardonnez-moi l'expression mais c'est ce que j'ai ressenti). Je ne peux cependant que vous le recommander et attend avec impatience le tome 7, car tome 7 il y aura c'est obligé...du moins, je l'espère !
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Lagercrantz réussit à se vautrer dans les grandes longueurs avec ce sixième tome de Millénium. Il réutilise certes les personnages de Stieg Larsson en respectant leurs traits de caractère, mais sans donner à son intrigue de direction bien définie. Les cent cinquante premières pages tournent en rond. Les deux thématiques choisies tardent à se dessiner.
L'une a trait à un « scandale » concernant un homme politique. Lors d'une expédition sur l'Everest des années plus tôt cet ancien militaire d'élite n'aurait peut-être pas eu une attitude exemplaire. Mouais, en Suède cela fait peut-être vendre, mais, chez nous, nos journaux télévisés sont remplis d'hommes politiques agissant de façon bien plus clairement condamnable. Et Lagercrantz croit bon (pour honorer le nombre de pages voulu par l'éditeur ?) de faire traînailler longuement les avancées sur ce pan de l'histoire.
Le deuxième axe du roman est la lutte fratricide entre les deux soeurs Zalachenko : Lisbeth, la hackeuse névrosée, et Camilla, la vénéneuse qui a repris les affaires paternelles. Les deux adversaires s'observent et veulent la mort l'une de l'autre. Évidemment la sadique Camilla attaque là où ça fait mal, c'est à dire en s'en prenant à Blomkvist.
Le final se voudrait enflammé, il est juste grotesque. On croirait un mauvais film américain où les scénaristes font de la surenchère pour cacher l'absence de fond. Il est temps que les héritiers de Larsson se posent la question de l'intérêt de poursuivre cette série.
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J'ai déjà eu l'occasion, à la lecture tes tomes 4 et 5, de dire combien je n'étais pas fan de la poursuite de la trilogie du regretté Stieg Larson par David Lagercrantz.
J'ai, une fois de plus ici, l'impression que Lisbeth et Mikaël s'imposent à un auteur qui ne sait pas trop comment les utiliser.
Alors il se sert d'ingrédients maintes fois usés, du déjà lu.
Aucun de ces personnages ne se renouvelle.
Blomkvist enquête.
Salander épie, pirate.
Mikaël est en danger.
Lisbeth va tenter de le sauver.
Sinon, l'histoire ?
Un mendiant que l'on croirait échappé d'un asile et qu'on retrouve mort. Dans sa poche le numéro de téléphone de Blomkvist. Une légiste perplexe et... une enquête qui commence.
Qui était-il ?
D'où venait-Il ?
Que cachait-il ?
Dans un scénario abracadabrantesque où il mêle avec plus ou moins de réussite deux histoires distinctes, Lagercrantz m'a entre autres entraîné dans un imbroglio politico-journalistique, dans lequel il a cherché à donner tellement d'informations et d'explications que Je m'y suis perdu.
La politique ne me passionne pas, les magouilles qui y sont liées encore bien moins et quand en plus tout ça se résout sur le toit du monde, moi qui n'aime ni le froid, ni la neige et encore moins la montagne quand il y a les deux, c'est dire...
Ajoutez à cela la fameuse scène d'action finale, qui n'en finit pas d'ailleurs et pourrait inspirer les plus mauvais scénaristes de séries B. J'imagine tout à fait Steven Seagal dans le rôle de Lisbeth Salander, là encore, c'est dire... (sourire crispé).
Bref, un roman que je me suis empressé de terminer.
Il est temps, mais ce n'est que mon modeste avis, que Mr Lagercrantz passe à autre chose parce que je sais qu'il peut séduire ses lecteurs avec des histoires bien à lui.




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critiques presse (4)
LeFigaro
05 septembre 2019
L’auteur signe le dernier volet de la célèbre saga policière imaginée par Stieg Larsson. Un bouquet final haletant.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LePoint
27 août 2019
L'art de mener une intrigue palpitante, de brosser un contexte archi-contemporain, et de relier – pour notre plus grand bonheur – ce couple magnétique que forment Blomkvist et Salander. Ce qui achève en beauté la trilogie menée par le digne héritier de Stieg Larsson, David Lagercrantz.
Lire la critique sur le site : LePoint
LaPresse
23 août 2019
Même si l’enquête pour trouver l’identité et la cause de la mort du mendiant anonyme est passionnante, Lagercrantz sème plusieurs pistes parallèles potentiellement intéressantes, sans toutefois les creuser (et c’est bien dommage).
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeMonde
23 août 2019
Dans l’ultime tome de la saga, David Lagercrantz, choisi par les ayants droit de Stieg Larsson, a su moderniser dans sa propre trilogie les technologies d’espionnage.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Klara Engelman, jolie fausse blonde aux lèvres et aux seins refaits, glamour à souhait, mariée au tapageur magnat de l’industrie Sam Engelman qui possédait des hôtels et des immeubles à New York, Moscou et Saint-Pétersbourg, avait tout pour alimenter la presse à sensation. La Hongroise n’était pas issue de la haute société mais du mannequinat. Dans son adolescence, au cours d’un voyage aux États-Unis, elle avait remporté un concours Miss Bikini à Las Vegas, où elle avait fait la connaissance de Sam, qui était membre du jury – le genre de détail croustillant qu’adorent les tabloïds.
Cependant, en 2008, Klara avait déjà trente-six ans. Elle était mère d’une fillette de douze ans, Juliette. Elle avait obtenu un diplôme en relations publiques au Saint Joseph’s College à New York, et semblait vouloir prouver qu’elle était capable de réussir sans l’aide de personne. Avec une décennie de recul, on comprenait mal l’indignation qu’elle avait provoquée au camp de base. Son blog, publié dans Vogue, contenait, certes, quelques photos ridiculement stylisées sur lesquelles elle portait des tenues à la mode mais, a posteriori, il ne faisait pas de doute qu’elle avait essuyé des réactions sexistes et méprisantes. Les reporters avaient fait d’elle la bimbo par excellence, l’antithèse de la montagne et des populations locales – la vulgarité occidentale contre la pureté des espaces indomptés -, alors qu’en réalité elle n’était pas si cruche que ça.
Elle avait participé à la même expédition que Johannes Forsell et son ami et dorénavant secrétaire d’État Svante Lindberg. Ils avaient donc payé soixante-quinze mille dollars chacun pour être guidés jusqu’au sommet, ce qui contribuait certainement à l’indignation générale. On s’alarmait en effet de ce que l’Everest ne devienne un repaire de nouveaux riches en quête de sensations fortes pour booster leur ego. L’expédition, dirigée par le Russe Viktor Grankin, était forte de trois guides, d’un chef de camp de base, d’un médecin et de quatorze sherpas – en plus des dix clients. Il en fallait, du monde, pour faire monter les riches.
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"_Il existe de jolis mots pour décrire la plupart des choses,dans la vie, reprit l'homme. Surtout quand il s'agit d'amour, n'est-ce pas ? Dans votre jeunesse, vous avez sûrement lu Keats, Byron et les autres. Je suis certain qu'ils ont assez bien capté le phénomène amoureux. Mais la douleurs sans fond, Mikael, il n'y a pas de mots pour la décrire. Personne n'y est encore parvenu, pas même les plus grands artistes. C'est là que nous allons, Mikael. Là où il n'y a pas de mots."
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"Rien n'était simple, pourtant. Il ne voulait pas vivre, mais n'était pas sûr de vouloir mourir. Il avait perdu espoir, voilà tout. La honte et la rage ne lui laissaient aucun répit, il avait l'impression d'imploser."
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"_Je crois qu'on peut ressentir ce genre de choses sans être schizophrène.
_Qu'est-ce que vous voulez dire ?
Oui, qu'est-ce qu'il voulait dire ?
_Que...
_Quoi ?
_Que ça me parle aussi. Qu'il y a des souvenirs dont on ne se débarrasse jamais. Qu'ils vous rongent, année après année. Qu'ils crient en vous."
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"[...] Je me suis marié avec la femme que j'aimais, j'ai développé l'entreprise de mon père, j'ai eu des enfants. J'ai profité des merveilles de la vie.
_Dangereux, dit Kowalski.
_Cynique, dit Rebecca.
_C'est vrai. Plus on est heureux, plus on a tendance à baisser la garde."
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