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EAN : 9782021316322
150 pages
Seuil (02/02/2017)
2.21/5   7 notes
Résumé :
« Vous avez la vie de votre côté, vous avez vos expériences, vos errances, vos amours, votre passé qui colle à votre présent, ancré en vous. Mais ça ne compte pas tant que vous n'avez pas d'argent. Vous êtes donc un esclave. Pendant ce temps, de lourds nuages s'installent dans le ciel. Vous n'avez pas assez profité du soleil avant qu'il ne s'en aille. »

Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah font entendre les voix imaginaires de la « France réelle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
On m'a offert ce livre. J'ai l'ai commencé avec appétit, sur la base de la réputation des deux Kids, imaginant qu'ils avaient la verve pour bousculer la littérature française. Je me suis bien trompé !
Certes l'idée initiale n'est pas mauvaise : dérouler les quelques instants avant l'élection de la candidate de l'extrême droite à travers une succession de portraits croisés. le problème est que cela ne sonne jamais juste. Les mots sont mal choisis, la syntaxe approximative, les personnages ne sont pas crédibles, caricaturés grossièrement.
Franchement, c'est rare pour moi d'écrire un jugement aussi définitif, car je sais combien il est difficile d'écrire juste, mais ce roman ne méritait pas d'être publié.
Cela m'interroge d'ailleurs sur le rôle de l'éditeur, en l'occurrence le Seuil, capable d'éditer des auteurs bankables, sur leur seule notoriété, sans appréciation de fond sur la qualité littéraire. Pour moi, cela discrédite cet éditeur, pour lequel je n'avais jusqu'alors aucun a priori.

Et puis la polémique sur les tweets haineux de Meklat est survenue. J'ai essayé d'en faire abstraction pour juger Minute. Car la vie publique d'un auteur ne préjuge en rien de la qualité littéraire d'une oeuvre. Sauf que là, je retrouve dans la teneur de ces tweets un point commun avec le roman Minute : la vulgarité et l'indigence intellectuelle. Berk !
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À boycotter !
Mehdi Meklat a tenu sur Twitter pendant des années (et sur les ondes radio de temps à autre) des propos antisémites, misogynes, anti-Blancs, homophobes, sérophobes (anti-séropositifs), anti-Charlie, faisant l'apologie du terrorisme et incitant à la haine et la violence.

http://www.licra.org/affaire-mehdi-meklat-la-licra-reagit/
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Livre intéressant, tout se déroule dans des lieux divers, avec des personnages différents, dont entre autres des militants très engagés pour la première fois pour faire gagner leur candidate, tout cela quelques secondes avant le résultat des élections présidentielles qui laisse augurer qu'une femme arrive au pouvoir. l'analyse de chaque personnage, les joies pour certains, les peurs pour d'autres qui prennent l'avion avant la catastrophe qu'ils pressentent...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Tu n'aimes pas tes enfants, tu les renies presque. Les enfants de tes banlieues sont illégitimes, tout comme ceux des campagnes, loin des centre et loin de ton cœur. Tu montres un peu de compassion, à chaque élection. Les candidats présidentiels défilent sous nos fenêtres, nos daronnes adorent serrer la main des messieurs qu'elles ont vus à la télévision, puis ils s'en vont comme ils étaient venus, les mains dans les poches.
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J'aurai voulu lui faire l'amour, caresser les moindres parcelles de son corps chaud, immiscer ma main entre ses petits bourrelets, enfoncer mon doigt là où il aurait pu s’enfoncer, dans sa bouche comme dans sa chatte, respirer l'air humide, brûlant, de l'intérieur de son sexe, la faire jouir réellement et ainsi voir son vrai visage.
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Quand le corps en décide, écoutons-le et mourons. Arrêtons les chirurgies, les ablations, les thérapies infinies, les examens sanguins. La médecine est faite pour prolonger notre temps de vie, mais nos vies ne méritent pas toutes d'être prolongées.
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Les fleurs qui n'ont pas bu depuis trop longtemps. Leurs tiges, lentement, se courbent et finalement on m'a appris que ma voisine était morte et desséchée, il y a plusieurs jours, dans l'indifférence générale de la copropriété.
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Dans mes vies, réelles ou fictives, j'avais accumulé de la vaisselle, des bijoux, des meubles en bois, de petits objets que je rapportais du monde entier et qui mouraient dans des tiroirs trop pleins.
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