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EAN : 9782070341580
288 pages
Gallimard (13/05/2011)
3.09/5   11 notes
Résumé :
Kimitake Hiraoka, dit Yukio Mishima (1925-1970) a connu la célébrité et a fait scandale dès la publication, à l’âge de 24 ans, de son premier récit autobiographique, Confession d’un masque.Auteur d’une oeuvre aussi abondante que variée, il a publié une quarantaine de romans, des essais, des pièces de théâtre, des récits de voyages, des nouvelles. Ecrivain génial, dangereux idéologue, révolté narcissique, inadapté hanté par l’expiation ? Le visage de Mishima est reco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Avant de commencer ma critique je tiens à signaler le fait que Jennifer Lesieur a essuyé des accusations de plagiat pour avoir repris dans son livre de larges passages de la biographie de Mishima faite par John Nathan ( pour plus de renseignements je renvoie au site non.fiction.fr ). Après des comparaisons des passages référencés comme très largement plagiés par Jennifer Lesieur par le site non.fiction avec les passages de la biographie de Nathan j'ai pu constater que le site avait malheureusement raison, même jennifer Lesieur a reconnu son plagiat et s'en est platement excusée... ces révélations ont contribué à gâcher ma lecture de cette biographie ...

En faisant abstraction de cette affaire de plagiat, je vais cependant tenter d'émettre un avis objectif sur ce livre.

Cette biographie ne m'a pas satisfait. Je concède que je suis un lecteur difficile en ce qui concerne MIshima : je crois avoir lu la majeure partie de son oeuvre ( du moins celle traduite en français ) et je connais bien la vie de Mishima qui est mon écrivain préféré. le défi semblait de taille pour me satisfaire : je m'attendais à un livre qui me fournisse des anecdotes et des détails de la vie de l'auteur que je ne connaissais pas, qui tente d'expliquer la personnalité de l'auteur et qui analyse le sens de ses livres.
Las, cette biographie n'a été pour moi qu'une cruelle déception ! Face à mes nombreuses exigences, la faiblesse de ce livre m'a déçu. Je n'ai pas appris de chose significative sur la vie de l'auteur, à peine quelques anecdotes qui se comptent sur les doigts de la main.
De plus, l'analyse de l'oeuvre de l'écrivain est pour le moins basique : pour chaque livre la biographe se contente de narrer sommairement l'histoire, d'indiquer l'accueil fait par les lecteurs à la parution de chaque nouvelle oeuvre et à quelques éléments convenus d'analyse : wikipedia m'aurait presque appris plus de choses...
L'analyse de la personnalité de Mishima est soit défaillante soit caricaturale : ma fréquence cardiaque a changé de rythme tellement j'étais énervé de voir Lesieur asséner que Mishima était un exhibitionniste !

Cependant, je vais m'efforcer ici de quitter mon vécu personnel et de me mettre à la place d'un néophyte de la vie et de l'ouvre de Mishima.
Dans cette optique, le caractère schématique du livre permet de bien connaitre l'essentiel des passages marquant de la vie de Mishima et de saisir, sans nuances certes, mais avec efficacité les traits de caractère dominants de la personnalité de Mishima.
Les chapitres sont bien organises et regroupent de façon claire les différents moments de la vie de Mishima et les quelques photos sélectionnées en milieu d'ouvrage permettent de bien saisir l'identité de l'écrivain.

Pour ce qui est du style, il n'est ni impérissable ni désastreux, aussi le qualifierais-je de banal.

Aussi je conseille vivement à ceux qui veulent lire une biographie plus exhaustive sur Mishima de consulter les excellents ouvrages de John Nathan ou de Henry Scott-Stokes.

Au final un roman qui malgré le plagiat de l'excellent Mishima de Nathan reste une biographie convenue et sans surprise de l'écrivain Mishima. Son seul mérite est de fournir une base de départ efficace pour la connaissance de Mishima pour ceux qui veulent commencer à connaitre l'auteur nippon.

PS : à la décharge de Jennifer Lesieur, il paraissait presque impossible pour elle de réussir à faire un travail satisfaisant : ne parlant pas japonais, elle a du se contenter pour bâtir son livre des maigres sources et anglais et en français qui sont largement insatisfaisantes...
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De sa naissance le 14/01/1925 à sa mort spectaculaire par seppuku le 25/11/1970, on suit le parcours de Hiraoka Kimitake, dit Mishima Yukio.

Tôt venu à la littérature, il cultive à côté d'autres activités telles que le théâtre, le cinéma, le body-building. Cette biographie permet une meilleure appréhension de son oeuvre, en fournissant d'intéressantes clés de compréhension. On découvre un homme tiraillé entre ses penchants homosexuels, sa fascination morbide pour la mort violente en apothéose, le culte de la beauté et son idéologie passéiste et réactionnaire. Son écriture, largement teintée d'éléments autobiographiques, reflètent ses pensées.

Son culte du Japon prend des allures fantasmatiques. Il rejette l'évolution de la société, de plus en plus occidentalisée et tournée vers les profits et le confort. Il condamne la paix qui permet une telle dégénérescence de l'idéal spirituel nippon tel qu'il le conçoit. Ce Japon, c'est celui des samourais et du Bushidô, celui qui a précédé la révolution de Meiji de 1968.
Son fanatisme mêlé de narcissisme aboutit finalement à une tentative de coup d'Etat qui apparaît plus comme un prétexte à l'aboutissement de ses fantasmes: le suicide rituel par seppuku suivi de sa décapitation par un sabre "ami" en la personne d'un de ses miliciens les plus fervents.

Au-delà de ses idées souvent dérangeantes, voire dangereuses, de Mishima produit une fascination certaine. Sa vie, sa mort et les qualités indéniables de son oeuvre en font un personnage hors du commun.

Cette biographie s'avère par conséquent enrichissante. de plus, Jennifer Lesieur ne tombe pas dans le piège de l'érudition ou de l'exégèse pointue, ce qui rend sa lecture agréable.

Je le conseille vivement à toutes les personnes curieuses de la vie de cet auteur ou qui cherchent des clés de compréhension de ses textes. Personnellement, ce livre m'a donné envie de me plonger plus avant dans la prose de Mishima.
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Mishima
Jennifer Lesieur
Gallimard - Folio Biographies

Yukio Mishima (1925-1970), de son vrai nom Kimitake Hiraoka, est une figure emblématique de la Littérature du XXème siècle. Son oeuvre trouve sa place dans des univers proches de Georges Bataille et du marquis de Sade, pourtant à mille lieues de sa culture originelle.
En 1949, il fait une entrée fracassante à 24 ans dans le monde des Lettres nippones avec la publication de son premier roman Confession d'un masque, livre culte qui marque déjà sa singularité.
Pour les européens ou les occidentaux en général, Mishima reste un auteur sulfureux, celui des Amours interdites notamment, mais il a aussi marqué l'imagination de bon nombre d'intellectuels nihilistes (et pas qu'eux) en se suicidant à la façon des samouraïs, en commettant le dernier seppuku du XXème siècle qu'il avait déjà mis en scène dans ses pièces de théâtre, ses photos d'art, ses films ou ses nombreux écrits (dont beaucoup ne sont pas encore traduits en français!).
Vu d'Occident, notre mémoire collective ne garde que l'aspect romantique de ce suicide qui a pourtant profondément choqué la société japonaise. C'est l'occasion pour la jeune biographe Jennifer Lesieur de revenir sur la vie de Yukio Mishima, en s'attardant sur les moments clés qui ont marqué la vie de l'écrivain dans un Japon qu'il croyait condamné à la vacuité, victime d'une occidentalisation forcée.
A sa naissance sa grand-mère Natsuko l'arrache littéralement des bras de sa mère. Il vit éloigné du monde, sous son emprise, loin des autres enfants, jusqu'à l'âge de douze ans. Ce rapt amoureux le marque à tout jamais. Elle élève son petit-fils à la façon d'un seigneur d'un autre temps.
La découverte du tableau de Guido Reni, le martyre de saint Sébastien, crée en lui un véritable choc : fantasmes, mort, jouissance, souffrance se mêlent dès lors dans ses pensées d'enfant précoce ; on retrouve quelques années plus tard ses obsessions érotiques et pornographiques mêlant Éros et Thanatos dans ses différentes oeuvres.
Mishima est un « personnage » narcissique, ayant une haute estime de soi ; il est sans cesse en représentation et aime jouer de sa popularité.
Le fantasme d'un Japon ancestral qui n'existe plus, fait de samouraïs, de combat pour l'honneur et d'idéalisation de l'Empereur originel, le coupe peu à peu de la réalité de son pays qui se modernise à grande vitesse.
La dernière partie de l'essai de Jennifer Lesieur est de loin la plus captivante, elle met l'accent sur la période charnière qui met en place l'acte final, son holocauste.
L'écrivain laisse le monde des Lettres (en partie seulement, car il finit avant de se suicider le cinquième tome de la mer de la fertilité) pour former le Tatenokai (« Société du Bouclier »), sorte de milice regroupant des étudiants issus de la droite nationaliste pour défendre l'Empereur, davantage d'un point de vue conceptuel que la personne de Hirohito. Mishima nage en plein délire, croit avec une naïveté déconcertante en une certaine idée de son pays qui n'existe plus depuis des décennies mais qu'il souhaite ressusciter.
La scène du seppuku est racontée dans le détail, depuis sa préparation, près d'un an auparavant jusqu'à sa mise en scène ou sa mise à exécution le 25 novembre 1970.
Il tente un coup d'État voué par avance à l'échec pour restaurer un nouvel ordre en prenant en otage le général Mashita (« Restaurons Nippon dans son état véritable et mourons! », hurle-t-il à la foule incrédule). Mishima veut haranguer les soldats qui se massent autour du bâtiment, mais son discours minutieusement répété ne trouve pas d'écho. Humilié, il s'enferme dans le bureau du général pour se donner la mort.
Son suicide se transforme en un véritable carnage gore. Son favori, Morita, doit lui trancher la tête, mais il s'y prend à deux reprises sans y parvenir, il le blesse à l'épaule et à la mâchoire, laissant Mishima agoniser, les entrailles ouvertes, se vidant de son sang. C'est finalement un autre membre du Tatenokai qui lui tranche la tête comme le veut la tradition des samouraïs.
Avec le recul, bien que les dernières années de sa vie aient été marquées par une idéologie nationaliste farfelue, on ne peut qu'éprouver une infinie compassion pour Mishima, qui en fin de compte est mort ainsi qu'il l'a toujours souhaité. le fantasme de son suicide l'a hanté depuis sa plus tendre (!) enfance et a alimenté toute son oeuvre ; il est devenu néanmoins une finalité qui avec le temps a perdu un peu de son sens.
La biographie de Jennifer Lesieur est dans l'ensemble bien construite et référencée.
Le parallèle entre son oeuvre et sa pratique du bodybuilding, une certaine vision de la beauté très classique, est fort bien interprété. L'intérêt du livre reste cependant inégal, la vie famille avec sa femme Yoko est trop peu développée et on ne sait que très peu de choses sur son rôle de père. Beaucoup de zones d'ombres subsistent notamment sur les amours interdites qui ont marqué sa vie.
Les passionnés de cet immense auteur japonais, car c'est avant tout la pertinence littéraire de son travail d'écrivain qu'il faut retenir, trouveront leur compte dans cette biographie inédite. Pour ceux qui veulent découvrir Mishima, la lecture de cet essai peut être une bonne introduction pour mieux appréhender son univers.

http://faranzuequearrieta.free.fr
Lien : http://faranzuequearrieta.sk..
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Lorsque j'avais lu cette biographie, je ne connaissais de Mishima que La Mer de Fertilité. J'avais pris cette biographie complètement par hasard, parce que la couverture me plaisait que le livre était flambant neuf.
La courte biographie de l'auteure m'avait déjà surpris: elle ne semblait pas être une éminente spécialiste de la littérature japonaise, voir même de parler japonais. Peu importait, et j'ai lu cette biographie assez rapidement.
Ma première lecture fut assez satisfaisante. J'avais le sentiment de mieux cerner Mishima, même si une personnalité aussi dense que lui restera toujours flou. Mon seul regret était que Jennifer Lesieur passait trop de temps à expliquer l'intrigue des livres de Mishima plutôt que de les analyser, mais dans l'ensemble, j'estimais avoir fait un bon choix en choisissant ce livre, qui pourrait d'ailleurs plaire à tous ceux qui veulent découvrir Mishima.

Puis, j'ai fait quelques recherches sur l'auteure et la biographie, et là, ça a été la déconvenue...Comme l'explique Iansougourmer dans sa critique, Lesieur a allègrement copiée d'autres biographies de Mishima...Ni une, ni deux, j'ai été lire quelques extraits desdites biographies, qui ont effectivement bien été plagiées, mais qui en plus offrent un portrait un peu plus fin et moins cliché de l'auteur.
Bon...Qu'en dire, alors ? Eh bien déjà, l'éditeur du livre, Folio biographie, est une bonne collection de poche. Bonne qualité de papier, de caractère...Le livre se lit bien. Ensuite, à ma première lecture, sans a-priori, cette biographie s'est révélée plutôt satisfaisante. Son plagiat m'empêche de la conseiller avec ferveur, mais néanmoins, si vous mettez la main dessus et que vous êtes curieux de la lire, ne vous gênez pas....

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A PROPOS DE MISHIMA

Mishima est un grand écrivain. Je l'affirme sans l'avoir lu. Il suffit de s'en tenir à une opinion généralement très favorable. Peut-être se révélera t-il incompréhensible, inaccessible, ennuyeux, exotique, peut- être serai je ébaubi, ébloui, epaté ? Je le saurai quand j'attaquerai un de ces ouvrages. Mon opinion n'aura de portée que celle qu'on lui accordera, ni plus ni moins. En tout cas, si Ordre du Mérite il y a, Mishima fait partie des heureux élus (Collection Quarto chez Gallimard, étape avant la Pléiade à n'en pas douter).

Ce qui m'amène à ceci....

Si j'étais écrivain japonais-Yasunari Bialoti, Junishiro Balioto, Kazuro Bialota-, j'adopterais un perroquet qui rigole, un ara qui rit, ce qui m'éviterait d'avoir à le faire en cas de condamnation pour un goût affirmé concernant les calembours les calembredaines, les calendes grecques et autres calamités. Autant pour Carlos, la Justice japonaise, raide comme elle-même, a su démontrer sa dureté de verre de sécurité (Dura lex, sed lex), autant elle se satisferait de se montrer clémente se contentant de saluer Pukku, mon ami ara de Yokohama....Sauvé...Merci qui ? Merci Pukku...

P.S. : je sais...vous avez raison...mais on reste dans le domaine littéraire. La compassion sert de soubassement aux Vertus Théologales et Cardinales.

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critiques presse (3)
NonFiction
01 septembre 2011
Une biographie de Mishima sans valeur ajoutée qui flirte avec le plagiat.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Lexpress
05 juillet 2011
Jennifer Lesieur s'appuie sur la biographie de Mishima par Henry Scott-Stoks pour restituer avec vigueur le destin de l'auteur de Confession d'un masque.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
18 juin 2011
Cette bio inédite démaquille un mystère. Mishima, c'est une ½uvre traversée par l'amour de la mort et de la beauté, une psychologie de pointe, un romantisme martial fantasmant la restauration du Japon impérial.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
À 28 ans, son statut et da qualité d'écrivain sont reconnus, mais ce sont son apparence et ses attitudes qui attirent la presse - et notamment les caricaturistes. Mishima devient... Rock´n'roll. Il change sa manière de s'habiller, porte des chemises hawaïennes, des lunettes noires et des chaussures à bout pointus. Fier de sa pilosité, inhabituelle pour un japonais, il ouvre largement sa chemise pour monter la chaîne en or qui retient quelques médaillons ramenés de ses voyages. Il se donne un côté voyou en coupant ses cheveux ras. Il ne passe pas inaperçu dans cet accoutrement, aussi bien pour se promener dans les avenues élégantes de Ginza que pour danser le rockabilly avec les actrices du Bungaku-za dans les clubs de Roppongi. Il inspire un mélange étrange de fascination et de répulsion.
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Le 23 février 1952, il rentre à Rio pour le carnaval. Plus qu'une fête, c'est une célébration à laquelle il s'adonne corps et âme. Il écrit dans son journal qu'il a dansé trois jours d'affilée ; son guide précisera qu'il n'a osé se jeter dans la foule que le dernier jour. Mais il le fait à corps perdu. À demi nu, Mishima entre avec ferveur au cœur de cette cérémonie païenne, faisant corps avec la foule, ivre de joie, l'esprit embrasé par le plaisir de danser.
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Mishima se souvient de s'être approché de Dazai comme s'il dissimulait une dague dans les plis de ses vêtements, comme un assassin. Il reconnaissait son talent, mais détestait ses poses de martyr, il l'accusait de se complaire dans une caricature de lui-même, dans la glorification du désespoir. Il ne supportait pas de le voir exposer en plein jour ce que lui, Mishima, tentait de dissimuler... Il soupçonnait en lui les mêmes tendances autodestructrices, et la vue de ce qui l'attendait, s'il continuait sur cette voie dangereuse, le révulsait.
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Mishima devient un fonctionnaire suprême de janvier à mi-septembre 1948. Une poignée de ses collègues savent qu'il est Yukio Mishima, contrait d'user de sa plume pour rédiger des comptes rendus. Un jour, on lui demande de rédiger un discours pour le ministre. Son supérieur lui rend son brouillon, maculé d'encre rouge, en déclarant que c'est bien trop élaboré.
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Mishima demande au musicien de lui indiquer des bars gays. Il accompagne Kinoshita au café Blanche, mais comme seul Mayazumi parle français, Mishima se retrouve seul dans un coin. Frustré, il prend Paris en grippe. Des fenêtres de sa chambre il ne voit passer que des enfants et des vieilles dames. Dans son journal, il écrit que la beauté de Paris est comparable à un épais maquillage qu'on aurait étalé sur une femme laide.
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