Arrivé aux portes de la mort, Modigliani avait conscience qu'il avait pleinement achevé sa course épuisante et satisfait au mieux les exigences qu'il s'était imposées. Cet inimitable monde clos qu'il avait constitué à grand-peine et étendu aux dimensions de l'univers humain ne risquait plus de disparaître. Désormais lui-même pouvait s'abandonner à son sort avec sérénité et discrétion.