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Molly West tome 2 sur 2

Philippe Charlot (Autre)Xavier Fourquemin (Autre)
EAN : 9782749309552
48 pages
Vents d'Ouest (31/08/2022)
4/5   11 notes
Résumé :
Molly et la bibliothèque itinérante Après avoir perdu son fils aux dernières heures de la guerre de Sécession, Molly West s'est installée au Texas où elle est désormais reconnue comme hors-la-loi ! Avec un caractère bien trempé, cette femme libre et raffinée à dans l'idee de monter un projet ambitieux et inspirant : une bibliothèque itinérante menée exclusivement par des femmes et qui facilitera l'accès à la culture dans ces régions reculées.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Mon grand-père disait qu'il fallait attaquer le cougar quand il a le ventre plein.
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Ce tome fait suite à Molly West, tome 1 : le diable en jupons (2022) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, mais qui éclaire des remarques éparses dans cette suite. Il a été publié en 2022. le scénario est de Philippe Charlot, les dessins de Xavier Fourquemin, et la mise en couleurs a été réalisée par Chiara Zeppegno. Cette bande dessinée comporte quarante-six planches.

Dans un petit village du Texas, quatre pistoleros visent un fuyard. L'un d'eux explique à l'autre que le chicano Diego a des dollars plein les poches, et qu'il a fait le vantard la vieille au soir à la cantina. Des bons du trésor yankee qu'il a vendu à la banque centrale de Chihuahua. Encore un péon qui ne tient pas la tequila et qui parle trop. Diego court en zigzagant pour éviter les balles, mais il se prend les pieds dans des débris au sol et chute en avant. Il repère un cheval à quelques mètres, se relève et monte sur le canasson, réussissant ainsi à prendre la fuite. À Fort Stockton une ville du Texas, le major Hood se tient sur le perron de sa luxueuse demeure par une belle nuit claire. Arti s'approche en catimini derrière lui, à son insu et il l'estourbit d'un coup de bâton. Un peu plus tard, en ville, à Fort Stockton, le shérif sort du bar, en état d'ébriété. Il marche très content de lui, en sifflotant, sans se rendre compte qu'il est observé depuis une ruelle, par un jeune garçon avec un bâton dans les mains. le lendemain, le juge et le shérif sont attachés à un des poteaux du saloon, affublés d'une robe, avec un écriteau sur lequel est écrit : Nous, juge et shérif de Fort Stockton travestissons la justice. L'ami, ne t'avise pas de libérer ces deux imbéciles avant la fin de la fête ! Un citoyen s'approche, un coup de feu éclate et une balle se fiche à ses pieds.

Après avoir tiré, Molly West part sur son cheval, accompagné par Arti sur le sien. Plus tard, il écrira : à ses débuts, Molly a eu la réputation d'une simple tueuse, sans état d'âme. Elle pouvait l'être. Mais elle savait aussi que la balle qui tue le renard dans le poulailler est parfois une punition un peu trop tendre… comme disait le grand-père. Dans la demeure des Hood, la mère est en train de repasser, cigare au bec. Son fils le major Hood entre dans la pièce. Ils évoquent les malles perdues : une a été retrouvée, l'autre a dû être récupérée par Molly West. La mère tend la tenue qu'elle vient de terminer à son fils : une longue tunique blanche et une cagoule pointue blanche également, ornée d'une moustache. Elle lui rappelle qu'il doit bien faire attention à contenter les partisans, mais aussi les tièdes. Il doit jouer sur les deux tableaux car il aura aussi besoin d'eux s'il veut être élu. Pendant ce temps-là, Diego cavale toujours avec quelques longueurs d'avance sur ses poursuivants, mais la distance diminue. Il plonge la main dans une de ses sacoches et il sème des poignées de billets au vent. le résultat est immédiat, et il peut continuer sa chevauchée tranquille. Il rejoint Molly West et Arti.

Le lecteur savoure à l'avance de retrouver Isabelle Talbot, jeune veuve ayant pris le nom de Molly West, et de savoir ce qu'elle va faire de sa vie. Les auteurs ont décidé d'introduire des éléments de continuité. le jeune garçon Artemus, surnommé Arti, reste donc à ses côtés, étant orphelin. Diego, Mexicain émigré aux États-Unis, décide également de s'en remettre à cette dame au fort caractère, ou en tout cas de contribuer à son nouveau projet. Elle a décidé de s'installer dans la petite ville de Lajitas et d'organiser une bibliothèque itinérante, à l'instar de celle dont elle était la responsable dans le premier tome. le major Hood est également de retour avec sa mère. le lecteur comprend donc qu'il découvre le deuxième tome d'une série au long cours. Il assiste à l'arrivée de trois nouvelles femmes, recrutées par Molly pour aller de ville en ville, et même de ferme en ferme, avec leur chargement de livres. Étonnamment, seule une d'entre elles indique son nom : Annie, une afro-américaine. Tout aussi déconcertant, ce tome ne comprend pas de tournée de la bibliothèque itinérante, et il n'est pas question de son fonctionnement économique. le lecteur se serait attendu à ce que ces éléments soient plus mis à contribution au cours de l'intrigue, ou plus exploité.

L'histoire commence avec Diego : une scène entre cliché et humour visuel. le personnage parvient à courir en évitant les balles de quatre tireurs. Il se prend les pieds dans des débris, mais parvient à se relever sans difficulté, à reprendre sa course, à atteindre un cheval et à s'enfuir, toujours sans être touché. Les dessins s'inscrivent dans un registre descriptif, avec une exagération légère des postures pour la course de Diego, un bon niveau de détails dans les décors. Planche suivante, le lecteur apprécie la mise en couleurs avec l'ambiance nocturne, le halo dégagé par les lumières du salon, celles du bar. La coloriste sait nourrir chaque case, sans nuire à sa lisibilité. Elle rend compte de la luminosité des zones désertiques, de celle moindre d'une pièce éclairée par les lampes à huile, de la grande salle du saloon légèrement plus sombre, du désert au soleil couchant, des lueurs de l'incendie, etc. Grâce aux légères déformations humoristiques, les personnages apparaissent pleins de vie. L'artiste ne pousse pas jusqu'à la caricature. Il donne un visage très lisse à Molly West, ce qui lui donne peut-être une apparence un peu trop jeune. Elle donne souvent l'impression de maîtriser la situation : le lecteur finit par remarquer que cela découle d'une représentation où elle bénéficie souvent d'une légère contreplongée, dominant ainsi son environnement. Arti fait preuve d'une légère candeur et d'un entrain transcrivant bien sa joie de vivre, mais aussi parfois sa profonde tristesse, des émotions plus intenses. Diego fait plus son âge, avec une forme de fausse assurance savoureuse.

Xavier Fourquemin donne vie à plusieurs autres personnages : la mère Hood avec son menton en galoche, le major lui-même visiblement très confiant dans son importance, les trois nouvelles femmes à la morphologie, au visage et à la tenue bien différenciés. le lecteur se rend compte qu'il ralentit régulièrement son rythme de lecture pour prendre le temps de regarder un visage ou un autre d'un figurant dans une scène de foule. de même, les environnements valent le coup d'oeil : les différents types de construction, de la maison la plus modeste, à la plus luxueuse, en passant par le saloon, jusqu'à la ville de Palmito Ranch. Les personnages voyagent d'un endroit à un autre, ce qui est l'occasion de pouvoir profiter des espaces naturels comme le désert rocheux, ou le désert de sable avec cactus, d'une descente de rivière sur un grand radeau et des falaises rocheuses qui l'encadrent par endroit. le lecteur peut ne pas prêter plus d'attention que ça à la mise en scène ou à la construction des prises de vue, estimant que les cases racontent l'histoire de manière claire, ce qui est le minimum. Son avis évolue avec la planche sept qui ne comporte qu'un seul phylactère de quatre mots, et pourtant qui raconte beaucoup de choses, avec une scène plus complexe qu'il n'y paraît. Il s'en fait à nouveau la remarque dans les pages vingt-quatre et vingt-cinq dont seule la première comporte un unique phylactère. La narration visuelle ne joue pas sur l'esbrouffe : sa solidité devient palpable par moment, la rendant ainsi visible au lecteur.

Dans le premier tome, le scénariste faisait attention à bien situer son récit dans un cadre historique : juste après la fin de la guerre de Sécession. Il ne s'agissait pas pour lui de se livrer à une reconstitution historique pour aboutir à un exposé ou une analyse, mais de montrer que le sort de ses personnages est tributaire de la réalité historique, en particulier le sort à peine amélioré des esclaves qui n'étaient toujours pas les bienvenus dans les états du sud. le lecteur comprend que le présent récit se déroule quelques jours après la fin du premier tome. Isabelle Talbot a bel et bien laissé son nom de baptême derrière elle, et les blancs regardent toujours les afro-américains et les latinos d'un air condescendant voire pire. le suprématisme blanc reste à l'oeuvre, montrant parfois son vrai visage sous une cagoule blanche avec un sommet pointu. Il apparaît rapidement que l'enjeu de l'intrigue est de contrer la nouvelle entreprise du major Hood qui a commis l'erreur tactique grossière de se rappeler au bon souvenir de Molly West en la menaçant. Dès la planche 6, les auteurs révèlent qu'il appartient à la société secrète terroriste suprémaciste blanche des États-Unis, la plus célèbre.

En fonction de ses attentes, le lecteur peut trouver cet opposant incontournable, se situant dans la droite lignée du comportement d'une partie de la population vis-à-vis des afro-américains après l'abolition de l'esclavage. D'autres pouvaient attendre plus d'informations sur les lois Jim Crow. Toutefois, passée la première moitié, le scénariste retrouve le bon dosage, l'équilibre entre le récit d'aventures tout public, et le contexte social façonnant les individus, la réalité de la ségrégation, des lynchages, et les réactions en conséquence de personnes comme Molly West. Comme le premier tome, celui-ci revêt des atours tout public, tout en montrant la cruauté abjecte de certains individus, et l'effet que cela produit sur la manière d'agir des personnages principaux qui ne sauraient être des héros lisses et sans reproche. En outre, Charlot intègre bien un élément historique : John Jefferson Williams (1843-1865, étrangement appelé John William Jefferson dans la BD), militaire de l'Union, mort à la bataille de Palmito Ranch, la dernière bataille de la guerre de Sécession, considéré comme le dernier soldat tué lors de ce conflit.

Après un premier tome déconcertant par son alliance d'apparence tout public, et de réalités plus pragmatiques et plus sordides, le lecteur espère bien que Molly West continuera sur cette lancée. Il peut sentir poindre une forme de frustration alors que le scénariste ne semble pas vouloir développer les ingrédients pleins de potentiel comme l'histoire du Ku Klux Klan, ou la personnalité des trois nouvelles femmes qui s'associent à Molly West. Dans le même temps, il finit par remarquer la qualité du travail d'artisan du dessinateur, les qualités d'une narration visuelle discrète et pourtant remarquable. Petit à petit, l'intrigue trouve une direction plus nette et l'histoire revient au niveau de celle du premier tome. le lecteur sait qu'il reviendra pour le tome suivant.
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J'adore les westerns et les bédés aussi, alors, les deux ensemble, je ne peux qu'être tentée. de plus, j'ai déjà lu des séries de ces deux auteurs, donc, j'étais en pays connu.

Cette série mélange l'humour et le sérieux, le côté comique et le côté dramatique.

Je ne la conseillerai pas à des enfants, puisque dans la scène d'ouverture, on découvre un homme pendu avec un jeune garçon qui tente de lui piquer ses bottes.

La Guerre de Sécession est terminée, nous sommes au Texas, mais les rancoeurs sont toujours là, la misère est bien présente et les pauvres Noirs, qui sont devenus libres, tirent le diable par la queue. Ils sont toujours mal traités dans le Sud, mais ils n'ont pas été mieux considérés dans le Nord.

Isabelle Talbot est chargée d'une mission importante : transporter des livres ! Oui, notre jeune femme est engagée pour convoyer et livrer un chargement de livres à travers plusieurs villes et fermes. Apporter la culture dans les coins reculés, c'est-y pas merveilleux ? Merveilleux ou alors, il y a une couille dans le potage !

Arti, le gamin qui tentait de chiper les bottes du pendu va accompagner Isabelle et ensuite, on va se rendre compte que tout n'est pas vraiment comme on le pensait…

Si la couverture et les dessins semblent être à destination de la littérature jeunesse, j'ai trouvé que la violence était très présente dans ces deux tomes, ce qui ne les destine pas à des enfants trop jeunes.

Les dessins possèdent des couleurs chaudes et ils sont reconnaissables si on a déjà lu des séries du dessinateur Xavier Fourquemin. Rien ne change et les visages de ces deux albums ressemblent à ceux croisés dans d'autres.

Si l'histoire commence doucement et gentiment (hormis le pendu qui a mal choisi son camp durant la guerre), tout va changer ensuite et c'est ensuite que l'on comprendra qui est Molly West, notamment en suivant le road-trip de nos personnages.

Mélangeant habilement l'humour, les situations légères, les violences, les injustices et une société ultra machiste, le scénariste arrive à tenir ses lecteurs en haleine, à les faire sourire et ensuite frémir. le côté historique est bien présent, même si tous les détails ne seront pas donnés, notamment sur les lois Jim Crow (wiki est là !).

Deux tomes qui ne manquent pas de rythme, d'explosivité, de mystère, de suspense et d'humour, le tout pour contrebalancer les violences de cet univers et de la bédé.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Molly souhaite relancer cette idée de bibliothèque itinérante pour lutter contre l'illettrisme. Et elle peut compter sur la débrouillardise du jeune Artemus ainsi que sur la gouaille du cowboy Diego. mais le major Hood ne va pas la laisser mener ses petites affaires tranquilles!

Surfant sur les codes du western au féminin, le duo Charlot et Fourquemin nous emmène dans un histoire de vengeance sur fond de racisme.
La guerre de sécession vient de se terminer aux États-unis et l'esclavage est aboli. Ce n'est pas pour autant que l'amour regnerntre population noire et blanche, surtout dans les états du Sud. le major Hood est un méchant très caricatural, chef du Klan, répendant la haine et magouillent dans les hautes sphères pour obtenir plus de pouvoir. Molly est un personnage plus ambivalent donc plus intéressant. Cultivée, tolérante, feministe, luttant pour des causes justes, mais aussi capable d'intransigeance, de dureté voir de haine. Elle porte des armes et n'hésite pas franchement à s'en servir. Avec elle la ligne entre le bien et le mal est fine par moment mais on réprouve de la sympathie pour elle et sa compagnie.
Le trait particulier de Fourquemin fait du bon travail, avec des paysages sublimés par une colorisation efficace.
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La guerre de sécession est terminée, et Molly West a retrouvé la trace du Major Hood, à qui, elle rêve de loger une balle dans sa tête.

Mais tous deux ont des projets qu'ils entendent mener à bien, et Molly y voit une autre façon de se venger, lui mettre autant de bâtons dans les roues que possible, après, il sera toujours temps de lui mettre cette balle au besoin.

Molly tient à son idée d'une bibliothèque itinérante, et engage quelques femmes pour l'aider. La première mission se passe très bien, avant que les hommes de Hood ne viennent s'en mêler.

Pas de chance pour ce dernier, qui ambitionne une carrière politique dans l'état du Texas, mais aussi auprès des brigades du Klu Klux Klan dont il est membre et chef de section.
Molly est mise au courant des prochaines "festivités", et compte bien lui jouer un tour qu'il mérite.

Une très belle suite, explosive à souhait, et qui nous plonge dans une Amérique encore toute convalescente de sa guerre civile. Tous les problèmes n'ont pas été réglés suite à la victoire de l'Union, et encore moins dans les états revanchards du sud.
Mais si en plus Molly West passe maintenant à l'action...
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Second tome d'une histoire particulière, très sombre en débit du graphisme quasi humoristique utilisée. Installée au Texas, Molly tente d'implanter sa bibiothèque itinérante avec l'aide de 3 jeunes femmes bien différentes. Elle essaie aussi à sa façon, parfois drôle, de faire passer quelques idées aux édiles du coin...Car Molly West est une tueuse, si elle apprend à maitriser sa colère et sa haine, elle n'hésite pas à tuer ou à laisser tuer devant elle; Il est vrai que ce sont le plus souvent des personnages immondes comme l'adepte du Ku Klux Khan; le major Hood, qui prône la suprémacie de la race blanche et n'hésite pas à se salir les mains en tuant tous ceux qui l'indisposent. Ennemi intime de Molly, ils vont s'affronter une fois encore dans ce tome. Personnage ambigue, on ne peut que comprendre sa colère et rester désarmé comme Artemus quand elle explose soudainement.
C'est bien fait, ca se laisse lire, le graphisme est maitrisé, mais je dois avouer rester un peu sceptique...
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critiques presse (1)
LigneClaire
26 septembre 2022
On oublie la caricature de l’Ouest dans ce tome 2 pour passer à une véritable attaque en règle des travers de l’époque. Bien vu.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Vous allez encore l’ignorer longtemps comme ça ? […] Il est où le problème, tout le monde fait ça ici. Tromper les autres, voler des armes, du fric, du bétail ! […] Vous avez raison… Elle vous a piqué de l’argent que vous avez dérobé à un major qui l’a détourné des caisses de banquiers voleurs qui ont imprimé des bons du trésor pour le compte d’un état qui nous arnaque tous. Ça mérite une sanction… Mais je ne sais pas trop pour qui. En fait, je crois que votre problème est tout autre. Tout d’abord, il faut que vous sachiez que nous, les gens de couleurs, noirs, chicanos et autres, nous ne sommes ni plus honnêtes, ni plus malins que les blancs. Alors ne vous attendez pas à ce que nous nous comportions en modèles.
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D’Artemus : à ses débuts, Molly a eu la réputation d’une simple tueuse, sans état d’âme. Elle pouvait l’être. Mais elle savait aussi que la balle qui tue le renard dans le poulailler est parfois une punition un peu trop tendre… comme disait mon grand-père.
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Mon grand-père disait qu’il fallait attaquer le cougar quand il a le ventre plein. Mon grand-père, y disait aussi que la mule qui a mangé des fruits trop mûrs, elle est plus facile à atteler.
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Tu te souviens de ce George Gordon dont je t’ai parlé ? On dit que depuis qu’il a pris la tête de son organisation du Tennessee, il essaye d’unifier les autres mouvements patriotes du grand Sud. On lui promet un bel avenir et je crois que tu aurais tout intérêt à te rapprocher de lui. Tu pourrais être son représentant pour le Texas. Ces sociétés secrètes ont une énorme presse parmi les suprémacistes… Autant de votes garantis pour ton élection. Il faudrait profiter d’une occasion qui te montrerait sous ton meilleur jour.
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La voilà l’idée que tu cherchais pour impressionner ce George Gordon. Tu trouves le nom d’un bon petit gars bien de chez nous mort lors de cette bataille. Tu annonces une cérémonie en l’honneur de ce dernier sudiste tombé pour nos valeurs. Tu invites tes sympathisants à Palmito Ranch où tu fais la démonstration de ta force et de ton autorité sur tes troupes. Ainsi tu coupes l’herbe sous le pied de ces maudits nordistes et Gordon devra bien te reconnaître comme incontournable au Texas.
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Vidéo de Philippe Charlot
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