Ce court récit est un récit autobiographique. Eve nous raconte sa liberté sexuelle. Mariée, elle découvre le plaisir de l'infidélité. Ne voulant pas gâcher ce plaisir par le mensonge ou les cachoteries, elle avoue son infidélité à son mari. Il accepte sans problème la légèreté de son épouse et en profite même pour la mettre au service de son plaisir. Le candaulisme (pratique sexuelle où le mari prend plaisir à voir son épouse faire l'amour avec d'autres partenaires) devient alors pour ce couple libéré source d'épanouissement sexuel, surtout pour l'auteure qui partage avec son mari et avec nous lecteurs, de façon croustillante ses différentes expériences.
D'ailleurs, son pseudonyme, de Candaulie, trouve son étymologie dans le nom de cette pratique sexuelle.
J'ai découverts ce livre grâce à la critique de Bountyfrei, membre de la communauté Babelio. Bountyfrei critique la série dans son intégralité. Sa critique m'a donnée envie de lire le premier tome. L'histoire est courte, elle est actuellement gratuite au téléchargement. J'en ai donc profité. A la découverte de ce premier opus, je suis mitigé. Le livre est écrit dans des termes simples. L'érotisme est omniprésent mais je trouve qu'il manque de ce côté suave, qui vous apporte le bien-être ressenti après l'orgasme. Pourtant, en général, ce sont les auteures féminines qui sont capables d'écrire ou de décrire cette sensation. Ici, j'ai parfois l'impression que l'auteure se livre à du sexe mécanique.
En dehors de cette remarque, je crois que je vais tout de même télécharger le deuxième tome, piqué par la curiosité de voir jusqu'où Eve peut vivre sa sexualité débridée.
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Je n'ai trouvé aucun intérêt à ce court roman érotique qui passe trop rapidement les scènes érotiques ; Il n'y a pas vraiment d'histoire, il s'agit plutôt d'une suite d'anecdotes, sans aucune présentation des personnages, des circonstances.
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J’avais l’impression que mon ventre et mes cuisses étaient inamovibles. Mes membres cotonneux me semblaient ancrés dans les draps, faisant corps avec tout ce qu’ils venaient à toucher. J’étais physiquement éreintée après toute cette jouissance charnelle. Pour autant, le matin m’avait vue renaître excitée dès le réveil, prête à me faire jouir de nouveau, la tête dans les nuages érotiques de nos extravagances de la veille.