AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Monstress tome 3 sur 7
EAN : 9782413007241
176 pages
Delcourt (28/11/2018)
3.74/5   48 notes
Résumé :
Maika - accompagnée dans la quête de son passé par Kippa et Ren - a dû faire face à une terrible menace.
Après avoir passé le plus clair de sa jeune existence à apprendre à se battre, il va maintenant lui falloir se faire des amis si elle compte s'en sortir.
Que lire après Monstress, tome 3 : Erreur fataleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 48 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
Après un tome 2 qui apportait enfin plus de réponses que de questions, dans ce tome 3 Marjorie Liu retombe dans ses travers… Alors si j'ai bien compris tout le monde complote mais on ne sait qui et pourquoi, tandis que dans son périple la Team Maika quitte Thyria la cité de réfugiés protégée par une divinité pour rejoindre Pontus une autre cité de réfugiés protégée par un autre divinité (enfin presque, puisqu'elle est protégé par un bouclier technomagique laissée par l'Impératrice-Shaman, mais que personne n'ose trop solliciter de peur de réveiller le titan endormi juste à côté ^^). Vihn Nem ingénieure royale de Pontus arcanique par la Reine-Biche (les cornes de cerf sur la tête ça fait cool, mais n'est-ce un attribut mâle dans cette série lgbt ? ^^) recrute Maika pour réactiver le bouclier, et malgré toutes les recommandations celle-ci n'en fait qu'à sa tête et dézingue l'artefact (qui est le plus à blâmer de l'ado rebelle condescendante qui fait n'importe ou des adultes prétendus sages qui la laisse faire n'importe quoi ?)

Mais ça, ce n'est que les incohérences principales, car il y a aussi les incohérences secondaires :


Misère de misère, comment tu peux offrir les dessins magnifiques de Sana Takeda véritables bonbons pour les yeux à un scénario mal écrit et mal construit et surtout mal relu et corrigé voire pas relu du tout et pas corrigé du tout (en sachant que l'auteure enseigne l'écriture et la scénarisation à l'Université de Boston : les Américains sont-ils incultes et incompétents à ce point-là ???)… Alors dans le monde des comics il faut de l'action, des twist et des cliffhangers toutes les 20 pages, mais qaund même hein cela devient vraiment trop fort de café. Il n'est pas trop tard pour corriger le tir, mais à ce point-là je crois qu'on est parti pour un grand n'importe quoi !
Enfin je dois signaler que lgbt oblige l'intégralité des personnages féminins sont hypersensualisés pour nourrir les romances et les coucheries lesbiennes, mais qu'on n'oublie pas pour autant les lectrices hétérosexuelles puisqu'on a toute une galerie d'hommes-objets pour nourrir d'autre types de romances et de coucheries… Soupirs, et je passe sur les grandes histoires d'amour à tentacules...
Commenter  J’apprécie          370
Ce tome fait suite à Monstress, tome 2 : La quête (épisodes 7 à 12) qu'il faut impérativement avoir lu avant. Il faut absolument avoir commencé par le tome 1 pour comprendre les liens et les histoires personnelles de chaque protagoniste. Il comprend les épisodes 13 à 18, initialement parus en 2018, écrits par Marjorie Liu, dessinés, encrés et mis en couleurs par SanaTakeda. Seul le lettrage a été confié à Russ Wooton. Il comprend également les couvertures alternatives réalisées par Kris Anka, Sanya Anwar, Irene Koh, Russ Wooton, et une carte du monde.

Maika Halfwolf est en train de rêver à un moment d'intimité avec Tuya qui lui indique que ne pas l'écouter est ce qui l'a mise dans le pétrin. Elle réveillée par Kippa (la renarde) et se rend aux côtés de la capitaine Syryssa en train d'observer les navires de leurs poursuivants, avec Old Tooth et Ren Mormorian. Old Tooth descend l'échelle de coupée en cordage pour se mettre à l'eau. Une fois immergée, elle appelle le gardien de la frontière qui se manifeste dans l'instant. Il laisse passer le navire de Syryssa ; il refuse le passage aux autres navires, avec la force nécessaire pour faire respecter sa décision. À la cour de l'Aube, la Reine des Loups évoque la situation politique avec la Baronne. Elle passe ensuite au sujet qui l'intéresse : le fait que la Baronne connaisse sa petite fille Maika. À Pontus, une île refuge, Maika, Ren et Kippa se trouvent dans un bar pour faire le point. Ils se font servir un repas, mais le serveur indique que Ren doit monter à l'étage car les chats ne sont pas servis dans la grande salle. Ren accepte sans faire d'histoire. Une fois installé, il commence à manger sa première brochette de souris, tout en contactant ses supérieurs, pour le compte de qui il agit en tant qu'espion. Dans la salle du bas, le serveur apporte un message à Maika alors qu'elle est en train de se restaurer. Il s'agit d'une invitation à rejoindre quelqu'un au Café des Poètes. Elle demande à Kippa de finir ses boulettes rapidement.

Au Café des Poètes, Maika et Kippa retrouvent Corwin bien vivant. Kippa est ravie de constater que la table est dressée avec plusieurs desserts. Ailleurs dans une gare monumentale, le premier ministre des humains et l'amiral Brito reçoivent deux agents : Lady Atena & Resak. Ils évoquent la situation tendue au sein du sénat de la fédération, avec les manoeuvres de la Mère Supérieure, mais aussi les arcanics qui n'attendent qu'une provocation pour entrer en guerre. Lady Atena insiste sur le danger représenté par les Cumaea qui accumulent du Lilium. L'amiral Brito explique à Lady Atena & Resak qu'il souhaite qu'ils se rendent aux négociations qui doivent se dérouler entre les humains et les arcanics pour espionner ces derniers. Il leur promet que le premier ministre va s'occuper de la Mère Supérieure. Au Café des Poètes, Corwin explique qu'il apprécie beaucoup cet endroit pour la pâtisserie de Serica Thistler qui a préféré s'installer dans ce quartier pauvre pour que le plus grand nombre puisse profiter de ses gâteaux. Il explique à Maika que quand elle a placé le morceau de masque sur son visage, elle en a activé les 5 parties. C'est à ce moment-là que Vinh Nem, l'ingénieure royale, fait son entrée.

Entre la parution du premier tome et du deuxième, cette série s'est retrouvée bardée de prix, recevant 5 Eisner Awards (meilleur scénariste, meilleure série ouverte, meilleur artiste peintre / multimédia, meilleure série pour adolescent, meilleur artiste de couverture), 1 Hugo Award (meilleure histoire dessinée), 1 British Fantasy Award (meilleur comic/roman graphique). Cerise sur le gâteau, la couverture comprend un compliment de Neil Gaiman. le lecteur se souvient encore du tome 2, de sa mythologie aussi riche que personnelle, de l'héroïne tourmentée et complexe, et de la situation géopolitique s'avançant inexorablement vers une guerre. Il a donc hâte de découvrir la suite. Durant les épisodes 13 à 15, il se croit revenu dans le premier tome en ce qui concerne l'intrigue. La scénariste commence par un retour en arrière avec Tuya dont le lecteur ne sait pas grand-chose. Puis elle passe à la cour de l'Aube où le lecteur doit faire un réel effort de mémoire pour se souvenir de qui sont les 2 femmes en train de dialoguer, et quels sont les enjeux sous-entendus. Quelques pages plus loin, c'est le premier ministre de la communauté des humains qui se livre à un jeu de manipulation avec 2 agents pas faciles à resituer, pour à nouveau des enjeux à demi formulés. Avant la fin du premier épisode, un nouveau personnage (Vinh Nem) fait irruption, sans que le lecteur puisse cerner facilement son allégeance, ses motivations, ses objectifs. À la fin du premier épisode, une reine et son amante se font assassiner dans la piscine par 2 autres femmes que le lecteur ne situe pas non plus. Comme dans le premier tome, Marjorie Liu semble prendre un malin plaisir à éviter que les personnages s'interpellent par leur nom (ne serait-ce qu'une fois), comme un fait exprès pour larguer le lecteur. Il peut y avoir un côté ludique dans ce genre de narration, sous réserve qu'il soit possible de se souvenir facilement des différents gugusses, ou que leurs propos soient intelligibles sur le moment.

Cependant le lecteur s'accroche car il se retrouve totalement captivé par les dessins de Sana Takeda qui n'a pas volé ses récompenses. Elle réalise toujours ses pages à l'infographie, avec le même degré de méticulosité. À nouveau il retrouve la même qualité de dessin dans les pages intérieures que pour la couverture. L'apparence de la mise en couleurs est somptueuse de bout en bout, avec des compositions chromatiques d'une grande richesse de nuances, faisant de chaque page un spectacle, avant même de lire le détail des dessins. La variété des verts et des gris est inimaginable, et leur déploiement participe d'une structuration globale, créant une ambiance extraordinaire, avec un degré de sophistication tel que la myriade de nuances forme un tout cohérent qu'il n'est pas possible de décomposer en couleurs naturelles, ou camaïeux, ou luminosité. Cet effet est atteint par l'expertise de l'artiste, utilisant aussi bien des tâches de couleur, des dégradés progressifs, des lissages d'une teinte à l'autre, un recouvrement différencié des traits de contours. L'utilisation des différentes techniques va de la colorisation naturaliste la plus précise pour des petits éléments, à une approche globale pour donner à voir les énergies manipulées par certains personnages, et invisibles aux êtres humains normaux. Au départ, le lecteur remarque des petits flocons blancs qui ne semblent être des effets de lumière dans les rues de Pontus. Dans la deuxième partie, il observe la présence de petits flocons noirs. Il comprend qu'il s'agit d'une autre forme de représentation des énergies magiques accessibles par certaines castes.

L'intelligence graphique de la mise en couleurs est d'un tel niveau, que même lorsque les formes détourées par un trait sont réduites à leur plus simple expression et peu denses, le lecteur absorbe quand même une quantité élevée d'informations visuelles. Si la scénariste semble prendre un malin plaisir à ne pas aider le lecteur à identifier les personnages, au contraire l'artiste met en scène des personnages à la forte présence graphique. le lecteur les reconnaît à l'instant, et prend son temps pour les détailler. Il regarde la forme élancée de Maika, son visage jeune, doux et lisse. Il sourit devant l'air mignon de Kippa avec sa tête évoquant vaguement un renard. Il voit que Ren (le chat à 2 queues) n'a rien de mignon, même quand il se lèche la patte. Zinn a conservé son apparence qui n'est pas anthropomorphe et sa texture peu ragoutante. Les différentes femmes qui apparaissent disposent d'une classe folle que ce soit la Reine des Loups avec son pelage soyeux et ses manières douces cachant une volonté inflexible, la jeune Baronne ressemblant à une enfant avec un regard ferme, les 2 soeurs-frères dans leur habit noir ajouré, ou encore la baroque Vinh Men et ses andouillers. Chaque personnage féminin exsude une sensualité irrésistible et sophistiquée dépourvue de vulgarité, même la première conseillère dans son fauteuil roulant, malgré son oeil unique milieu du visage. Aucun homme ne fait le poids en leur présence, même Corvin avec ses larges ailes.

Le lecteur passe donc de spectacle magnifique en spectacle grandiose, page après page : le gardien de la frontière surgissant des eaux, la vue du ciel de Pontus, la riche décoration intérieure du Café des Poètes, les arches métalliques de la gare, le contraste entre les ténèbres de la soeur-frère et son animal de compagnie d'un blanc éclatant, l'approche sur l'eau du temple abritant le bouclier, la vision du spectre d'un ancien dieu dans le ciel, et tout cela rien que dans le premier épisode. le lecteur est totalement sous le charme de cette narration visuelle, si riche et pourtant d'une lisibilité évidente. L'artiste sait rendre les personnages mignons et terribles à la fois, gentils et tragiques, par leur apparence, et aussi par leur langage corporel et les expressions de leur visage. Totalement conquis, le lecteur se laisse porter par les images, même s'il regrette de ne pas réussir à assembler les pièces du puzzle. Il lui semble aller de soi qu'un magnifique jardin avec des fleurs dont il éprouve la sensation de sentir le parfum, puisse coexister avec des robots dont les bras se terminent en tronçonneuse, tellement les dessins intègrent ces éléments dans un monde cohérent et logique.

Puis le lecteur passe à la deuxième moitié du récit qui se focalise sur le développement de la situation de Maika, resserrant la narration avec une unité de temps et de lieu. Il reprend pied dans l'intrigue, tous les enjeux sont explicites, l'action est spectaculaire. Il retrouve le thème principal du tome précédent : la coexistence de 2 psychologies au sein d'un même individu et la nécessité de travailler de concert. Il voit comment des éléments introduits précédemment prennent du sens (les 2 parties du masque). de plus, en ayant introduit plusieurs races, plusieurs factions, plusieurs alliances, Marjorie Liu a bâti une situation où tout peut arriver, rien n'est prévisible. le lecteur retrouve l'excitation de la découverte d'une intrigue où rien ne semble assuré à l'avance, avec des personnages complexes, comportant leur part d'ombre (de manière évidente pour Maika).

Comme dans le tome précédent, la scénariste termine chaque épisode par une page où le professeur Tam-Tam donne une leçon d'histoire à ses jeunes élèves : sur l'histoire de Morika Halfwolf sa soeur, sa mère, sur la première ère des anciens dieux qui ne sont pas des dieux, qui sont aussi imparfaits que les humains, sur les horreurs des anciens dieux, et le revirement de l'un d'eux qui a généré une religion sur la base d'un contre sens, sur la persécution inexpliquée des chats par la Fédération, sur les autres mondes (royaumes terrestres, royaumes du rêve, royaumes des hauts anciens, Abbadon, les contrées ténébreuses). Par ce dispositif, elle apporte des renseignements qui nourrissent l'histoire du monde, sans alourdir la narration. Pour le coup, le lecteur se prête volontiers au jeu de la lecture de ces textes pour en apprendre plus sur le contexte et l'histoire, et mieux le comprendre.

Dans un premier temps, le lecteur voit ses craintes fondées, par une intrigue pas toujours assez explicite et des personnages difficiles à situer, mais la beauté des planches le fascine au point de faire fi des obstacles à sa compréhension. Puis, la deuxième moitié du récit le récompense au-delà de ce qu'il pouvait espérer, avec des planches toujours exquises, et une intrique devenue totalement intelligible, un suspense haletant, des enjeux clairs, des personnages substantiels, un récit épique et dramatique, un monde d'une richesse inouïe, des alliances complexes, des stratégies à double détente, des plans qui ne résistent pas aux imprévus.
Commenter  J’apprécie          60
Le petit récapitulatif en début de tome m'a été bien utile pour me souvenir des grandes lignes des 2 précédents ainsi que des noms des principaux personnages, sans avoir à les lire car malgré mon coup de coeur, j'ai lu d'autres livres depuis la sortie du tome 2.

Nous retrouvons Maïka et ses amis à la recherche d'un refuge, ils sont pourchassés par les Reines de Sang. Rien n'est jamais simple en compagnie de Maïka et de Zinn. Ça se complexifie de plus en plus, ça devient difficile de tout suivre et de tout retenir. Je pense qu'à la sortie du tome 4, je relirai tout car je m'y perds dans celui-ci. Trop de détails m'échappent et de nouveaux personnages font leur apparition. Il devient difficile de retenir les liens entre les nouveaux et les anciens personnages, il y a finalement trop de catégories différentes entre les bons et les méchants, sachant qu'ils ont souvent un double visage. On finit aussi par alterner un peu trop souvent entre les différents personnages et les situations qu'ils vivent, c'est loin d'être clair… Les graphismes sont superbes mais il n'est pas toujours simple de tout suivre, certains détails graphiques sont trop vagues. Curieuse fin au milieu de tout ce chaos. La petite Kippa aura très certainement un rôle important à jouer dans le prochain tome. À voir donc ce que nous réserve la suite…

Comme vous l'aurez compris, mon avis est plus mitigé pour ce tome, j'avais l'impression que ça partait dans tous les sens et qu'il me manquait des détails pour bien suivre l'ensemble de l'histoire. Elle se complexifie de plus en plus car nous ne suivons pas uniquement Maïka et ses amis dans ce comics, différents personnages apportent leur contribution, qu'elle soit bonne ou mauvaise avec des risques de changement de côté à tout moment. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? A voir si certains détails nous sont dévoilés dans le prochain tome, comme l'implication de Ren et des chats dans toute cette histoire… Si vous êtes amateurs de série fantastique sortant de l'ordinaire et n'ayant rien à voir avec les super-héros, je vous conseille très fortement de découvrir Monstress et de lire de préférence les tomes d'affilé. Pour ma part, je vais pister les prochaines publications de ce comics, je ne sais pas quand la suite est prévue.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          221
Toujours aussi étonnant par ses qualités plastiques. On aurait pu croire que la source se serait tarie après un long premier volume et même un second tout aussi fouillé mais non, c'est encore foisonnant, et, contrairement à la plupart des autres bandes dessinées, la couverture annonce bien la couleur (si j'ose dire) : les pages intérieures sont tout aussi riches et composées. de ce coté là, c'est un vrai régal. Il y avait longtemps que je ne m'étais autant senti enthousiaste devant telle charge graphique (en toute honnêteté, je crois qu'il faudrait remonter à l'époque où j'allais lire les Six Voyages de Lone Sloane dans les bacs BD de la librairie Flammarion, à Marseille). D'un autre coté, cet hyper-graphisme n'est pas l'objectif principal, puisqu'il surgit d'un traitement de la lumière et de la couleur qui l'estompe et l'intègre à l'image autant qu'à la page.

Pour ce qui est de l'histoire, c'est toujours assez flou : les thèmes lovecratiens des anciens dieux plutôt malveillants et voraces se mélangent à des inspirations très farmériennes (Philip José, pour les intimes) de dualités humain/animal et corps/esprit, et se développent sur une trame assez classique de la fantasy : l'évocation des anciennes guerres du seigneurs de anneaux. le tout saupoudré de miettes d'effets Kawaï, tous mignons et félins. Comprendre qu'il n'y a pas de tavernes où les héros velus, puants, suants et transpirants, s'envoient des cervoises amères pour faire glisser des ragouts de bestioles faisandées. L'ambiance est plutôt aux salons de thé où on se présente en grande tenue d'apparat, toutes plumes dehors, pour déguster des gâteaux tout en sucres et en couleurs - et les poètes, ici ce sont les chats, ne sont servis qu'entre eux, à l'étage. C'est une cuisine aux mélanges complexes - avec une grosse note empoisonnée, sous la forme d'un vieux renard (les habitués de fins de soirée la tête penchée au-dessus des toilettes comprendront la fine allusion humoristique seulement après avoir lu le bouquin) - mais la sauce prend assez bien. le public visé est très clairement féminin...
Commenter  J’apprécie          122
Maika et le dieu qui vit dans son corps est toujours l'objet de toutes les convoitises. A cause du morceau de masque qu'elle possède mais aussi de son sang royal car elle est l'une des rares descendantes de l'impératrice Shaman. Toutes les ethnies semble vouloir la guerre mais toutes s'accorde à vouloir capturer notre héroïne. Sa seule présence dans une citée mais celle-ci en grand danger. Elle est toujours suivie par la petite renarde et le chat à deux queue. Donc, quand elle arrive à Pontus, les autorités locales lui demande de réactiver le bouclier de Pontus. Mais, l'inexpérience, la maladresse de Maika et la gourmandise énergétique du monstre détruise le bouclier plutôt que de le remettre en service. La cité est en grand danger et Maika est chargée de retrouver des pièces en ouvrant un endroit que seuls, ceux qui ont le sang de l'impératrice en eux peuvent franchir…

Cette bande dessinée trouve sont intérêt dans le graphisme et la mise en couleur a-qui sont somptueux. Mais le scénario est extrêmement complexe et demande des efforts de mémoire et de compréhension assez extrêmes. Il est difficile de situer où l'action se passe, de savoir qui sont les alliés ou les ennemis de l'héroïne. Ni son rôle dans la peut-être destruction du monde connu. On peut toujours se demander qu'elle est l'intérêt de se balader avec un « monstre-Dieu » dans son corps qui est capable d'avaler n'importe quel être vivant ou source d'énergie. Il était peut-être l'amant de l'Impératrice Shaman, elle-même ancêtre de Maika. Les personnages et les peuples sont tellement nombreux que le lecteur s'égare et je suis en train de me dire que pour reprendre le fil d'un scénario si embrouillé, le mieux serait d'attendre la fin de la série et de la lire en continu. S'il faut attendre un an entre chaque épisode, alors, je pense que je vais lâcher la suite de l'histoire à moins que cette série ne se termine en peu d'albums. Je ne crois pas que ce sera le cas et je vais prendre provisoirement le parti d'en rester là, par trop rassasié du trop plein d'information à emmagasiner pour tenter de comprendre l'étrangeté de ce récit qui semble, s'il n'a pas encore de fin, avoir beaucoup de début. Lu en numérique avec une superbe numérisation.
Commenter  J’apprécie          112


critiques presse (2)
Bedeo
21 février 2019
Troisième volume, toujours aussi imposant et absorbant, de la série Monstress, qui continue de narrer une trame mystique et épique dans un univers fantastique unique. Unique, grâce à une complexité, un réseau d’intrigues et de personnages qui défilent, qui se détruisent ou se jaugent, comme on en voit peu (ou pas) dans le format comic ou BD.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
01 janvier 2019
Voilà un duo qui n’a pas volé son succès... monstre !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Il faut que le bien survive. Tant qu’il reste même juste un peu de bien dans le monde, il y a une chance que ça s’arrange pour tout le monde.
Commenter  J’apprécie          211
- Les guerres modernes sont si inélégantes et si… brutales. Selon ma fille, je suis vieux jeu. La dernière fois que j’ai pris part au combat, c’était avec mon épée et mes griffes.
Commenter  J’apprécie          160
Les silences du monde ont autant de sens que ses paroles. Dans le silence, il peut y avoir la sécurité… ou le danger.
Commenter  J’apprécie          210
Les batailles qui en valent la peine sont rarement celles dont on parle.
Commenter  J’apprécie          250
Les meilleurs meurent les premiers. C’est pour ça que le monde est pourri.
Commenter  J’apprécie          230

Lire un extrait
autres livres classés : comicsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (90) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2479 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..