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EAN : 9782264069610
432 pages
10-18 (06/07/2017)
3.68/5   36 notes
Résumé :
Mr. Bridge et son pendant Mrs. Bridge, forment une œuvre en diptyque fondatrice de la littérature américaine d'après-guerre, adulée par des générations entières de romanciers.
Walter Bridge est un avocat ambitieux qui se tue au travail pour subvenir aux besoins de sa famille. La richesse financière et matérielle, le bien-être qui en découle, font de sa vie un cocon confortable. Mais sous apparente respectabilité, se cache un vide intérieur profond, un vérita... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Franchement, il aurait été dommage de s'arrêter à la lecture de l'amusant Mrs Bridge sans se préoccuper de son pendant. Ecrit onze ans après la parution du premier, ce second volet montre toute la virtuosité de l'auteur et sa faculté à se glisser aussi bien dans la peau d'une femme que dans celle d'un homme. Comme un puzzle, chaque pièce s'emboîte pour donner à voir la réalité d'un couple dans lequel domine une terrible solitude sans que l'on sache trop laquelle des figures inspire le plus de compassion.

Si le regard posé sur Mrs. Bridge était teinté de cruauté, il conservait néanmoins une dose suffisante de bienveillance pour rendre le personnage attachant. Car on mettait beaucoup de ses manquements sur le compte d'une éducation trop rigide, du carcan des bonnes manières imposées par un certain milieu social et d'une intelligence somme toute limitée. C'est plus complexe du côté de Mr. Bridge et c'est tout l'intérêt de ce second volet qui agit comme un révélateur de l'esprit de la middle class américaine des années 30, entre prohibition, séquelles de la crise financière et menaces d'un nouveau conflit mondial. Sur fond de tensions raciales encore loin d'être digérées et d'antisémitisme latent, voire affirmé.

Mais cette radiographie d'une famille américaine est également un féroce témoignage des rôles stéréotypés de chacun de ses membres. Rien d'étonnant donc à ce que les préoccupations de Mr. Bridge, dans celui de chef de famille, concernent l'autorité, l'éducation et l'avenir matériel de ses enfants plutôt que le bonheur en général. Ce qui nous vaut un certain nombre de scènes réjouissantes avec chacun des trois adolescents que l'on entrevoit aussi sous un autre jour puisque cette fois à travers le regard de leur père. Reste néanmoins le constat implacable de deux êtres qui vivent une vie entière l'un à côté de l'autre, dans des conditions agréables, et qui pourtant semblent ne pas vraiment se connaître, faute de se parler vraiment. Sans pour autant se sentir malheureux. Mais avec chacun de son côté l'impression fugace parfois de passer à côté de quelque chose, et des façons différentes de ressentir leurs frustrations...

"Il tourna la tête sur l'oreiller pour regarder sa femme. Elle gisait dans un profond sommeil éreinté. Il pensa à son étreinte affectueuse qui était invariablement la même, et il sentit une rancoeur monter en lui, car quelque chose qui appartenait de plein droit à tout homme lui avait été refusée".

Loin d'être redondant, ce second volet complète de façon impressionnante le tableau esquissé avec Mrs. Bridge. Plus grinçant, plus viril, plus méchant aussi il garde néanmoins cette même tonalité distante et légèrement sarcastique qui faisait tout le sel du premier tome.

Mr. et Mrs Bridge composent au final une oeuvre singulière et atypique, livrant un éclairage savoureux sur l'absence d'intimité d'un couple dont chaque membre est emprisonné dans son rôle. Oui, il faut absolument lire le diptyque pour en apprécier la dextérité à sa juste valeur.
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C’est encore un ouvrage dont je n’avais jamais entendu parler sauf depuis quelques mois (sûrement en raison de sa sortie en collection 10/18) et je trouvais l’idée intéressante d’une chronique américaine à deux voix des années 30. J’ai donc commencé par Monsieur…… Ecrit en 1969, 10 ans après la publication de Mrs Bridge qui avait rencontré un grand succès (et apparemment le plus réussi des deux….) ce récit nous retrace la vie de Walter Bridge, avocat, marié à India, 3 enfants (deux filles, 1 garçon).
Le roman décrit le quotidien de cet homme de la middle-class du Kansas, homme à principe (il n’est pas pour rien avocat), un peu rigide, qui passe beaucoup de temps au bureau, déléguant à sa femme et à sa bonne noire (Harriet) de gérer au mieux la maison et les enfants.

Je suis allée au bout mais j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs ou plutôt des répétitions dans les événements, les sentiments de ce Mr Bridge. Sentiments oui peut être, un peu, mais guère d’émotions car cet homme traverse la vie avec un flegme et une philosophie assez déconcertante.
Il est linéaire, sans relief, toute sa famille est à son écoute car il est celui qui gagne l’argent qui les fait vivre (on ne risque pas de l’oublier….), fier de sa réussite, de ses placements boursiers et il ne manque aucune occasion de le rappeler.
Il est celui qui détient LA parole : il y a des règles et une place à tenir. Il peut être parfois (rarement) libéral, pédagogue et parfois répugnant de préjugés (racisme, juifs) même s’il s’en défend.
Il est même insensible aux sentiments de sa femme, à ses attentes, aux souhaits de ses enfants. Il n’a pas d’amis mais des relations….
Triste visage d’un chef de famille à la veille de la 2ème guerre mondiale et au lendemain de la crise de 1929 aux Etats-Unis.

Cet incident le contrariait car il ne serait jamais résolu. Il en ressentait un léger picotement, comme une égratignure qui se referme sous une croûte. Cette dernière finit par disparaître, elle aussi, mais non sans laisser une petite cicatrice (p143)

Découpé en courts chapitres retraçant les faits marquants de cette famille où il ne se passe pas grand’chose si ce n’est la vie d’une maison, l’éducation des enfants.

Seul élément perturbateur à ce tableau bien conventionnel, Douglas, le fils, frondeur, révolté et anti-conventionnel, tellement différent de ce que son père voudrait qu’il soit, qui brise l’image parfaite de cette petite famille, même si sur la fin du récit les deux filles vont également briser le joug paternel.

Il entendait sa femme et ses filles et il observait son fils, mais il ne comprenait plus ce qu’ils disaient. Et tandis qu’il écoutait leur voix et la musique estivale des criquets, les problèmes qui l’avaient accaparé pendant la journée parurent insignifiants, et il se dit qu’il possédait pratiquement tout ce qu’il avait toujours désiré (p81)

On finit par se demander ce que ressent véritablement cet homme, s’il aime sa femme, ses enfants, ou si ceux-ci ne sont que des éléments de son tableau parfait de la réussite…..

Plus que la ressemblance physique, ce corps dégingandé, ce visage osseux anglo-saxon et cette tignasse aux reflets roux, car aucun de ces signes irréfutables ne parvenait à le convaincre aussi profondément que certains traits de caractère qu’il reconnaissait comme étant également les siens. Et de tous ces signes, le plus manifeste était cette obstination despotique qui ne pouvait concevoir la reddition, quel qu’en fut le prix. Il le savait aussi. Et de l’observer chez son fils le faisait sourire (p98/99)

Mais cet homme, sous ses aspects lisses, nous révèle également une face sombre : attirée par Ruth, l’aînée de ses filles

Il la regarda attentivement laisser couleur l’huile dans le creux de sa main, puis en oindre sa peau. Sa chaire satinée par la lumière matinale, faisait penser au bois de cerisier verni. Lorsqu’elle eut fini de se huiler, elle s’allongea sur la serviette, les bras étendus loin du corps. Elle semblait avoir dansé tout son saoul avant de tomber d’épuisement dans cette position

voyeur et troublée par Carolyn la deuxième

Mais il ne voyait que ce corps nubile prenant des poses devant le miroir. Il se répéta qu’elle était sa fille, mais la vision lumineuse ressurgit, tel le souvenir d’un rêve. Il cessa son travail et prit sa tête dans ses mains, se demandant combien de temps il lui faudrait attendre avant de pouvoir oublier (p333)

C’est une étude sociale même si elle semble assez caricaturale (mais sûrement réelle) d’une famille américaine du début du 20ème siècle

Mais il était encore plus captivé par l’image de la femme en raison de cet abandon et de cette confiance qu’elle exprimait. Elle ne doutait pas d’être aimée, ni que tout ce qu’elle faisait en la présence de son époux était comme il se devait d’être. Il se dit qu’il n’avait jamais vu, parmi les hommes et les femmes de son entourage, pareille noblesse (p367)

On le lit sans difficulté mais on se pose tout le long la question de savoir où l’auteur veut nous emmener, ce qu’il veut nous transmettre mais il n’y a peut-être aucun message et simplement le reflet masculin du premier roman sur Mrs Bridge qui j’espère sera plus passionnant.

J’ai cru jusqu’au bout à un évènement qui allait bouleversé tout cela mais à part les enfants qui ne répondront pas forcément à l’attente de ce père parfois indulgent, parfois autoritaire, bourré de principes et très attentif au reflet que sa famille donne à l’ensemble de la communauté, rien ne se passe qu’un long récit d’un quotidien émaillé de, parfois, petits écueils …….

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Ce roman est un pendant à Mrs Bridge, dans lequel Evan S. Connell nous racontait la vie du personnage titre. Dans ce deuxième opus, nous suivons Mr Bridge, le mari, pendant la même période. Nous voyons de nouveau passer les années, grandir les enfants, la prospérité et la réussite matérielle du couple s'affirmer, et les personnages glisser de la jeunesse vers l'âge mûr. Les événements les plus marquants sont toujours là, mais il y en a au final peu, puisque ce sont des vies sans histoires, sans problèmes particuliers, sans véritables malheurs. Sans grands désirs ni bonheurs non plus. Des vies que l'Histoire même semble épargner, alors que la première guerre mondiale a eu lieu, que la deuxième se prépare, que le pays a traversé la grande crise économique. Juste le déclenchement de la deuxième guerre mondiale qui écourte les vacances du couple en Europe.

Autant Mrs Bridge était toute en passivité, vacuité, sans l'once d'une idée personnelle, autant Mr Bridge affirme ses opinions, sa vision du monde. Persuadé d'avoir raison à 100 %, sans discussion possible, il impose cette vision à sa famille, et tout particulièrement à sa femme. le personnage est presque inquiétant, tant il est manichéen et rigide, entre racisme, anti-sémitisme, anti tout ce qui est différent, tout ce qui dépasse d'un poil de ce qu'il définit comme convenable et approprié. Et il est prêt à tout pour défendre son point de vue, ce qu'il pense être son droit, en toute bonne conscience, sans aucune considération pour le reste du monde. Une violence dormante affleure parfois, et fait penser qu'il pourrait, dans certaines circonstances, basculer, y compris dans le pire.

Evan S. Connell dresse un portrait impitoyable d'un petit tyran, arrogant, content de lui-même, d'une médiocrité achevée, dont le fonctionnement mental est complètement mortifère, aussi bien pour lui-même que pour tout son entourage. C'est par moments très drôle, parce que le personnage peut-être ridicule sans en rendre compte. Mais tout de même effroyable avant tout. On en vient à plaindre l'épouse, qui l'a supporté pendant toutes ces années.

Ce deuxième roman donne une dimension plus ample au cycle romanesque voulu par l'auteur, et il vaut mieux le lire après Mrs Bridge pour apprécier l'ensemble à sa juste valeur. Cette manière de construire la trame en deux romans successifs, est incontestablement originale, et fait en grande partie l'intérêt du diptyque.
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Cher Mr.Bridge,
Vous m'avez fait une bonne blague quand je suis partie en vacances. Alors que j'étais persuadée que vous m'aviez suivi, je me suis rendue compte que vous étiez resté en Belgique. J'avais peur que je ne vous trouve plus à mon retour, mais heureusement vous étiez toujours là en train d'attendre sagement.
Maintenant que j'ai fait votre connaissance, je peux dire ce que je pense de vous.
J'ai apprécié votre prudence dans la manière de gérer le côté financière, sachant que vous incarnez à la perfection l'homme des années trente, soucieux du confort matériel de la famille. Mais il faut que je vous avoue que votre caractère m'a dérangé.
Je n'aime pas les personnes rigides qui disent : ‘les choses sont comme ça, et elles ne doivent pas être autrement'.
Je sais qu'il existe des gens pareils de nos jours, j'en connais.
Votre solitude m'a fait peur, Mr.Bridge. A quoi ça sert d'être en couple si l'on ne peut pas parler des problèmes qui nous tracassent ?
Mais je ne regrette pas d'avoir fait votre connaissance le temps d'un roman. Dans la vraie vie, je ne vous aurais pas supporté.
PS : J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous fait réfléchir sur des sujets universels, malgré l'époque évoquée.
Merci à la plateforme numérique qui par la durée du prêt m'a permis de lire cet oeuvre malgré mon erreur de téléchargement.
C'est une belle découverte.

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Dans son remarquable "Babbitt", Sinclair Lewis faisait déjà le portrait, touche après touche, de l'Américain moyen des années vingt: on y découvrait un brave père de famille ni pire ni meilleur qu'un autre, émerveillé par les objets "modernes", par le confort de vie que la technologie et la nouvelle prospérité américaines mettaient à sa disposition... Dans la droite ligne de ce grand classique Evan Shelby Connell dresse en diptyque le portrait d'un couple d'Américains moyens dans les années trente et quarante. Un peu moins de fascination pour les objets manufacturés, et (me semble-t-il) davantage de problèmes de conscience. Car le monde change. le rigide Mr. Bridge, corseté de certitudes, le comprend de plus en plus difficilement.
Moins repu de satisfactions matérielles que dans la génération précédente, il se sent souvent dépassé, taraudé par une inquiétude existentielle qui ne dit pas son nom. Sur l'éducation à donner à ses enfants qui grandissent et qui s'éloignent de lui, sur le rapport aux Juifs, aux nécessiteux, ou aux Noirs, il fait d'ailleurs bien souvent le contraire de ce qu'il professe!
Sur le plan narratif Connell adopte une technique pointilliste, avec de très courts chapitres en apparence décousus. Il procède volontiers par des effets "en creux", en décrivant une situation de manière décalée, sans la nommer explicitement, ou bien en omettant des détails essentiels, toutefois il en suggère la nature à travers les réactions de son personnage éponyme. Par exemple quand Bridge surprend son fils en train de lire ce que l'on devine être un magazine de pin-up très dénudées.... Ou quand la domestique Harriett, saoule comme une grive, a trop arrosé le jardin et que Bridge, lui prenant des doigts son 3ème ou 4 ème daïquiri, propose de le boire à sa place... A sa manière détournée , presque allusive, Connell réussit ce faisant de délicats effets comiques (dans la scène du jardin détrempé, j'ai adoré le léger contrepoint humoristique que constitue le chien des voisins, au début indifférent à l'arrosage forcené d'Harriett, puis de plus en plus intrigué....).
Néanmoins, au fil des chapitres, le propos se fait plus incisif. Car peu à peu la problématique antisémite se fait plus présente, le péril nazi se précise...
Ainsi, sans jamais prendre parti, sans jamais nous donner explicitement son point de vue, E.S. Connell parvient à rendre éclatantes les limitations de son personnage: sa bonne volonté, oui,certes. Mais aussi ses faiblesses et ses lâchetés, ses préjugés de race, ou de classe; sa fermeture d'esprit. Au point qu'on se demande, en refermant le livre, si Connell n'a pas souhaité faire, en pointillé, le portrait d'un monstre ordinaire...
Tout cela compose, au total, un livre vraiment remarquable!
À ne recommander cependant qu'aux vrais amateurs de littérature et aux esprits curieux. Aux lecteurs et lectrices "pointus", de préférence férus de littérature américaine.

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Mais il était encore plus captivé par l'image de la femme en raison de cet abandon et de cette confiance qu'elle exprimait. Elle ne doutait pas d'être aimée, ni que tout ce qu'elle faisait en la présence de son époux était comme il se devait d'être. Il se dit qu'il n'avait jamais vu, parmi les hommes et les femmes de son entourage, pareille noblesse (p367)
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Il lui semblait qu’autour de lui beaucoup de gens déclinait aussi sûrement que Julia. (…) Virgil était devenu lippu à force d’être gros. Lutweller avait les cheveux totalement gris, bien que le fait de pratiquer très souvent le tennis et la natation lui eût conservé un air de jeunesse. Alex empestait comme un entrepôt à tabac et la nicotine paraissait lui avoir rendu le teint irrémédiablement jaune. Il lui semblait, en revanche, que Mrs.Bridge avait l’air moins âgée que la plupart de ses amies. Elle n’avait guère changé. Certes, elle était maintenant fermement gainée, ses lèvres étaient légèrement plissées, et son salon de beauté la coiffait d’une façon plutôt pratique. Cependant, comparée à ses amies, elle gardait la forme. Lois Montgomery avait un cou aussi ridé qu’une tige de chou-fleur. Madge Arlen, souffrant manifestement d’une maladie quelconque, était de plus en plus raide, et lorsqu’elle marchait, elle avait l’air d’une dinde. Grace Barron se desséchait et se ratatinait comme une plante que l’on oublie d’arroser. Au bout du compte, ils partiraient tous. Ils disparaîtraient comme le vieil orme du jardin.
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Il tourna la tête sur l'oreiller pour regarder sa femme. Elle gisait dans un profond sommeil éreinté. Il pensa à son étreinte affectueuse qui était invariablement la même, et il sentit une rancœur monter en lui, car quelque chose qui appartenait de plein droit à tout homme lui avait été refusé.
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Elle (Mrs. Bridge) traversait la vie avec cette expression neutre et souriante, incapable de reconnaître ce monde dans lequel elle vivait, un monde prêt à tout, cruel et implacable, où personne n'ignorait que les "fortune cookies" renfermaient un petit morceau de papier. C'était plus que simplement curieux. C'était légèrement grotesque. Peut-être auraient-ils dû tenter leur chance à Las Vegas et s'envoler vers les Indes. Bien au-delà des murs de Kansas City, il y avait des choses à voir, à entendre et à ressentir, qu'ils auraient peut-être dû partager avant ce jour.
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En s'entendant parler à sa femme sur un ton aussi rude et impulsif, il reposa son couteau et sa fourchette, et se pressa les mains contre les tempes, car sa tête tanguait comme un navire agité par le roulis.
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