Museum, tome 2 : Killing in the Rain

Deuxième tome de cette série thriller manga. Première déception : commencé avec l'édition grand format avec bonus, le second tome petit format commence au chapitre 10 alors que le premier tome grand format finissait avec le tome 12. J'ai craint un instant que je n'avais plus rien à lire mais j'ai retrouvé mes marques rapidement et lu ce second tome très vite !
Confrontation entre le lieutenant Sawamura et le probable tueur en série et recherche de ce même Sawamura par ces collègues. le mangaka est plus dans le souvenir pour essayer de démêler une énigme. Malgré le manque d'action, il persiste une petite tension permanente dans l'attente d'un élément qui ferait avancer les choses. Vivement le prochain tome pour connaitre le dénouement de cette affaire !

Dans ce deuxième volume, on en apprend plus sur le tueur et le lieutenant doit faire face à son éviction de l'enquête.

C'est un tome moins dynamique où, paradoxalement, les révélations s'enchaînent. Il faut dire que le personnage principal est d'une grande perspicacité.
De par son histoire et ses graphismes, "Museum" est un manga très noir. Âme sensible s'abstenir.

Petit plus : une autre histoire, indépendante de celle de "Museum", nous est gracieusement offerte par l'auteur à la fin de ce tome. Elle est vraiment géniale : pleine d'humanité retrouvée.

On était en tension à la fin du premier tome. Nous ne sommes pas plus tranquille avec la suite. Ryôsuke Tomoe commence sur les chapeaux de roue. Un policier mort et le héros, le lieutenant Sawamura décide de se débrouiller tout seul. Grâce à son ingéniosité, il trouve le gars derrière tout ça. Il n'avait pas prévu que même avec un effet de surprise, le criminel pouvait être très fort, très réactif. le voilà dorénavant coincé dans une pièce sans fenêtre avec des mannequins à l'effigie de sa femme et de son fils, un puzzle et une machine avec un code. Régulièrement, un hamburger avec une boisson tombent du plafond. Mais un plan des plus malaisants se trame. Dans la machine pour hacher la viande, on voit des cheveux. Est-ce ceux de sa famille? Pourquoi y a t'il des mouches? Que fait-il avec les boissons? Les lettres manquant du puzzle c'est écrit eat. A t'il vraiment dévoré les siens? Cela m'évoque la lecture de "Mapuche" de Caryl Férey. Une scène similaire m'a traumatisé surtout qu'elle est inspirée de faits réels. le graphisme assez singulier contribue à la sensation assez désagréable. Bien que les choses semblent tourner assez mal, on a envie de lire les révélations finales. Seront-elles aussi sombre que cela semble s'annoncer?

Cette histoire palpitante nous entraîne dans une course contre la montre pour sauver la femme et le fils du lieutenant Sawamura des terribles griffes du tueur au masque de grenouille. Pendant toute la durée de l'épisode, on est en apnée, vous verrez si vous vous lancez dans cette trilogie ! Une ambiance lourde, morose et étouffante qualifie parfaitement bien cette série !

Les dessins donnent l'impression d'être réalisés au scalpel tellement ils sont minutieux et extrêmement précis pour retranscrire la peur, la haine et la douleur des différents protagonistes. Bref une impression bien glauque !

Ce deuxième épisode renforce mon avis positif sur cette série : c'est brillant, c'est prenant et on n'a qu'une envie : connaître la fin ! Plongez-vous sans plus attendre dans cette histoire sombre et violente en trois volumes – qui sont tous sortis d'ailleurs – !

Allez les hommes grenouilles, à vous de lire ! 🙂
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J'avais adoré le premier tome mais celui-ci m'a clairement laissée sur ma faim !
On rentre plus dans l'intrigue, mais tout devient quasi prévisible et c'est bien dommage. Je suis tout de même impatiente de savoir l'issue de l'histoire.
A part sombrer un peu plus dans la folie du tueur en série, je n'ai pas été autant surprise et intriguée que la première fois... Dommage, à voir par la suite !