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EAN : 9782382110140
534 pages
M+ éditions (07/10/2021)
4.19/5   24 notes
Résumé :
Un industriel de l'agroalimentaire a été retrouvé affreusement blessé dans une bétaillère bondée de génisses. Que cache ce crime d'une cruauté inédite ? Qui l'a commandité et pourquoi ? Jacques Salmon et Justine Barcella, qui forment l'unité spéciale Titan, sont mobilisés. Leur enquête les met sur la piste de trois tueuses, de Paris jusqu'au Nigeria, à Lagos, cité tentaculaire surpeuplée où règne la loi du plus fort.

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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Un industriel français, enlevé, est retrouvé inconscient dans une bétaillère, pleine de bovins, encorné, piétiné, meurtri.
L'affaire est confiée à la section Titan, composée de deux membres, le chef d'équipe Salmon, la cinquantaine triste et de son adjointe, Justine Barcella d'abord stagiaire puis titularisée récemment grâce à ses dons hors du commun.
Titan ne reçoit d'ordres que du président de la république soi même et de personne d'autre. Ce qui peut générer quelques réticences de la part des interlocuteurs plus ou moins haut placés dans la hiérarchie policière.
L'enquête amène les deux agents de Titan à suivre la piste de trois femmes, mannequins, africaines ayant posé pour une affiche ventant les mérites de la société du PDG enlevé, d'abord à Marseille puis au Nigéria, à Lagos.

Lagos ville tentaculaire, 24 millions d'habitants, où se côtoient riches et miséreux, ville de tous les dangers où la loi de l'argent règne en maître et où vivent plusieurs ethnies africaines et donc plusieurs langues et dialectes.
Les bidonvilles et les quartiers riches ne se mélangent pas, les uns étant interdits ou déconseillés aux autres et réciproquement.

C'est dans cette ville de Naija (Nigéria) que vont s'affronter les deux agents de Titan aux édiles du groupe de nanotechnologie Histal dont Seymour Silverstone (SS), le vilain vice président de ce groupe. Sous un semblant de respectabilité, Histal verse, certes, dans la nanotechnologie et ses petits robots sont destinés à développer les avancées de cette technologie dans le domaine de la cosmétique mais surtout dans la recherche de l'éternel jeunesse. Rien ne semble donc dévier dans le respectable sauf que la nécessité de greffe d'organes est pratiquée, outre pour les favorisés de ce monde mais au détriment de la population locale dont le prélèvement est effectué sur des vivants. D'où l'intervention des services spéciaux français.

Un polar par un auteur français que ne renieraient pas les anglosaxons. Une langue qui « déménage », une intrigue menée tambour battant, des scènes d'action qu'envierait Ian Fleming, le père de James Bond et, pour finir, la présence d'une imitation de ce bon docteur Frankeinstein doublé par un frère proche du docteur Moreau dont la Banana Island pourrait faire l'affaire de son ile.

J'avoue que le livre se lit bien et facilement et que s'en séparer ne serait-ce qu'une nuit paisible est ardu tant c'est prenant, cependant et c'est un reproche que j'adresse à l'auteur (qui n'en saura jamais rien) il y a trop d'images, de personnages cités, actuels, dont le lecteur, principalement moi, ignore tout, obligé de chercher dans le dictionnaire de notre époque, à savoir madame G..gle. Mais ce n'est rien par rapport aux résultats obtenus dont, notamment, des illustres inconnus à choisir dans une liste mêlant jusqu'à une brave pédicure qui n'avait rien demandé à personne .

Une suite est prévue.

Je remercie Babelio pour cette Masse Critique et les éditions M+ pour m'avoir fait parvenir ce roman.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Titre : Naija
Année : 2017
Auteur : Thierry Berlanda
Editeur : Les éditions du rocher
Résumé : Lorsqu'un ponte de l'industrie agroalimentaire est kidnappé puis retrouvé blessé et traumatisé dans une bétaillère l'incompréhension est totale. Les services secrets sont sur les dents et la section Titan composée de l'expérimenté Salmon et de la jeune Justine Barcella se charge de l'affaire. Les premiers soupçons se portent sur un trio de tueuses nigérianes puis vers la plus grande multinationale présente sur le continent africain. Les deux agents spéciaux vont devoir se rendre à Lagos, capitale tentaculaire où la misère côtoie les quartiers chics et fermés. Lagos ville de tous les contrastes mais aussi mégalopole de tous les dangers.
Mon humble avis : Un thriller français ça faisait longtemps ! Je ne connaissais pas Thierry Berlanda avant de recevoir cet ouvrage. Après quelques recherches je constatais que l'auteur bénéficiait d'une réputation élogieuse, ses thrillers étant considéré comme des modèles du genre. D'un naturel méfiant ( vous commencez à me connaitre ) je ne demandais qu'à voir… Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : à mon humble avis la première partie du roman, que nous appellerons la partie française, n'est pas la partie la plus réussie, J'avoue avoir éprouvé beaucoup de difficultés à rentrer dans ce livre tant certaines situations m'ont parues artificielles et peu réalistes sur les premiers chapitres. Et puis vient le départ pour Lagos et là enfin ce thriller décolle. L'action se resserre autour des deux personnages principaux qu'on apprend à apprécier et à comprendre et puis la description de cette ville effrayante est d'un réalisme à couper le souffle. Les thèmes abordés s'élargissent également avec de passionnantes digressions sur le trafic d'organes, les nanotechnologies ou les hybridations animales. Les brillantes scènes d'action se succèdent, le rythme est soutenu sans être frénétique laissant place à des réflexions passionnantes sur l'avenir de notre monde. Rédigé au présent, à la troisième personne, le lecteur se laisse embarquer avec plaisir dans cette aventure pas toujours crédible mais ô combien addictive. Les rebondissements se succèdent jusqu'au final. Les derniers chapitres dont je ne dévoilerais rien sont à l'image de ce roman : étonnants, brillants et originaux. Prenez place chers amis, il reste quelques places, bienvenue dans l'enfer de Lagos !
J'achète ? : Oui sans aucun doute, un bouquin original mené de main de maître. de l'action, du suspens et des surprises, que demander de plus ? Un bon thriller à n'en pas douter .

Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Je n'avais jamais rien lu de l'auteur, il semble à la tête de quelques titres classés thrillers, ayant reçu un certain succès d'un lectorat fidèle, édités par une maison connue.
En avant pour la découverte.

La 4 de couverture pose clairement l'intrigue, elle est efficace car précise, concise et prometteuse; au final honnête car centrant au mieux projet et résultat. Elle propose un pitch qui m'a attiré par son côté science-fictif. Je ne m'amuserai pas à en dire plus, la redite avec mes mots serait inutile. le récit grouille d'idées plus ou moins mis en relief, je réserverai la chronique à quelques commentaires sur certains aspects prégnants.

Naija aborde des sujets d'actualité brûlante avec les ingrédients de lendemains déjà scientifiquement presque accessibles pour peu qu'éthiquement et déontologiquement on s'abstienne de certaines précautions indispensables.
Le lecteur rencontrera, entre autres, au fil des pages, le listing étant loin d'être exhaustif:
_ des avancées nano technologiques visant l'éternelle jeunesse, via des bains de jouvence remplis de nano-robots que ne désavoueraient pas les fournisseurs de cosmétiques.
_des transplantations organiques clandestinement organisées utilisant des greffons volés sur des victimes non consentantes. L'éthique et la déontologie ne pèsent guère quand la balance "s'infléchie" vers qui peut payer. L'immortalité offerte à l'élite se profile.
_plus angoissant encore: les hybridations animales entre espèces jusqu'alors incompatibles, celles de l'animal vers l'homme et inversement, celles inter humaines. On est proche ici d'une SF mâtinée de fantastique. "L'ile du dr Moreau" pointe son nez. C'est ce qui m'a le plus effrayé.
_D'autres trouvailles étonnantes sont accessibles et expliquent pourquoi deux autres tomes sont à l'oeuvre derrière celui inaugural: "Jurong Island" et "Cerro Rico".

Le possible politique s'ajoute aux possibles scientifiques. le terrain de jeu du roman est l'Afrique: celle noire et pauvre du Nigéria (Naija) où la clandestinité de certaines dérives peut s'implanter sans risques; celle riche et souvent blanche, claquemurée dans quelques îlots édéniques protecteurs, places fortes de multinationales plus riches que des nations entières.
Le concept de ces dernières, il y a peu conçues comme unités géopolitiques, s'efface pendant que naissent des Cercles d'influence économique omniprésents. le patriotisme sera commercial et prêtera allégeance à des marques. J'avais déjà rencontré l'idée dans "Dragon déchu" de Peter F. Hamilton.

Il y a quelques temps, quelques mois à peine, je me suis plongé avec intérêt et étonnement dans un article Web argumenté orienté science-fiction. Je n'en retrouve plus trace mais basta, l'essentiel me reste en mémoire. Il exploitait un fait étonnant liant les avancées scientifiques en cours aux talents visionnaires des auteurs de science-fiction. Il s'avère en effet, de nos jours, que l'écart de temps entre certaines visions littéraires anticipatrices et la concrétisation parmi elles des idées utilisables tend à se réduire peu à peu. En conséquence certains récits usant de possibles à très court terme se voit rattraper par les faits et retournent dans le réel. En gros la science courre après la SF à court terme, lui colle au train, s'en rapproche de plus en plus, phagocyte ce qu'elle atteint et ne lâche pas sa proie. le territoire imaginaire devient peau de chagrin, perd des lambeaux squattés par des possibles devenus réalités. Certains entrevoient même ainsi la mort du genre, mais c'est une bien autre histoire qui alimente les threads dans les forums spécialisés.

Une des facettes de la SF est d'imaginer ce qui va peupler nos futurs à l'aide de possibles scientifiques, l'aspect anticipatif s'efface quand les avancées du réel abordent les rivages imaginés. C'est ce qui arrive à Naija, c'est de la SF qui ne veut/ne peut pas dire son nom tant ce qui la peuple est presque d'actualité. L'édition, de nos jours, semble favorable à noyer le genre sous l'étiquette généraliste de la littérature blanche au point de rendre neutres ses illustrations de couverture. Perso, j'y perds mes petits... et Naija aurait pu m'échapper si un concours de circonstances...

La SF proposée par l'auteur, à côté de son côté thriller perceptible et justifié, peut plaire à ceux qui pensent la détester car elle est presque déjà réalité. Thierry Berlanda manie des concepts proches du cyber-punk appliqué à la biologie (oserai-je parler de bio-punk si le terme n'est pas déjà utilisé ?).

L'auteur semble fasciné par ce qu'il entrevoie, semble nous dire qu'il va nous falloir nous y faire et qu'après tout ce n'est pas si mal tant il y a de promesses bienfaitrices là-dessous. Il parle de morale inversée et deux phrases tirées de la 4 de couverture pose toute la problématique du sujet: "Confrontés à ce « nouveau monde », à la fois repoussant et plein d'attraits, quel sera leur choix ? le combattront-ils à tout prix ou se laisseront-ils séduire ?"

Il me reste deux tomes, la trilogie prévue est sur les rayonnages des libraires, je possède les trois tomes, les deux derniers m'attendent. Je vais prendre du recul, passer un temps à autre chose, la masse totale pèse son poids de pages et d'idées, il faut du temps et du calme à y consacrer. J'y reviendrai sans crainte de perdre le fil, l'auteur signalant que les tomes sont relativement indépendants et peuvent être lus dans un ordre quelconque.

Merci à qui se reconnaitra. Tu avais raison: çà peut me plaire..!

Lien : https://laconvergenceparalle..
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Naija, c'est le Nigeria, un pays vers lequel nous mène Thierry Berlanda, dans son thriller du même nom.
Mais auparavant, c'est en France que débute Naija, avec comme point de départ une enquête policière à la facture faussement classique, et menée par un duo improbable.
Jacques Salmon et Justine Barcella sont deux agents de la cellule ultra-secrète Titan. Lui est un vieux briscard rompu aux missions de barbouzes. Elle est une redoutable militaire cachant derrière son physique de mannequin une détermination à toute épreuve et une passion pour l'action.
Lorsque ces deux là se rencontrent et font équipe, c'est pour se lancer dans un dossier épineux et particulièrement sensible. le président d'une multinationale spécialisée dans l'agroalimentaire a été retrouvé sauvagement agressé puis jeté dans une bétaillère au milieu d'animaux. Nos agents très spéciaux sont chargés de dénouer ce qui s'apparente à une agression spectaculaire destinée à faire un exemple aux yeux du monde. Qui en est l'instigateur ? Que cache cet homme d'entreprise ? Qui tire les ficelles ? Salmon et Justine suivent la piste de trois mystérieuses femmes noires. L'enquête mène les deux limiers jusqu'à Marseille, avant que leur attention ne se porte sur le Nigeria. La résolution de cette affaire pourrait venir d'Histal, une multinationale prospère et tentaculaire, et de ses responsables, dont l'intrigant Seymour Silverstone.
Dire que le roman de Thierry Berlanda réserve son lot de surprise est un euphémisme. Véritable page-turner, de fausses pistes en rebondissements, Naija se joue du lecteur en faussant la grille de lecture d'un thriller diablement malin et comme en perpétuelle mutation.
Dès le début du roman, Thierry Berlanda nous place en terrain familier : une enquête, un crime sordide, un duo d'enquêteurs opposés, cyniques et pugnaces, un journaliste curieux et des secrets inavouables. Les premiers chapitres de Naija s'inscrivent dans la droite lignée du polar français "chabrolien" : notables et industriels englués dans une affaire qui les dépassent, petites frappes ou d'escrocs sans foi ni loi et dialogues incisifs à la Michel Audiard.
Bientôt, à l'image des agents de Titan, le lecteur voit l'enquête suivre une piste inattendue. Déracinée de France, c'est au Nigeria que l'affaire va se jouer. Naija qui s'annonçait comme un polar à la Fred Vargas, prend une l'ampleur inattendue. Cette fois, il n'est plus seulement question de coups tordus, de secrets de petits-bourgeois ou de malfrats maîtres-chanteurs mais de crimes organisés à l'échelle planétaire et de manipulations scientifiques ahurissantes. Salmon et Justine pénètrent dans un univers inédit, au risque d'y laisser leur peau, et sans doute plus encore.
Le lecteur est happé par ce thriller aux dimensions atypiques. Thierry Berlanda s'offre le luxe de passer, dans la deuxième partie de son ouvrage, du roman noir traditionnel au livre d'espionnage à la James Bond, avec son lot de criminels et de génies du mal. Comment ne pas voir dans la redoutable île Banana Island le fameux domaine du Dr No, avec Jacques Salmon en James Bond dans une situation désespérée et Justine en Ursulla Andress – en moins écervelée et plus cabotine ?
Polar, puis roman d'espionnage, Naija mue de nouveau en livre d'anticipation, sur fond de manipulations génétiques et de nanotechnologies. L'Île du Docteur Moreau est comme transposée sur le continent africain, dans un pays chaud, contrasté et étouffant où les technologies les plus avant-gardistes et le capitalisme le plus débridé côtoient la misère la plus sordide. L'auteur a depuis plusieurs pages abandonné ses dialogues imagés à la Audiard pour une écriture à l'américaine, nerveuse et efficace, au service d'un message alarmant.
Finalement, c'est en philosophe que Thierry Berlanda dresse le tableau d'une humanité cynique menacée par des sciences débarrassées de toute éthique. Un danger immense et terrifiant nous menace, nous prévient en substance l'écrivain qui conclue Naija sur le sol européen. le dénouement de ce roman aux multiples mutations permet à l'auteur, dans les dernières pages, de prendre une nouvelle fois le lecteur à contre-pied, qui aura été manipulé jusqu'au bout par ce thriller mené tambour battant.
Lien : http://www.bla-bla-blog.com/..
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le ressenti de Jean-Paul pour Collectif Polar
Bonjour à toutes et à tous…
Un excellent Polar qui sort des codes habituels !
Les liquidateurs Jacques Salmon et Justine Barcella prennent directement leurs ordres à l'Élysée, et forment l'unité spéciale Titan. Leur devise : aucun moyen, tout pouvoir.
En 2024, Jacques Salmon et Justine Barcella, les deux agents de l'unité spéciale Titan, enquêtent sur un attentat ayant frappé un industriel de l'agroalimentaire. Leurs recherches les conduisent à Lagos, au Nigeria, où ils découvrent des réseaux de trafic d'organes mais aussi le système mis en place par la multinationale Histal.
Avec une ligne du temps délibérément futuriste, je me suis demandé à chaque instant de ma lecture ou s'arrêtait le réel, où commençait la fiction.
Une écriture fluide, rapide, stressante, des personnages émouvants, révoltants, un monde où le sens de la vie et la morale tend à disparaitre, des images chocs, des dialogues incisifs, Thierry Berlanda prend tous les raccourcis… et ce pour mon plus grand plaisir !
pour mire la suite de ma Chronique, c'est ci-dessous
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« – Tu prends un petit déjeuner ?
– Non merci, je suis sur les nerfs. Complètement excitée, à vrai dire.
Il sourit en replaçant sa vague tignasse.
« Deux sourires en moins d’une heure : c’est plus qu’en dix ans, on dirait ! »
– On s’assoit ?
– D’accord. On saura comment qu’un vol nous attend ?
– Tu verras.
– Je n’en reviens pas, comme les gens se plient à tes ordres sans rien vérifier, sans protester, sans…
- La plupart des humains adorent obéir. Il suffit de leur en fournir l’occasion. »
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– Tu prends un petit déjeuner ?
– Non merci, je suis sur les nerfs. Complètement excitée, à vrai dire.
Il sourit en replaçant sa vague tignasse.
« Deux sourires en moins d’une heure : c’est plus qu’en dix ans, on dirait ! »
– On s’assoit ?
– D’accord. On saura comment qu’un vol nous attend ?
– Tu verras.
– Je n’en reviens pas, comme les gens se plient à tes ordres sans rien vérifier, sans protester, sans…
- La plupart des humains adorent obéir. Il suffit de leur en fournir l’occasion.
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Salmon referme la porte de son appartement sur Justine sans faire mine de répondre au salut discret qu’elle vient de lui adresser d’un mouvement de tête. Elle le suit à l’intérieur en se disant que pour la dernière étape de son intégration, si elle n’avait pas espéré une garden-party du genre remise de diplôme sous les vivats, elle aurait pu s’attendre à autre chose qu’à cette réception dans une tanière ou le bruit d’un aspirateur n’avait pas dû raisonner depuis des mois.
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"- quelles garanties vous me donnez que je ne suis pas en train d’avaler un café en compagnie d’un dingue ?
Le vieux grimace comme si les bigorneaux du dîner de la veille s’étaient mis à smurfer dans son ventre.
─ Disons que j’ai de quoi coller un baril de nitro sous le siège rembourré de la police et de la justice françaises réunies. Ça vous suffit ?"
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Videos de Thierry Berlanda (4) Voir plusAjouter une vidéo
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Polars Urbains - enquêteur du Club VIP de BePolar - a rencontré l'auteur Thierry Berlanda, à l'occasion de la sortie de son techno-thriller "Cerro Rico" aux Éditions du Rocher.
© Polars Urbains - Juin 2019
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