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EAN : 9782359108415
272 pages
Ankama Editions (23/10/2015)
4.46/5   25 notes
Résumé :
50 films, 50 nanars amoureusement sélectionnés et chroniqués pour vos plus belles soirées pizza et bière !

Que leurs auteurs soient d'innocents rêveurs à côté de la plaque ou de flamboyants escrocs au cynisme achevé, les cinquante films retenus pour cette anthologie possèdent tous à leur façon une âme à même de les élever au-delà de leurs objectifs de départ. S'ils nous font souvent rire à leurs dépends, leur caractère profondément unique finit par dé... >Voir plus
Que lire après Nanarland - Le livre des mauvais films sympathiques - Épisode 1Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un film avec des mannequins en mousse, des dialogues incompréhensibles, des effets « très » spéciaux… Malgré un degré de culture proche de zéro, ces films vous font sourire. Vous aussi, vous êtes touchés par le virus « nanar ». Autant vous faire soigner avec l'anthologie des mauvais films sympathiques.

Nanarland, avant d'être une anthologie est un site. On y trouve des chroniques, des interviews, des bandes-annonces, des extraits. Rien qui pourrait le différencier d'un autre site de cinéma, sauf que… Nanarland s'intéresse aux mauvais films. Ceux qui vous font rire, ceux dont vous vous demandez quel est l'artiste/l'escroc qui l'a tourné. Qu'ils soient des succès internationaux ou des films introuvables, le site regorge de pépites, chroniqués par une équipe aussi brillante qu'hétéroclite dont le seul but est de se/vous faire plaisir avec cette face cachée du cinéma (comme ils disent). A partir de ce moment, la machine s'est emballée : Nuits Excentriques, production de DVD, émission de télévision et maintenant cette anthologie.
La maquette est bien pensée. Dans un coffret évoquant la jaquette vhs, on retire un livre aux formes d'une … Vhs(Ce standard de la vidéo que les plus jeunes ne connaissent pas). Chaque film est méticuleusement détaillé. On résume l'histoire, on cite la meilleure réplique, on met l'anecdote qui fait rire (et il y en a pour notre argent) et on conseille des films de la même famille. Les cinquante films disséqués ici sont rassemblés sous 7 chapitres différents. Des super-héros aux monstres, des remakes (non-officiels) au cinéma d'auteur, c'est tout un pan de la culture cinématographique qui s'ouvre à nos yeux ébahis. de la France à Taïwan, de l'Inde aux Etats-Unis, il ‘y a pas un pays qui échappe à la vigilance des chroniqueurs « fous » de Nanarland. Si les résumés se moquent avec humour de l'histoire, on sent qu'il y a une certaine passion pour ce genre de films. Chaque partie possède un bonus des plus ludiques et la fin vous réserve des extraits d'interviews.

On pourrait dire que ce livre est réservé aux amateurs du genre, mais vu la qualité et l'exigence de la sélection, cet objet est à offrir à tout curieux du cinéma. le lecteur va être tour à tour sidéré, ému, il va rire aux éclats vu les anecdotes qu'on lui raconte. A mettre aux côtés de la collection Craignos Monsters de Jean-Pierre Putters.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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UN MOMENT D'ERREMENT

De la littérature dite "de gare" façon Guy des Cars, E.L. James, Harlequin et associés au film de série non A (de B jusqu'à Z), il y a à peine un ruisseau, un rû, une flaque vite franchi...

Voilà donc une encyclopédie du film nanar qui vaut son pesant de caramels Dupont d'Isigny....Un moment de délire anachronique particulièrement jouissif...

Nous avions des feuilletons TV qui ne méritaient pas de nom, des émissions catégorie Alanoc pour celles et ceux dont la tête résonnait en permanence comme un glas avec une vision noir et blanc du meilleur aloi, des présentatrices femme-tronc particulièrement plaisantes, sympathiques et polyvalentes (Catherine Langeais et Raymond Oliver dont la recette des crêpes présentée ici devait vous mettre la gueule de bois dès la première bouchée, Jacqueline Caurat, Lucien Berthelot et le punkissime Télé-Philatélie dont le générique m' a fait passer du TOC dentelé à Bartok le génie sans oublier "VIvagel, bien sûr"...une époque "No Future" annonciatrice de l'arrivée de hordes chevelues à la Motorhead...pour ce qui concernent mes tympans déjà secoués par les WHO et Deep Purple).......voici le NANAR....!

Il y a de façon très involontaire un moment surréaliste dans ces films tournés à la vite, mal cadrés aux histoires d'une infinie insanité..
.Se lit par petites morceaux...Sinon la platitude l'emporte sur la créativité involontaire..
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Votre ciné préféré, oui, vous savez celui qui diffuse des supers films d'arts et essais et qui organise de chouettes avant-premières et des ciné débats, est fermé tout l'été ? Profitez-en, enfilez vos tongs et votre short et remontez-le jusque sous les aisselles, sortez une bière du frigo, dépliez les chaises de camping et le mini barbecue et plongez avec délectation dans l'univers de Nanarland !

Voilà une bible des films qu'on adore détester, ceux qui nous font rire par la naïveté des dialogues, les grosses ficelles des effets spéciaux, les looks à couper le souffle offrant des couleurs chatoyantes... A lire avec beaucoup de dérision ou pas, parce que oui, on les aime quand même ces nanars ! le packaging VHS est parfait et annonce très bien le ton de l'ouvrage. C'est un livre pour les nostalgiques, pour les amateurs de ciné, pour ceux qui veulent se marrer, pour ceux qui aiment se la péter, pour le péquin lambda qui aura trippé sur un film particulier...bref, beaucoup de monde peut s'y retrouver !

Au passage, vous pouvez aller découvrir quelques répliques cultes par là : ♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=UUDhqaYnuEc ♪♫ petite mention spéciale pour Chuck Norris et son "Je mets mon pied où je veux Little John" avec la musique qui va bien avec.
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Parceque Nanarland est présent partout, même dans nos librairies, il est temps de parler du premier épisode de leur escapade littéraire !

Nanrland – Episode 1 est un trés bel objet. présenté comme une VHS, dans son boitier, le livre se dévore à toute vitesse ! En présentant 50 nanars divisés en thématiques, le livre évite l'aspect foutraque en organisant chaque présentation. On retrouve ainsi la jaquette, un résumé, la fiche technique, la critique du film, la tagline de la jaquette, quelques illustrations, un résumé de la « grande scéne » du film, la meilleur réplique, un fait particulier sur l'oeuvre, des films à ranger dans la même catégorie et un petit encadré revenant sur un aspect du film (son réalisateur, un acteur, le genre du film, un producteur…). Il y a largement de quoi se faire plaisir.

En plus de ça, on profite aussi de divers bonus tel que des jaquettes annexes ou des extraits d'interviews. Un excellent complément du site et un livre qui mérite d'être possédé. Parcequ'il a franchement de la gueule !
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Que leurs auteurs soient d'innocents rêveurs à côté de la plaque ou de flamboyants escrocs au cynisme achevé, les cinquante films retenus pour cette anthologie possèdent tous à leur façon une âme à même de les élever au-delà de leurs objectifs de départ. S'ils nous font souvent rire à leurs dépends, leur caractère profondément unique finit par déjouer toute objectivité critique pour les imposer comme des oeuvres d'art brutes malgré elles. Les films de ninjas, les bandes de propagande, le cinéma turc, le bis Bollywood, les séries Z philippines, indonésiennes, taïwanaises, le polar français des années 80... Autant de portes dérobées pour dessiner la cartographie d'une Histoire parallèle du cinéma, où le 7e art est tout autant ravalé à son statut de pure industrie que sublimé par la grâce involontaire d'artistes aussi sincères que maladroits. Voilà un livre qui prolonge la vie du site du même nom que le titre de cet OVNI. C'est jouissif et tellement barré qu'on se demande comment certains producteurs peuvent financer des films sans qualité. On devine que les auteurs de cet ouvrage se sont bien amusés en découvrant ces films pour les analyser et en retirer le pire
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mixé par un sourd, filmé par un aveugle, dirigé par un enfant de cinq ans, avec un chapeau de cowboy sur la tête, Turkish Star Wars ronge le cerveau. Il se place en tête des menaces mortelles pour tous les épileptiques, migraineux, consommateurs solitaires de psychotropes et autres staliniens du droit d'auteur ou de la grammaire cinématographique de base.
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Et c'est finalement Madame Veuve d'Hitler (zoom) qui arrache l'arme des mains de Sultan (zoom) et tue son fils (zoom) ! Pourquoi ? Comment ? Sans doute la pauvre femme estimait-elle que les agissements de Hitlar déshonoraient la mémoire de son père, lui qui a certes assassiné des millions de gens mais ne s'est jamais abaissé à ouvrir une discothèque.

[Hitlar, page 44]
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