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Natsuko no sake tome 1 sur 6
EAN : 9782379500640
452 pages
Vega (12/09/2019)
4.02/5   56 notes
Résumé :
Natsuko Saeki est une employée de bureau à Tokyo, mais elle ne s’épanouit pas dans son travail. Ses supérieurs ne voient en elle qu’une subalterne juste bonne à faire des photocopies et servir du café.
Mais un jour son frère tombe malade et l’opportunité s’offre à elle de rentrer auprès de sa famille pour l’aider. Or Natsuko est issue d’une famille de modestes brasseurs de saké, et tente depuis des années de brasser un saké particulièrement savoureux et uniqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Premier tome d'une série qui en compte six, cette série de mangas nous emmène au Japon découvrir les secrets du saké.
Si comme moi, vous n'êtes pas un spécialiste de cette boisson, cela n'a aucune importance, car on nous explique de façon simple toutes les étapes et processus nécessaires à sa fabrication, sans que cela soit rébarbatif.
Nous allons suivre une jeune femme dont la famille produit du saké.
Elle a choisi de partir vivre en ville et de travailler dans la publicité, mais le décès brutal de son frère va l'inciter à rentrer dans sa famille et à réaliser le rêve de ce dernier : produire un saké particulier grâce à un riz d'exception, devenu extrêmement rare.
J'ai bien aimé découvrir la fabrication du saké, qui est beaucoup plus complexe que je ne l'imaginais et j'ai aussi apprécié de voir la différence entre les méthodes traditionnelles et les nouveaux processus industriels où la rentabilité prime sur la qualité.
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Dans le panorama des manga parus en France, on a eu des titres sur des sujets très variés, mais il en manquait encore un sur le saké, cet élément pourtant clé de la culture japonaise telle qu'on la voit depuis l'Occident. Je suis donc ravie que les éditions Vega aient eu l'initiative de faire paraitre la série d'Akira Oze sur le sujet. Ce dernier est déjà connu chez nous pour le Disciple de Doraku, un autre titre à l'ambiance patrimoniale. Ce n'est donc pas le perdreau de l'année qui a été choisi pour nous parler de ce sujet et nous présenter la culture du saké.

J'avoue que sur le papier, si j'étais curieuse d'en apprendre plus sur un sujet culturel qui m'était inconnu, je redoutais un peu la forme de ce manga. 6 volumes de plus de 452 pages d'un titre paru à la fin des années 80 au Japon, ce n'est pas forcément ce qui vend le plus de rêves, surtout quand l'auteur n'est pas reconnu comme un classique chez lui comme c'est le cas d'autres anciens auteurs dont j'aimerais lire les vieux titres. Cependant, la chronique de Yanmam Otaku chez Xander m'a donné envie de lui laisser une chance parce qu'il me promettait bien plus que mes a priori.

Comme je le pensais, le titre est daté. Aussi bien dans ses dessins, sa narration que dans son histoire, il correspond à un genre de titres des années 80 qu'on ne voit plus beaucoup par chez nous. Cependant, l'histoire sait dépasser ce cadre et permet au lecteur de ne pas s'y attarder.

On y retrouve la fille d'un brasseur de saké, dont le frère, responsable de l'entreprise familiale, est très malade. Travaillant comme publicitaire à Tokyo, elle s'interroge sur son devenir. Doit-elle revenir aider son frère ? En reprendre les rênes si son frère décède ? le lecteur devine très vite ce qui va se passer et la décision qu'elle va prendre. Il s'agira alors de suivre son aventure pour faire revivre un riz légendaire et produire un saké inoubliable, une aventure qui ne sera pas de tout repos, mais qui permettra de mettre en lumière toute la solidarité qui existe entre gens du terroir à la campagne, mais également d'apporter un beau message positif sur la transmission d'un héritage et la solidarité transgénérationnelle.

Ainsi, même si l'histoire a peiné à démarrer et a eu un rythme un peu lent parfois, j'ai beaucoup aimé cette lecture. J'ai trouvé très intéressant de découvrir la culture du saké à travers les yeux de cette jeune femme, connaisseuse de loin du processus mais qui va devoir se frotter à la réalité de celle-ci. Je dois avouer que j'ai navigué entre plaisir et insatisfaction en ce qui concerne les informations s'y référant. Il y a énormément de termes techniques japonisant qui même s'ils sont expliqués rapidement en note m'ont freinée dans ma lecture, rendant celle-ci plus ardue et moins fluide. Je ne suis pas sûre non plus d'avoir tout compris et je suis persuadée que je ne pourrai jamais tout retenir. En plus, je ne trouve pas ce soit introduit avec pédagogie, j'ai vraiment eu l'impression qu'on me balançait tout un tas d'informations d'un coup au début, ce qui a rendu celui-ci un peu indigeste. Cela va mieux par la suite heureusement. A partir du moment où elle se penche sur la production du saké, on l'accompagne dans ses découvertes et cela devient plus agréable à suivre car c'est distillé de manière moins abrupte et c'est mieux intégré à l'histoire.

Du côté des dessins, sans surprise, je n'en suis pas une grande amatrice. C'est un dessin daté qui ne me parle pas. Il ne s'en dégage rien de particulier. Il n'est pas désagréable à regarder, mais pas beau ni notable non plus. Il n'y a pas de recherche dans le graphisme ou la mise en page, ce n'est pas le propos du titre. C'est plutôt calibré pour être assez classique et le plus didactique possible. Pour autant ça se lit bien.

De la même façon, les personnages sont des archétypes tels qu'on peut les trouver dans nombre de shonen manga sur le sport par exemple, avec la figure paternelle grincheuse mais qui a du coeur, la mère attentionné en arrière-plan mais forte dans son ménage, l'enfant de la famille un peu naïf mais qui va reprendre les rênes et s'affirmer à la force de ses convictions, la rivale un peu pimbêche mais qui va devenir super copine avec l'héroïne, et tous les copains un peu bouseux mais au grand coeur qui vont aider. C'est classique mais efficace et on s'attache vite.

Au final, l'ensemble donne un titre agréable à lire malgré ses plus de 400 pages. On suit, si ce n'est avec passion du moins avec intérêt, les aventures de Natsuko qui veut redonner ses lettres de noblesses à un saké artisanal et bio. C'est un très bon moyen de découvrir cet élément culturel japonais jusqu'à présent ignoré dans les manga publié en France. Si vous êtes curieux d'en apprendre plus sur cet alcool tout en lisant une histoire de famille et de passion, je vous recommande Natsuko no sake.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Avant tout, merci à l'éditeur et à Babelio pour ce livre.
Je dois avouer que ça n'a pas été un "love at first sight". Quand je l'ai feuilleté, les dessins / illustrations m'ont rappelé les mangas des années 80/90, dans le style "Juliette je t'aime". Ce n'est pas que je n'aime pas, mais dans mon esprit, ça avait un côté un peu vieillot du coup.

Et puis une fois la lecture commencée, je suis rentrée assez bien dans l'histoire, et je me suis prise d'intérêt pour ce personnage principal qui veut honorer la mémoire de son frère, sa famille voir même son village, en réalisant un merveilleux saké avec un riz presque disparu et très difficile à cultiver.
Et au final, j'ai trouvé que les illustrations collaient assez bien avec l'esprit du manga, qui abordent beaucoup les traditions familiales à la campagne. Comme d'autres l'ont écrit avant moi, cela change un peu des mangas qui se passent à Tokyo la trépidante.

Sans être un coup de coeur, j'ai plutôt apprécié ma lecture et je serai contente de découvrir la suite dans le prochain tome.
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Etonnamment avec son style suranné, Natsuko no sake m'a bien plu et je me laisserai déjà bien prendre au jeu pour lire la suite. Je ne suis pas du tout une amatrice de saké, encore moins d'alcool tout court mais j'aime apprendre, découvrir des choses inattendues. Je pose tout de même un bémol, il est clairement peu probable que je me rappelle de toutes les étapes de la production et tous les termes spécifiques. Avec un tome aussi dense, les petites annotations font perdre le fil et s'oublient vite au fur et à mesure des pages tournées. Il n'empêche qu'on s'attache rapidement à la jeune Natsuko et sa quête. Son apprentissage et sa détermination nous happent et j'ai hâte d'en voir le fruit.
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La lecture d'un manga est un voyage pour la lectrice que je suis. C'est la deuxième fois que je m'attelle à la lecture d'une bd japonaise...une découverte.
D'abord, il m'a fallu m'adapter au sens de lecture.
C'est tout bête mais quand on n'a pas l'habitude, c'est bizarre! Avec le temps, je m'y suis fait et finalement ce n'est pas si terrible.
Une fois l'outil dompté, la bd se lit comme une série télé , en plusieurs épisodes. Natsuko, une jeune publicitaire à Tokyo retourne dans les rizières de son enfance après le décès de son frère.
Dans mon esprit, un manga était lié au kawaï, à l'imagerie traditionnelle japonaise (Pokémon, Sailor moon & co). Grâce à cette lecture, j'ai découvert une utilisation bien plus culturelle du support. le dessin sert de support à la découverte d'une culture. le récit est particulièrement bien documenté sur la fabrication du saké.
J'ai appris des choses et sors plus riche de cette expérience littéraire. Les dessins sont aussi très doux et attirants. L'histoire située dans les années 80 nous ramène à l'époque où les voitures étaient beaucoup plus carrées...Un petit voyage au Japon, une découverte agréable...merci Babelio et sa masse critique.
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critiques presse (4)
LeParisienPresse
15 février 2022
Avec un graphisme et une narration tout en délicatesse, ce manga est une ode à l'artisanat et une véritable vitrine pour le saké. Le livre, qui pointe les dérives du consumérisme et les travers de l'industrie agroalimentaire, est une vraie mine d'informations sur la boisson japonaise.
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
BDGest
13 novembre 2019
À consommer sans modération, Natsuko no sake est à la fois une déclaration d'amour à un produit inhérent à la tradition nippone et la description d'un pays en pleine période de mutation.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
17 octobre 2019
Natsuko no sake est une véritable déclaration d’amour au saké. À l’instar des Gouttes de Dieu consacré au vin – mais avec un récit plus modeste et moins ampoulé –, le récit nous en apprend beaucoup sur les techniques de fabrication et les appellations du saké.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BoDoi
15 octobre 2019
Bien que trentenaire Natsuko no Sake offre un plaisir de lecture intact. L’intrigue est d’une fluidité et d’une richesse optimales. Même le dessin a le cachet de l’âge. Proposée sous forme de 6 tomes doubles, cette série au large spectre narratif saura plaire aux nombreux amateurs d’alcool, de BD sur le vin tout comme aux abstèmes.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Tu vas voir, cette petite brasserie Saeki saura bientôt produire le meilleur saké du Japon. Un truc incroyable qui épatera tout le monde.
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Aucune pub ne transmet la vérité telle quelle !
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Un beau saké et son éclat d'arc-en-ciel
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