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Roxane Azimi (Traducteur)
EAN : 9782266307642
480 pages
Pocket (15/10/2020)
  Existe en édition audio
3.97/5   982 notes
Résumé :
Votre fille a fugué avec un garçon peu fréquentable. Vous ne l'avez pas vue depuis six mois. Et là, vous la retrouvez dans Central Park jouant de la guitare. Mais ce n'est plus la jeune fille pétillante que vous avez élevée. Vous l'approchez et lui demandez de rentrer à la maison. Elle se met à courir. Vous la suivez. Quel autre choix avez-vous ? Bienvenue dans l'enfer de Simon ...
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Critiques, Analyses et Avis (164) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 982 notes
Harlan Coben et moi partageons déjà un lourd passé de complicité, ensemble nous avons vécu des nuits blanches, des traques haletantes, résolu des meurtres (et en avons commis, aussi...). Parfois nous avons vécu en totale symbiose, mais nous avons connu des périodes plus troublées aussi, où j'ai failli le quitter, parce qu'il ne m'excitait plus. Je parle d'excitation intellectuelle bien sûr, vous aurez bien compris ! Mais dans toute relation de longue durée, il y a des hauts et des bas.
Je n'ai pas la moindre idée du nombre de ses romans que j'ai lus depuis "Sans un adieu", paru en 1990 je crois. Ma bibliothèque n'est bien sûr pas du tout à jour, encore une tâche que je remets aux calendes grecques. Par contre, je peux affirmer que je préfère ses romans indépendants au séries avec Myron ou Mickey Bolitar, même si on y retrouve aussi quelques personnages récurrents comme Hester Crimstein, avocate pénaliste septuagénaire à la forte personnalité, qui jouera un petit rôle dans ce volume.
"Ne t'enfuis plus" est l'un des derniers romans d'Harlan (2019), et je craignais un peu de m'ennuyer, de tomber dans du "déjà-lu". En plus ce titre...bof ! Mais il ne fut pas s'arrêter à ce genre de détail, les titres français n'étant pas particulièrement imaginatifs (le titre original est "Run away", soit juste l'inverse).
Simon est malheureux : sa fille Paige, 21 ans n'a plus donné signe de vie depuis six mois. Et maintenant qu'il la retrouve enfin, c'est une pitoyable junkie grattant une guitare et chantant (très mal) quelques tubes des Beatles à Strawberry Fields, un coin de Central Park fréquenté par les épaves comme elle. Quand il tente de lui parler, elle s'enfuit, et bien vite son petit ami-dealer Aaron prend Simon à partie. Résultat : Simon lui en colle une, et se retrouve mis en accusation pour agression. D'où l'intervention d'Hester Crimstein qui le sortira d'une situation inconfortable.
Mais l'histoire ne commence réellement qu'après ce prologue : Aaron est retrouvé assassiné dans le taudis qu'il partageait avec Paige, et celle-ci a disparu. Simon va se lancer dans une quête hasardeuse pour la retrouver, et comprendre comment elle en est arrivée à cette triste situation. Au début sa femme Ingrid, donc la mère de Paige, va l'accompagner, mais très vite un tragique incident va l'écarter de la scène.
Parallèlement, nous suivons un couple un peu particulier, Dee Dee et Ash, qui se connaissent depuis leur enfance passée au sein de diverses familles d'accueil, et qui présentement sont occupés à honorer une série de contrats, comprenez : liquider une liste d'hommes de façon assez originale pour qu'on ne puisse pas établir de lien entre eux.
Et toujours en même temps, une enquêtrice redoutable mais qui ne paye de mine, Elena Ramirez est embauchée par le riche père d'un jeune homme qui s'inquiète de ne pas avoir de nouvelles de son fils.
Tout est en place, les trois intrigues vont se dérouler simultanément pour aboutir à un final pour le moins réussi à mon avis. Bien sûr, si vous voulez en savoir plus, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

Une histoire riche, des personnages à forte personnalité dont certains m'ont vraiment accroché (comme Cornélius, le voisin de Paige), de nombreux rebondissements (mais aussi quelques longueurs, assez rares, je vous rassure), des thèmes variés : drogue, sectes, généalogie, adoptions, secrets de famille et leurs dégâts, le tout parsemé de quelques meurtres et lié par une enquête palpitante. Une recette qui marche, du moins avec moi.
Parmi les dernières parutions d'Harlan Coben, celui-ci figure pour l'instant dans mes favoris, meilleur à mon avis que le suivant ("L'inconnu de la forêt", dont la suite vient de paraître). Je ne peux que le conseiller aux fans de l'auteur, et inviter ceux qui ne connaissent pas encore à le découvrir.

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Mon premier polar/thriller de Harlan Coben.
Intéressant, malgré quelques longueurs le suspense est bien présent, le rythme s'accélère, et on veut comprendre comment / quand la série de meurtres va enfin s'arrêter ...
Un polar assez violent, mais aux thèmes bien exploités : drogues, gangs, mais aussi sectes et emprise, secrets de famille ...
L'intrigue commence avec une famille presque idéale, puis le vernis se craquelle rapidement, on comprend que Simon et sa famille vivent dans la tension depuis le départ de la fille aînée, Paige.
On va ensuite découvrir et explorer l'envers du "rêve américain" ... en suivant Ash et Dee Dee, un duo de tueurs qui avait d'abord commencé par être balloté dans bien des familles d'accueil, malmenés, exploités, paumés ...
Un thriller à dévorer
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Simon Greene est à la recherche de sa fille Paige, toxicomane notoire qui a déjà tenté de suivre une cure de désintoxication, d'où son petit ami Aaron s'est empressé de la faire sortir.

Simon s'obstine à la chercher encore et encore alors que sa femme a décidé de ne plus en entendre parler : on ne peut pas obliger quelqu'un à faire une cure de désintoxication alors qu'il n'est pas motivé du tout pour s'en sortir.

Un jour, il tombe sur Paige, junkie à fond qui fait la manche, la guitare à la main, dans Central Park. Il veut l'emmener illico presto mais le cher Aaron veille au grain. Altercation violente, filmée et diffusée tout aussi illico sur les réseaux sociaux.

Lorsque le corps d'Aaron est retrouvé, victime d'un meurtre, tout accuse Simon qui doit prouver qu'il n'y est pour rien tout en voulant retrouver sa fille qui a mystérieusement disparu.

Il va ainsi déclencher toute une série de meurtres bizarres, avec deux « maffieux » qui sèment la terreur sur leur passage.

Un roman passionnant où Harlan Coben nous entraîne dans les bas-fonds de l'Amérique : drogues, sectes, les gangs, règlements de compte, influence des réseaux sociaux, en passant par la génétique et ses dérives.

J'ai lu ce thriller en apnée, tournant les pages avec avidité, l'auteur ayant bien réussi à me prendre dans ses filets, pour que je lâche plus ma liseuse…. et, cerise sur le couteau je ne m'attendais pas du tout à la la fin.

Je ne suis pas une inconditionnelle de Harlan Coben que j'ai découvert il y a quelques années avec « Ne le dis à personne » puis « Tu me manques » un peu plus tard. C'est donc le troisième roman que je lis et je dois reconnaître que cela a marché une fois de plus.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui ont bien voulu me faire confiance pour cette lecture.

#HarlanCoben #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Lu en audio.
Roman à suspense bien évidemment maîtrisé de bout en bout. L'avantage avec ce genre de format est qu'on se laisse plus facilement porter par la voix du narrateur, nos défenses s'abaissent, notre esprit critique s'endort.
J'avoue que ces histoires d'ADN m'ennuient un peu et j'ai l'impression que c'est un peu une facilité que de jouer avec ça...
Mais bon, puisqu' c'est le ressort, une fois ce présupposé accepté, il faut reconnaître que la construction est habile. On se pose des questions quand on doit se les poser. On croit comprendre puis on comprend. Classique.
Ensuite, il y a tout le côté larmoyant nécessaire à la débauche lacrymale destinée à nous émouvoir.
En résumé, un polar de détente sans prise de tête servi par des héros bien dans les standards fictionnels modernes. Sans invention.
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Un très bon cru que ce dernier titre d'Harlan Coben. Il est vrai que je suis plutôt fan de ses polars depuis le début, même si j'ai parfois trouvé que ces derniers temps, il peinait à se renouveler. C'est chose faite avec "Ne t'enfuis plus", bon d'accord, pour le titre, on pouvait faire mieux...

L'auteur y explore les liens familiaux et leurs secrets, leur force aussi : jusqu'où peuvent aller des parents pour récupérer leur fille tombée dans l'enfer de la drogue ? Il ne fait pas dans la demie-mesure et confronte le lecteur à la violence des trafiquants, à la froideur du tueur à gages et à l'embrigadement des sectes. Harlan Coben construit une intrigue aussi tortueuse qu'addictive en surfant sur la montée en puissance des sites spécialisés en recherches généalogiques grâce aux tests ADN. Fidèle à lui-même, les chapitres sont courts pour maintenir le rythme et il faut reconnaître qu'il maîtrise parfaitement l'art du cliffhanger. On a au départ, l'impression que ça part un peu dans tous les sens mais évidemment le puzzle s'assemble parfaitement à la fin. Seul petit bémol, beaucoup de personnages à mémoriser. L'escalade de rebondissements dans les dernières pages ne m'a pas gênée, contrairement à certains. Dans les polars, plus que la vraisemblance, je recherche le plaisir de la lecture immédiat, sachant bien qu'en général, ce genre de lecture ne reste pas longtemps dans les annales de ma mémoire.
Pour moi, un 18/20 tout à fait mérité.
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critiques presse (1)
LeSoir
21 octobre 2019
L’auteur américain explore une nouvelle fois ses angoisses de père mais aussi l’univers des réseaux sociaux et des sectes avec une série de beaux personnages féminins.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
On peut toujours se moquer, arguer que l’argent ne fait pas le bonheur... sauf que ce n’est pas vrai. L’argent est ce qui nous rapproche le plus de cet idéal impalpable qu’on appelle le bonheur. Il diminue le stress. Il permet une meilleure éducation, une meilleure alimentation, de meilleurs soins... une certaine forme de tranquillité d’esprit. L’argent est source de confort et de liberté. L’argent vous offre des expériences et des commodités, mais par-dessus tout, l’argent vous procure du temps, une valeur que Simon plaçait au même rang que la famille et la santé.
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- Je récapitule : un petit garçon céleste, qui est son propre père, naît d'une vierge mariée. Puis le père du garçon - qui n'est autre que lui-même - le torture et le tue. Sauf qu'il revient d'entre les morts genre zombie, et si tu manges sa chair qui est comme une gaufrette et bois le vin qui est son sang, et si tu promets de lui baiser le cul, il fera sortir tout le mal de toi...
- Dee Dee...
- Attends, le meilleur reste à venir. La cause de tout le mal sur la terre... tu te souviens de ça, Ash ?
Il préféra ne pas répondre.
- Non ? Alors tu vas adorer. Le mal existe parce qu'une pétasse écervelée, qui a commencé sa vie sous forme de côtelette, s'est laissé convaincre de mordre dans un fruit blet par un reptile qui parle.
Dee Dee frappa dans ses mains et se laissa retomber sur son siège en riant.
- Tu veux que je continue ? La mer qui recule, les prophètes qui montent au ciel sur le dos d'un animal, Abraham qui refile sa femme au pharaon. Et ceux d'aujourd'hui, tous ces "saints" hommes qui vivent dans des palais à Rome au milieu de peintures érotiques et portent des tenues à faire rougir une drag-queen ?
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Mais que sait-on de ce qui se passe derrière une belle façade, le sourire des parents, la mine épanouie des enfants ? On a zéro idée de ce qu’il y a derrière une porte close, peut-être la colère, peut-être la maltraitance, des rêves brisés et des espoirs morts-nés.
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- Et vous n'êtes pas ressorti ?
Simon réfléchit une fraction de seconde.
- Si, deux fois.
- Pour aller où ?
- Au parc.
- A quelle heure ?
- A sept et à dix heures du soir. Je suis allé promener le chien.
- Sympa. C'est quoi comme chien ?
- Un bichon havanais. Elle s'appelle Laszlo.
- Mais Lazslo, c'est un prénom masculin, non ?
Simon hocha la tête. Ils avaient eu Lazslo pour les six ans de Sam. C'est lui qui avait insisté pour lui donner ce nom, indépendamment du sexe du chiot. C'était de l'histoire ancienne, mais malgré les promesses de Sam et de ses deux sœurs, le seul membre qui s'occupait du chien, c'était celui qui n'en avait pas voulu au départ.
Rien d'étonnant à cela : Simon était tombé fou amoureux de Lazslo. Il aimait leurs promenades, surtout quand il rentrait le soir et que la chienne l'accueillait à la porte comme on accueille un prisonnier de guerre sur le tarmac de l'aéroport avant de le traîner joyeusement au parc.
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– Si je lui donnais de l’argent pour la faire taire ?
Et la fille ricana :
– C’est John Lennon qu’on assassine une seconde fois.
Certains passants jetaient des pièces dans l’étui de la guitare, mais la plupart restaient à distance ou s’écartaient en grimaçant, comme s’ils avaient capté des effluves peu ragoûtants.
Simon, lui, écoutait de toutes ses oreilles. Espérant trouver un semblant de beauté dans la mélodie, la chanson, les paroles, l’interprétation.
C’est à peine s’il remarquait les touristes, leurs guides, l’homme sans chemise (hélas) qui vendait des bouteilles d’eau à un dollar, ou le gringalet avec un bouc qui racontait des blagues pour un dollar (« Promo du jour : 6 blagues pour 5 dollars »). Il ne vit pas non plus la vieille Asiatique qui brûlait de l’encens en guise de vague hommage à John Lennon, ni les joggeurs, ni les gens sortis promener leurs chiens, ni ceux qui se faisaient bronzer sur la pelouse.
Mais il n’y avait aucune beauté dans la musique. Aucune.
Simon fixait des yeux la mendiante qui massacrait l’héritage de John Lennon. Les cheveux emmêlés, les joues creuses, elle était maigre comme un clou, sale, en haillons, cassée, perdue, sans toit ni loi.
C’était aussi sa fille Paige.
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Videos de Harlan Coben (80) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Harlan Coben
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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