AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782246815228
288 pages
Grasset (07/11/2018)
4.16/5   255 notes
Résumé :
Livre culte dans le monde entier, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur raconte l’histoire d’Atticus Finch, jeune avocat, qui élève seul ses deux enfants Jem et Scout. Lorsqu’il est commis d’office pour la défense d’un homme noir accusé d’avoir violé une femme blanche, la vie de la petite famille bascule. Nous sommes dans les années 1930, dans une petite ville de l’Alabama et certaines vérités peuvent être dangereuses à démontrer…

Grâce au talent de Fred ... >Voir plus
Que lire après Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur (BD)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
4,16

sur 255 notes
5
33 avis
4
14 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis
S'attaquer à un tel phénomène littéraire, fallait oser.
Une gageure qui n'effraya nullement Fred Fordham.
Au regard du résultat final, il fit fi de tels a priori pour délivrer une galette monstrueusement plaisante.

Nous nous retrouvons donc, une fois encore, à Maycomb, ville fictive d'Alabama, où les jeunes Jem et Scout s'apprêtent, sans le savoir, à prendre des cours en accéléré sur l'humain et sa propension à pervertir et affabuler, niveau stratosphérique.
Atticus Finch, avocat de son état et paternel de ces deux innocents bambins, allait prendre une part déterminante dans ce lamentable fait divers qui défraya alors la chronique locale et fut à l'origine de moult larmes et tout autant de pédagogie cicatrisante.

Premier constat, sans être de Roubaix, les bons gros pavés tu aimeras.
Ceci posé, tout loisir te sera laissé de t'ébaubir sur le talent graphique de l'ami Fordham.
Un trait hyper agréable, aéré, porté par une colorisation lumineuse (visiblement, les étés à Maycomb sont incandescents) et c'est un panard de lecture qui jamais ne se démentira.
Fred Fordham aura su capter l'essence même de ce prix Pulitzer (s'cusez du peu) en nous immergeant corps et âme en Alabama où il ne faisait vraiment pas bon être noir dans les années 30.
Prière de ne pas avoir la peau qui marque et être allergique au chanvre, en vous remerciant.

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur se veut édifiant.
Il représente le côté sombre d'une Amérique qui n'en a toujours pas fini de panser ses blessures ségrégationnistes, tout particulièrement dans le Sud, région alors éminemment propice aux pires exactions.

Très grand moment, encore
Commenter  J’apprécie          4811
Grâce au prix en Bulles, j'ai enfin pu découvrir le roman d'Harper Lee. En effet, avant de lire son adaptation en bande dessinée, je voulais connaître l'oeuvre originale.

L'histoire, c'est celle de Scout, une enfant dont le père, Atticus, est un avocat commis d'office pour défendre un homme noir accusé d'avoir violé une femme blanche. Nous sommes l'Alabama des années 30, et Atticus, ayant accepté de défendre un homme noir, va être rejeté et insulté par des personnes vivant dans la même ville que lui. Nous voyons tout cela à travers les yeux de sa fille, Scout, occupée à faire les quatre cents coups avec son frère, Jem.

Comme pour le roman, on nous dépeint une époque où le racisme régnait en maître, mais la ségrégation n'est pas le point central du livre. En effet, nous voyons tout à travers les yeux d'une petite fille, ce qui rend les choses bien différentes. Néanmoins, Harper Lee avait décrit des lieux, des événements, les États-Unis dans les années 30, et nous nous y retrouvons.

Fred Fordham a parfaitement adapté cette histoire, j'ai eu l'impression de la relire, à certains moments. Étant donné que ma lecture du roman est récente, j'avais tout bien en tête. de ce point de vue là, la bande dessinée n'a pas été très intéressante, même si elle m'a permis de mieux comprendre certaines choses.

Les illustrations, très réalistes et s'imprégnant de l'époque décrite, étaient très douces, cette impression étant fortement marquée par les couleurs choisies.

En résumé, c'est une histoire forte, très bien adaptée, qui aborde malheureusement trop peu le racisme et la ségrégation, comme j'avais pu le souligner dans ma chronique du roman.
Commenter  J’apprécie          402
Je confirme, une fois de plus, le bonheur de replonger dans une histoire que l'on connaît et ce, grâce au roman graphique. Frère et soeur qui vivent dans l'Alabama des années 30 auprès de leur père avocat. Homme intègre qui défendra un homme de couleur accusé de viol. Les enfants assisteront au procès. Et quel est cet étrange voisin qui ne sort jamais de chez lui ? Fidèle au roman d'origine, agrémenté de dessins et couleurs réalistes et d'époque. de belles expressions de visages. Incontournable !
Commenter  J’apprécie          432
Le livre fait partie de mes préférés, j'ai apprécié le roman graphique qui par ses belles illustrations nous fait revisiter cette histoire intemporelle. Tout y est,les préjugés, la violence des hommes,l'humanisme de certains, le courage,l'innocence,et le point de vue des enfants qui nous met face à nos inconséquences...Indispensable !
Commenter  J’apprécie          310
Ca faisait longtemps que j'avais lu ce livre, j'en garde un bon souvenir même si je n'ai pas les détails. du coup, j'ai été contente d'avoir reçu ce cadeau, l'adaptation de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee en bande dessinée. J'ai beaucoup aimé les dessins de Fred Fordham, ils sont très détaillés et les couleurs sont bien douces. J'ai juste été déçue par l'apparence des enfants de l'histoire, Jem et Scout, qui paraissent plus âgées et matures que leur âge.
Quand la candeur de l'enfance est mise en face de la violence du racisme, des haines et mensonges du monde adulte, il y a quelque chose qui se brise. Harper Lee décrit très bien la vie des habitants d'une petite ville d'Alabama des années 30. Les deux côtés de la vie, sa douceur et sa férocité.
Une belle redécouverte.
Commenter  J’apprécie          250


critiques presse (1)
BoDoi
11 décembre 2018
De cette oeuvre grave de par les thèmes qu’elle aborde, Fordham a aussi su tirer toute la joie et l’insouciance de l’enfance tout en renforçant la modernité de l’oeuvre d’Harper Lee. On a donc plaisir à retrouver l’intrigue et les personnages de l’un des ouvrages majeurs de la littérature dont cette adaptation BD peut constituer une première approche.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Le courage, c'est savoir que tu pars battu, mais agir quand même et aller jusqu'au bout.
Commenter  J’apprécie          360
- Le problème est que les laveurs de pieds voient les femmes comme le péché par définition. Ils prennent la Bible au pied de la lettre, tu sais.
- C'est pour cette raison que Mr Arthur reste à la maison, pour ne pas rencontrer de femmes ?
- Je n'en ai aucune idée. Tu es trop petite pour le comprendre, mais parfois, la Bible est plus dangereuse qu'une bouteille de whisky entre celles de... disons ton père.
- Atticus ne boit jamais de whisky !
- Je voulais simplement dire que s'il buvait au point de s'enivrer, il ne serait pas aussi dur que certains hommes lorsqu'ils sont au mieux de leur forme.
Il y a des gens qui... qui sont si préoccupés par l'autre monde qu'ils n'ont jamais appris à vivre dans celui-ci et tu n'as qu'à descendre la rue pour en voir les résultats. (p.55)
Commenter  J’apprécie          30
Il y a un cas dans ce pays où tous les hommes naissent égaux, il y a une institution humaine qui fait du pauvre l'égal d'un Rockefeller, du crétin l'égal d'un Einstein, et de l'ignorant l'égal de n'importe quel président d'université. Cette institution, Messieurs, c'est la justice.
Commenter  J’apprécie          90
En grandissant, tu verras des Blancs tromper des Noirs tous les jours. Mais n'oublie pas ce que je vais te dire. Lorsqu'un Blanc se comporte ainsi avec un Noir, quels que soient son nom, ses origines et sa fortune... Ce Blanc est une ordure.
Ne vous faites aucune illusion - tout ceci s'accumule et un de ces jours nous devrons payer l'addition. J'espère seulement que vous ne serez plus des enfants à ce moment là. (p. 237-238)
Commenter  J’apprécie          50
Les moqueurs ne font rien d'autre que de la musique pour notre plaisir. Ils ne viennent pas picorer dans les jardins des gens, ils ne font pas leurs nids dans les séchoirs à maïs, ils ne font que chanter pour nous de tout leur cœur. C'est pourquoi c'est un péché de tuer un oiseau moqueur. (p. 104)
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Fred Fordham (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fred Fordham
Payot - Marque Page - Fred Fordham - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
autres livres classés : racismeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (487) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5219 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..