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EAN : 9782809812565
300 pages
L'Archipel (09/10/2013)
3.32/5   30 notes
Résumé :
À vous glacer le sang !

Vampires, maisons hantées, mal mystérieux qui se propage, mythe du Golem, démons prédateurs, fantômes vengeurs… Ce recueil d’une vingtaine de nouvelles aborde tous les genres du fantastique. Exemples :

Miss Froom est une vieille retraitée anglaise qui s’occupe de son jardin du soir au matin. Quand un étranger de passage lui offre son aide, elle accepte. Après tout, ce n’est pas si souvent que du sang frais se pré... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Jusqu'à présent, je ne connaissais John Connolly que de nom, notamment pour sa série de romans avec Charlie Parker. C'est pourtant avec le recueil Nocturnes que je m'immisce dans son univers littéraire.

J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ces nouvelles fantastiques et horrifiques. Elles parcourent des thèmes et des styles variés, plus ou moins sombres, plus ou moins dotées d'une touche d'humour (noir, cela va sans dire).
Comme la plupart du temps dans le cadre de recueil d'histoires, certaines m'ont plu plus que d'autres même si je reconnais à l'ensemble une qualité homogène. La première, avec son roadtrip mortel d'un cowboy cancéreux qui dissémine et partage ce qui le ronge, offre une belle entrée en matière, histoire de nous mettre en appétit (et pourtant... il y a des détails...).

Je ne vais pas énumérer chaque nouvelle, le mieux étant encore de les découvrir soi-même. John Connolly sait raconter ses histoires et les rendre captivantes. L'art de la nouvelle n'est pas un exercice facile mais il y réussit très bien, à mon goût. Il n'y en a qu'une, "Le Cycle", super et surprenante, qui aurait gagné à s'arrêter quelques paragraphes plus tôt au moment de la chute. La suite se devinait alors aisément et n'était pas, pour moi, utile. Hormis ce petit bémol, une très bonne histoire qui réjouit l'amateur/trice du genre.

Sa version du "Roi des Aulnes" a eu deux effets sur moi : d'abord elle m'a mise mal à l'aise par son caractère dérangeant. Ensuite elle m'a donné envie de lire le roman du même nom de Michel Tournier.

Malgré la recommandation en quatrième de couverture de ne pas lire Nocturnes la nuit, l'ensemble ne se révèle pas effrayant (ou est-ce moi qui suis trop vaccinée par King, Masterton, Herbert, et compagnie?) mais plaisamment fantastique. John Connolly joue à la fois avec des peurs issues du folklore ou de rites anciens imaginaires, avec des craintes liées aux démons, au diable et à l'enfer, à la maladie et ses dramatiques effets, sans oublier fantômes, sorcières (un excellent récit avec en plus un résumé des chasses aux sorcières dans l'Europe moderne), etc.

Bref, que du bon à savourer de nuit ou en journée, côté british de certains récits oblige, une tasse de thé à portée de main. J'ai vu que début 2020 paraîtrait aux éditions Archipoche un autre recueil de nouvelles fantastiques intitulé... Musiques nocturnes (il s'est pas foulé!). J'ai déjà hâte d'en goûter le tempo.
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John Connolly est principalement connu pour sa série de thrillers avec le personnage de Charlie Parker. Son approche du fantastique a principalement donné le roman « le livre des choses perdues » .

Ce recueil de nouvelles est à classer dans la veine des histoires fantastiques de l'auteur.

Dix-neuf histoires, pour un univers et une ambiance bien à part. Des récits fantasmagoriques, où le surnaturel et le folklore anglo-saxon prédominent.

Des nouvelles tout en ambiance, souvent assez courtes (une dizaine des pages), mais paradoxalement denses. Car le style de l'auteur est très travaillé, parfois même emphatique. Cette plume accentue le poids des thèmes choisis, parfois un peu trop à mon sens d'ailleurs.

Les ambiances fleurent bon les atmosphères du début du siècle dernier ou de l'entre-deux guerres, et l'auteur ne se cache pas de ses influences (à l'image de cette histoire avec un directeur d'université s'appelant Lovecraft et des professeurs ayant pour noms Poe et Dickens).

Un climat généralement triste, introspectif, souvent tout en poésie, où l'on retrouve certaines de nos peurs d'enfant (traitées avec un ton très adulte) et des thématiques assez classiques (parfois trop à mon goût).

Alors que j'aime souvent lire plusieurs nouvelles à la suite, il m'a été assez difficile de procéder de la sorte avec ce recueil. L'ambiance générale et le style de l'auteur m'ont « imposé » une lecture plus morcelée. Un bien ou un mal ? Chacun jugera selon ses envies.

Même s'il ne m'a pas apporté toutes les sensations escomptées, c'est un recueil qui porte en tout cas parfaitement bien son nom : Nocturnes (avec un S), ou des histoires à picorer en évitant de le faire juste avant de se coucher.

Lu dans le cadre de l'opération Masse Critique, un grand merci à l'éditeur L'Archipel et à Babelio.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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De John Connolly je n'ai pour le moment lu que le Livre des choses perdues qui m'avait beaucoup plu. J'ai également eu l'occasion de rencontre l'auteur à Lyon, lors d'une édition des Quais du Polar et il m'avait alors fait forte impression : très abordable, gentil et généreux (et parlant un excellent français). Je m'étais alors juré de le lire davantage, notamment dans le genre du thriller. C'est donc avec une grande impatience et une grande curiosité que j'ai ouvert Nocturnes, un recueil de nouvelles qui promettait le frisson.
Finalement, si toutes ne m'ont pas totalement charmée, elles m'ont dans l'ensemble beaucoup convaincue et plus d'une semaine après ma lecture, j'en garde des souvenirs assez nets, ce qui prouve assez bien l'effet marquant et percutant qu'elles possèdent.

Ce recueil contient 19 nouvelles et s'ouvre sur la plus longue et donc la plus développée : La Balade du cow-boy cancéreux. le ton est donné. A la lecture de ces quelques 70 pages, j'ai pensé tour à tour à l'ambiance des films Silent Hill et La Colline a des yeux : petite ville un peu isolée, créature étrange et "contagieuse"... et je n'étais vraiment pas loin en ce qui concerne le parallèle au deuxième long-métrage puisque John Connolly place son histoire dans le désert du Nevada où des expériences nucléaires ont eu lieu et ont entrainé tout un tas d'hypothèses particulièrement glauques et effrayantes.
Effrayantes, c'est l'adjectif qui qualifie le mieux ces 19 nouvelles. Vous y croiserez ainsi des démons, des fantômes et esprits malfaisants, des fées, des vampires, des loups-garous... tout un tas de créatures fréquentes dans les différentes cultures. Malgré tout, John Connolly, irlandais de souche, a grandi bercé par les coutumes et le folklore irlandais, ce qui se ressent, je trouve, dans certains textes. En effet, outre les intrigues se déroulant dans les églises auprès de curés/prêtres (je vous rappelle que l'Irlande est un pays encore très "croyant", les églises sont toujours très remplies), l'auteur met en scène les fées "traditionnelles". On a souvent, à tort, une image pailletée et adoucie des gentilles fées ailées alors qu'il faut généralement se méfier de ces créatures cruelles et malicieuses. Ce sont elles, ou le Roi des Aulnes, qui viennent gratter à votre fenêtre la nuit. Ce sont elles qui attirent vos enfants dans des pièges et qui les remplacent par des leurres, souvent appelés changelings dans le folklore européen, notamment celte.

Je n'ai, dans l'ensemble, pas grand-chose à reprocher à l'auteur. Malgré la brièveté de certains textes (à peine une dizaine de pages), je n'ai jamais eu aucun mal à m'immerger dans l'intrigue, à imaginer les décors et les scènes entre les personnages. Je trouve que John Connolly possède une vraie maitrise du texte et parvient à nous offrir un panorama assez complet, des émotions assez fortes, en très peu de pages.
Il passe d'une narration interne (avec l'utilisation du « je ») à une narration externe - voire omnisciente (avec le « il ») avec une grande facilité, sans faire reculer l'intérêt du lecteur. En effet, il est parfois plus facile d'entrer dans un texte écrit à la première personne du singulier (pour une simple question d'empathie et d'identification) mais je n'ai eu aucun mal à me retrouver avec les autres. Dans tous les cas, j'ai été transportée auprès des personnages et j'ai vécu leurs aventures en même temps qu'eux. J'ai donc frissonné plus d'une fois et garde encore en tête, quelques images particulièrement frappantes (le père qui se réveille en sursaut au milieu de la nuit et trouve sa petite fille « changée » par les fées qui le fixe, debout à côté de son lit… quelle flippe !).
Je félicite, par la même occasion, les deux traducteurs qui ont sévi sur ce recueil : Danièle Momont et Thierry Beauchamp. Il me semble avoir eu une préférence pour les traductions de ce dernier, à moins que les thèmes des textes dont il s'est occupé me plaisaient plus à la base.

Je vous passe le résumé nouvelle par nouvelle, préférant vous offrir quelques mots sur celles qui m'ont le plus marquée (ça va être assez dur de choisir car toutes, ou presque, m'ont relativement plu !).
Je n'ajoute rien de plus sur celle qui ouvre le bal (La Balade du cow-boy cancéreux) ni sur celle qui revient sur l'histoire des changelings avec la fameuse scène effrayante que vit le père en pleine nuit (La Nouvelle enfant). Je préfère vous parler du Singe de l'encrier qui, même si elle est très attendue (notamment le dénouement) m'a plu ; on y découvre un écrivain subissant le syndrome de la page blanche qui, pour s'en sortir, fait l'acquisition d'un encrier bien particulier… ou encore cette histoire de clowns (Les Clowns tristes) qui confortera les coulrophobes dans leurs retranchements (et qui confirme l'idée que les clowns, faut s'en méfier… surtout si vous êtes un petit gamin innocent). Je n'ai pas forcément été très emballée par la chute de Un Vert très, très foncé, mais j'en garde un souvenir très net grâce aux descriptions très visuelles (encore plus que le reste du recueil, à mon goût…). En tout cas, j'avais une vision très claire de ce bassin naturel aux eaux profondes et insondables… et moi qui ai un peu - beaucoup - peur de l'eau dont on ne voit pas le fond…). J'ai en revanche, souri à la lecture du Bel engrais de Miss Froom qui, encore une fois, n'est pas une nouvelle totalement surprenante (on se doute des dernières lignes) mais qui fonctionne parfaitement bien. La spéléologie mise en scène dans le Gouffre de Wakeford m'a un peu trop fait pensé au film The Descent qui m'a donné plus d'une sueur froide la première fois que je l'ai vu (et dès que j'y repense en fait…) ; après le cauchemar des eaux insondables, voilà la hantise des grottes sombres et inexplorées… quelle idée de s'y engouffrer aussi ! La dernière nouvelle - L'Auberge de Shillingford revient sur le thème de la bâtisse hantée et des phénomènes paranormaux qui peuvent s'y produire : hallucinations, notamment. Encore une fois, c'est très visuel et bourré de références. La chute, avec une pointe d'humour, m'a plu. J'aurais pu vous dire deux mots de toutes les autres, mais je préfère vous encourager à les découvrir par vous-même !
J'ai cité plusieurs titres de films dans cette chronique et j'ai plusieurs fois insisté sur l'aspect « visuel » de la plume de John Connolly. L'un ne va pas sans l'autre et il faut avouer que oui, l'auteur nous offre des histoires qui pourraient tout à fait être adaptées au cinéma… et c'est là la force de ce recueil, à mon humble avis.

Avec ces 19 nouvelles, il y en a, me semble-t-il, pour tous les goûts ! Plusieurs créatures de nos folklores apparaissent ; les héros sont des hommes, des femmes, des enfants ; la narration est tantôt interne, tantôt externe (voire omnisciente) ; les textes sont plus ou moins courts… mais tous sont immersifs et vous laisseront quelques images - effrayantes - en arrière-goût… c'est ce qu'on attend d'histoires horrifiques et ça fonctionne ! J'en redemande !
Lien : http://bazardelalitterature...
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John Connolly a su s'imposer rapidement chez moi comme un de mes auteurs préférés, si bien qu'il me faut dévorer tout ce que l'auteur peut écrire. Nocturnes étant un des rares Connolly que je n'avais pas lu, je me suis dit que ce mois froid et pluvieux de février fournirait l'ambiance adéquate pour m'y mettre enfin.

Évidemment, avec ce genre d'exercice, on accroche à certaines nouvelles plus qu'à d'autres, chacun les siennes suivant ses préférences et ses goûts, même si je dois bien avouer que le recueil est d'un bon niveau globalement.
La Ballade du cow-boy cancéreux est une excellente entrée en matière, que Stephen King ou son fils Joe Hill n'auraient pas renié. Des personnages qui prennent vie en quelques lignes, profondément humains, certains attachant très vite, tandis que le cow-boy et son mal mystérieux sont au contraire bien flippants. Si on sourit régulièrement au début de la nouvelle, il s'efface peu à peu que Buddy sévit, où les cadavres prolifèrent sur son chemin comme des cellules malignes et des métastases dans un cancer.
C'est également celle qui détonne le plus de l'ensemble, de par son lieu et ses thèmes. En tout cas c'est probablement ma préférée du recueil.
Les autres prendront essentiellement part en Irlande, et revisiteront, de manière plus ou moins classiques ou originales, les thèmes et créatures peuplant les contrées obscurs du fantastique.
Certaines m'ont plus marqué que d'autres, comme La Nouvelle enfant (il y a un film avec Kevin Costner qui en est adapté, mais le résumé parle de sépultures indiennes, donc je pense qu'on peut oublier les fées), et Les Clowns tristes, qui réveilleront les terreurs des coulrophobes. En tout cas, toutes sont immersives et cinématographiques, et savent diffuser un sentiment d'angoisse plus ou moins diffus. Comme à son habitude, l'auteur sait créer des ambiances et des personnages prenants.

A noter que contrairement à ce qu'annonce le résumé de mon édition J'ai Lu, la nouvelle centrée sur Charlie Parker, personnage principal d'une excellente série mêlant roman noir et fantastique, est absente du recueil. Elle peut cependant être trouvé en unitaire chez Pocket sous le nom de la Maison des miroirs.
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Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions de L'Archipel pour cette participation à Masse critique.

« A ne pas lire seul(e) dans le noir », voilà ce qui est écrit au dos du livre. Pour ma part, je dois avouer que certains passages peuvent légèrement choquer et être peu ragoutants mais je n'ai en aucun cas vu d'histoire terrifiante. Pal mal d'histoires tristes en revanche dont particulièrement une qui m'a touché, celle des clowns. J'ai peut-être vu trop de films d'horreur me direz-vous !

J'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver avec les différents personnages dans certaines histoires, on a souvent l'impression d'avoir manqué le début. Un exemple qui m'a frappé et m'a bien fait rire : « La question de Lloyd rappela à Lopez qu'il n'avait pas encore informé Reed de ce qui arrivait à Link ».

Certaines fins m'ont paru un peu tirées par les cheveux voir incompréhensibles, d'autres m'ont laissé sur ma faim. Je sais qu'il s'agit de nouvelles et qu'il ne faut pas s'attendre à avoir des romans compactés en une dizaine de page mais j 'aurais aimé avoir un peu plus de détails sur les histoires en général, bien souvent trop courtes. On dirait un recueil d'extraits dans la plupart des histoires.

Je peux par exemple prendre l'histoire de « La nouvelle enfant » que j'ai vu adaptée en film et qui révélait beaucoup plus de détails qu'ici alors qu'en général, les livres sont toujours plus détaillés que leur adaptation cinématographique.

Néanmoins, j'ai apprécié de lire ces différentes histoires, certaines plus que d'autres comme celle du "rituel des os", "le singe de l'encrier" ou encore "Les clowns tristes" comme je l'ai cité plus haut. Il y a des idées originales avec le cow-boy cancéreux, le roi aulne… et des situations plus extraordinaires les unes que les autres. Les décors sont très variés,les personnages aussi et beaucoup de thèmes "surnaturels" sont abordés. Ils y en a pour tous les goûts quand on aime le genre. Si vous croyez qu'une histoire va être banale, ne vous fiez pas aux apparences et lisez là jusqu'au bout, vous serez surement surpris.

Au final, je dirais que c'est un livre qui se laisse lire. Une histoire de temps en temps pour pimenter un peu sa vie plus qu'ordinaire en comparaison des nouvelles décrites ici. Ni excellent ni raté, ce bouquin m'a fait passé un bon moment.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
26 décembre 2016
L’atout de ce recueil étant cette écriture « très visuelle », arrivant parfaitement à retranscrire la tension, les sons et les paysages.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il y a le mythe et la réalité; l'un que nous racontons et l'autre que nous cachons. Nous créons des monstres et espérons que les leçons contenues dans leurs histoires nous serviront d'exemples le jour où nous subirons les épreuves les plus terribles de la vie. Nous donnons des noms à nos peurs et prions pour ne jamais avoir à affronter quelque chose de pire que ce que nous avons créé.
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Maria était une grosse Portoricaine, volontiers grivoise, qui était mariée au meilleur mécanicien de la ville. Elle avait peut-être été une jolie fille dans sa jeunesse, mais à présent on aurait plutôt dit qu'elle en avait mangé une.
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Je ne sais pas pourquoi, je me sens obligé de vous confesser cette histoire. Peut-être parce que je ne vous connais pas et que c'est réciproque. Vous n'avez pas de préjugés à mon égard. Nous ne nous sommes jamais parlé et il est bien possible que nous n'en aurons jamais l'occasion. Nous n'avons rien en commun, en dehors de ces mots et du silence.
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Dans chacun de ses baisers, je vivais et mourais tout à la fois.
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"Selon l'agent immobilier, l'un des anciens propriétaires de Norton Hall, un certain M.Grey, avait fait ériger la folie en souvenir de sa dernière épouse. Je songeai qu'il n'avait pas dû beaucoup aimer sa femme si c'était là le monument qu'il lui avait consacré. Je n'éprouvais en règle générale qu'une affection mesurée pour Eleanor, mais même à moi, elle ne déplaisait pas assez pour que je pusse jamais bâtir une telle monstruosité à sa mémoire . Au moins, j'eusse arrondi quelques angles et planté, en haut du toit, un dragon qui eût évoqué la chère disparue"
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