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EAN : 9782350685779
166 pages
Cairn (01/05/2018)
3.94/5   31 notes
Résumé :
Ils ont peint sur la roche l’azur du ciel, le rouge des blessures, l’ocre des toisons de la préhistoire, sans savoir qu’un jour, sans prévenir, dominerait le sombre du.... Noir Vézère.

Il y a dix‐sept mille ans, sous une colline de Dordogne, un homme dessine une des plus belles énigmes de l’histoire humaine. En 1919, deux rescapés de la Grande Guerre vont se glisser sous terre, poser leurs yeux sur d’impressionnantes fresques plus que millénaire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai remonté le temps jusqu'à l'époque de la préhistoire en suivant ce premier homme qui a voulu représenter les scènes de chasse qui rythmaient sa vie et la survie de sa horde , j'ai frémis en assistant à la naissance du concept de l'art , quelque chose au dessus de ce qu'il pouvait exprimer et même si cette histoire n'est qu'imaginée par l'écrivain, laissez moi rêver aussi !

Lascaux : qui n'a pas espéré admirer la grotte et ses peintures originelles plutôt que les reconstitutions aussi magnifiques soient-elles qui sont maintenant proposées au public .

Gilles Vincent a construit son roman sur trois époques : celle , donc, d'il y a dix sept mille ans où ont été peintes ces fresques, une période débutant en Novembre 1919 , mettant en scène deux hommes revenus des champs de bataille et qui découvrent les merveilles des grottes en les gardant secrètes et notre époque actuelle avec un paléontologue , spécialiste de Lascaux et descendant d'un des deux anciens soldats et une femme gendarme et qui vont vivre des heures palpitantes mais angoissantes dans la grotte et y découvrir un squelette .

Le meurtre n'est pas vraiment le sujet car le lecteur sait qui est le cadavre et qui est le meurtrier , l'intrigue est simple mais solide , il faut juste se laisser transporter dans l'obscurité de Lascaux, allumer une torche et se laisser envahir par l'émotion .

Je remercie beaucoup Masse Critique et les Editions Cairn pour cette belle découverte
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Très enthousiaste avant de me lancer dans la lecture de ce roman se déroulant en Dordogne, plus précisément dans la grotte de Lascaux, je finis avec un sentiment mitigé.
Ce roman se passe en 3 temps bien distincts, la période des tous premiers hommes, la fin de la grande guerre, et de nos jours.
Bon, c'est une petite histoire, avec un point de vue bien personnel de l'interprétation des peintures rupestres, bien écrit, très facile à lire.
Pas d'intrigue, car on sait tout en enfilant les chapitres, en sachant que ce bouquin fait 150 pages...c'est d'ailleurs un bémol que je tiens à souligner, car j'ai acheter ce livre 8,50€. Je comprends que les petits petits éditeurs régionaux doivent exister, mais ils se doivent aussi de nous donner du contenu.
Aussi, je n'ai pas compris pourquoi l'auteur nous écrit Nom et Prénom des personnages à chaque interventions, je ne vois pas ce que cela apporte à l'histoire.

Pour ma part, j'ai donc acheté ce livre, dédicacé par l'auteur, que j'ai rencontré sur le marché de ma commune au stand de mon libraire préféré.
Je pense que l'auteur aurait pu nous offrir une intrigue, un scénario plus poussé que ce que j'ai lu.

Un petit peu dommage....le sentiment d'un livre bâclé.
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Je fais une double découverte avec ce roman, celle d'un nouvel auteur, et celle d'une maison d'édition, et notamment sa collection « du noir au sud » spécialisé dans le polar avec des histoires se passant souvent dans le sud de la France. C'est le résumé qui m'a tout de suite intéressée, j'aime beaucoup les histoires se passant dans des périodes différentes, et j'ai toujours été fascinée par la grotte de Lascaux. J'ai d'ailleurs lu récemment un roman sur l'un des découvreurs de la grotte, Simon Coencas ( le dernier inventeur de Héloïse Guay de Bellissen). J'étais donc très contente de retrouver ce lieu pour une nouvelle histoire.

Et je n'ai franchement pas été déçue du tout. Je me suis même régalée, c'est un roman assez court, un peu moins de deux cents pages. On va se retrouver plongés dans trois périodes différentes, mais toujours dans le même lieu. Il y a 17000 ans, au temps des hommes préhistoriques, lorsque l'un des hommes arrive à faire des dessins sur les parois de la grotte où il se trouve. On est ensuite en 1919, lorsque deux soldats de la première guerre mondiale, Jean Delbos et Noël Bouillon, vont trouver un trou et se faufiler dedans et ainsi trouver des dessins sur les murs d'une grotte. Et enfin, à notre époque, une lieutenant de police, Frédérique, part faire son jogging, mais il pleut tellement qu'elle va être victime d'un accident qui fait qu'elle va se trouver emmurée dans la grotte de Lascaux, suite à un éboulement, avec un historien, Léo, qu'elle avait appelé à la rescousse. En attendant que les secours arrivent, ils vont découvrir le corps d'un homme mort il y a très longtemps, le nom trouvé sur celui-ci fera remonter des souvenirs et ses secrets de famille enfouis pour l'historien.

On va ainsi naviguer entre chacune de ces périodes, chaque chapitre alternant entre elles. Cela a donné beaucoup de rythme à la lecture, lorsque je quittais les personnages d'un temps, j'étais déjà pressée de les retrouver deux chapitres plus loin. J'aime beaucoup cette forme de construction dans un roman. À chaque période, nous suivons deux personnages qui sont ensemble. J'ai apprécié ce point commun. Je ne peux pas parler d'attachement spécial comme cela se passe lorsqu'il n'y a qu'un personnage principal. Mais j'ai aimé suivre chacun d'eux et ils m'ont tous touchée à leur façon. Il a été intéressant de suivre cet homme préhistorique découvrir le dessin, les couleurs données par les plantes, arriver à les appliquer sur les murs. Il a été aussi très intéressant de suivre ces deux hommes qui auraient ainsi découvert la grotte de Lascaux avant tout le monde, juste après la guerre, mais de vouloir la garder précieusement secrète. Et enfin, de nos jours, le suspense est bien présent dans cette grotte où la lieutenant est prise au piège. Il y a une double tension, celle de l'enfermement des personnages et celle provoquée par la découverte de ce cadavre qui serait mort il y a bien longtemps.

La lecture s'est faite rapidement et avec une certaine addiction. J'avais tellement envie de savoir qui était ce mort, quel lien il pouvait avoir avec l'historien, s'ils allaient arriver à s'en sortir. Envie aussi de savoir ce qui allait se passer dans les différentes époques traversées. Comme je l'ai dit plus haut, l'alternance de chapitres qui en plus sont assez courts, donne beaucoup de rythme et je n'ai pas vu passer les pages. Tout est finement travaillé par l'auteur, tout est aussi très bien imaginé car on se doute bien qu'il est difficile d'avoir des renseignements précis sur les hommes préhistoriques. Et j'aime bien l'idée que cette grotte ait été découverte et gardée secrète avant celle officielle des quatre jeunes adolescentes en 1940.
Le style très fluide de l'auteur a aussi permis de rendre cette lecture facile. Les décors et les scènes sont bien décrits, comme si on y était, et ce, sans apporter de lourdeurs au texte. Je découvre totalement cet auteur que je ne connaissais pas, et il m'a beaucoup séduite, je prendrai plaisir à le lire à nouveau. Et en regardant sur le site des éditions Cairn, j'ai vu que d'autres livres de lui étaient publiés, je pense que je les lirai, en tout cas je note Gilles Vincent dans mes auteurs à suivre.

Je pense que vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai passé un excellent moment en compagnie de l'auteur et de ses personnages. Une lecture très intéressante, passionnante, que je vous recommande. Si vous aimez le suspense, les énigmes, vous verrez que vous serez gâtés avec ce roman. Pour ma part, pour une première fois avec cette maison d'édition et cet auteur, c'est une belle réussite, je pense que vous entendrez à nouveau parler d'eux sur mon blog.

Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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En règle générale je n'aime pas les romans trop courts avec souvent leur fin précipitée, les sujets peu aboutis, encore moins les nouvelles. C'est donc très agréablement surprise que je parviens au terme de ma lecture du dernier roman de Gilles Vincent.
Merci aux éditions Cairn et Masse critique Babelio, pour m'avoir fait revoir mes à priori. Oui on peut écrire une intrigue aboutie en peu de pages !
Noir Vézère, n'est pas le premier roman de l'auteur que je lis. J'étais déjà tombée sous le charme de la plume et l'imagination de Gilles Vincent qui parvient, avec brio, à mêler événements véridiques avec fiction.
Dans Beso de la muerte , l'auteur nous entraînait sur les traces de Garcia Lorca et l'énigme autour de sa mort et du lieu de sa sépulture. Ici, c'est à travers 3 périodes de notre histoire, préhistorique, période 1920/1940 et contemporaine, que nous aborderons un des plus grands mystères à jamais irrésolu : qui a peint les fresques de la grotte de Lascaux ? et surtout quelle a pu être la vie, les pensées, les émotions d'un de nos ancêtres.
L'histoire est insolite, plausible.
Je n'ai jamais visité ces grottes, ces fac-similés crées pour sauvegarder l'original des effets nocifs du temps et des visiteurs. Eh bien, c'est une lacune que j'ai envie de combler.
Au vu des effets pervers suite à l'offrande faite au monde, en permettant à tous d'admirer ce chef d'oeuvre qui a défié le temps ( 17 000 ans c'est pas rien), l'idée de Gilles Vincent avec ce meurtre que grotte mythique a eu soin de conserve dans ses entrailles est très plausible. Préserver les beautés de la nature, égoïstement certes, pendant 20 ans, est un mobile puissant. La convoitise et la cupidité aussi !
Une intrigue donc qui tient la route, avec des personnages bien campés, des profils psychologiques, des émotions, des sentiments bien brossés. Une plume superbe. Des descriptions qui rendent des ambiances intemporelles. de la poésie qui sublime le récit. Une histoire addictive qui se dévore en quelques heures.
Un roman ludique et éducatif, un esprit créatif, une intrigue bien ficelée, des secrets, de tout pour me séduire et me conforter dans mon envie de découvrir d'autres textes de l'auteur.
Un dénouement surprenant, et attendu à la fois, pas tout à fait comme ça quand même, qui fait rêver et comprendre l'état d'esprit des protagonistes de cette aventure.
Coup de coeur.


Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Quel est le point commun entre la Vézère 17 000 ans avant aujourd'hui, la Vézère en 1919 et la Vézère en 2017 ? 👀
La Vézère '^'
Oui...
Mais surtout les grottes de Lascaux !

Je vous emmène aujourd'hui les visiter avec « Noir Vézère » !

Un petit roman très rafraîchissant de 160 pages que j'ai vraiment trouvé super ! Dévoré en trois heures !

Basé sur une triple intrigue à des époques lointaines mais qui communiquent grâce aux grottes de Lascaux (plus ou moins faites vu les temps xD).
Quelque soit l'époque, on sent vraiment parfaitement cet isolement créé par les grottes et l'émerveillement face aux peintures rupestres, c'est très beau par les mots !

Oui, c'est un roman qui va à l'essentiel, pourtant je n'ai manqué de rien ! de jolies descriptions, des personnages bien développés et tous super à suivre, je me suis attachée à tout le monde en si peu de temps !
J'ai aussi beaucoup aimé la plume de Gilles Vincent, il a une manière de nous amener proche des pensées des personnages en ne conjuguant pas tous les verbes. C'est confus, je sais xD Mais voyez un exemple :
« Respirer le moins possible.
Du bout du nez, quelques atomes d'oxygène. Pas plus. »
Moi ça me fait quelque chose !

En bref, un court roman historique vraiment très sympa, malgré quelques incohérences, bien rythmé et super fluide et agréable à lire !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il ne sait pas pourquoi, mais le visage du vieux livré aux dents et à la lutte, il ne l'a pas supporté.
Il ne sait pas pourquoi, mais il s'est levé, a couru dans la pente en hurlant. Les loups, surpris et sans doute en partie rassasiés, n'ont opposé aucune résistance, ont filé dans l'herbe haute.
Ngem s'est assis près des restes de Ghamo.
Et l'idée lui est venue d'un coup. Sans chercher. L'idée de protéger, d'épargner à l'homme en charpie le déchirement des crocs. Prendre une pierre et creuser un trou dans la terre. Y enfoncer le corps et le recouvrir, l'abriter des dents et du froid...
Ce qui a échappé à son attention, c'est ceux qui le regardaient. Tout le groupe, comme figé autour du feu vacillant à tenter de comprendre.
Lui, il a traîné Ghamo par les pieds. Puis il a regardé autour de lui, a choisi un caillou et s'est mis à fouiller le sol. A dessiner un drôle de rectangle, à déblayer la terre autour.
Et puis, quand le trou lui a semblé suffisamment profond, il a niché le corps pantelant de l'ancien, a entrepris de le recouvrir.
A genoux, de l'arête de ses mains, il a rassemblé la terre amoncelée autour de lui. Très vite, les chairs à vif ont disparu sous la poussière et les feuilles mêlées.
Très vite, le corps s'est estompé sous la couche brune, puis ce fut le tour du visage déchiré. Et là, face à la disparition progressive, à l'effacement inhabituel, Ngem a senti dans son ventre une douleur qui n'est pas celle de la faim. Comme une boule qui monte jusqu'à la gorge, qui dérange et fait les yeux se mouiller d'une pluie soudaine. Une nappe venue de l'intérieur, comme une crue, et qui fait trembler les épaules et la poitrine.
Alors, il s'est levé, a jeté un regard aux autres. Il s'est senti à part, affaibli, comme étranger. Différent d'eux.
Il a décidé de partir. Décidé de grimper jusque là-haut, là où la colline semble gratter le noir de la nuit.
Décidé de s'abandonner au vent glacé, de regarder le ciel jusqu'à ce que les petits points lumineux, innombrables, soient chassés par la lumière du jour quand il revient.
Décidé d'être plus fort que cet orage dans son ventre et sa tête, qu'il n'a pas senti venir.
Ne plus penser au vieux Ghamo, à la protection de la terre, au corps désormais épargné. Echapper à cette vague soudaine qui l'a surpris et dont il craint le retour. Un craquement intérieur, une tempête jusque-là inconnue que la simple disparition d'un corps a provoquée. Un tumulte qu'il ne saura sans doute jamais identifier ni nommer, mais auquel il doit se soustraire.
Face au mort enterré pour la première fois, ce que l'on nomme chagrin...
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Se lever un peu tard, huit heures, et traîner en robe de chambre jusqu'aux coups de midi. Faire se dissoudre un Doliprane, observer les bulles se faire la course contre les parois de verre, confier enfin à ces fragments de paracétamol ce satané étau qui, ce matin, lui enserre les tempes.
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Vidéo de Gilles Vincent
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Entretien avec Gilles Vincent, lauréat du Prix Cezam Inter CE 2014 avec Beso de la muerte, publié chez Jigal
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