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EAN : 9791027805693
467 pages
Le Castor Astral éditeur (14/08/2019)
3.5/5   7 notes
Résumé :
En été, Castelluccio, un village de Toscane, se prépare à la grande fête populaire en l’honneur de Zénon, son saint patron. Pendant le carnaval, Gideon Westfall, un peintre anglais exilé depuis de nombreuses années, incarne le personnage central de l’histoire de la ville. Le reste du temps, la pratique obsessionnelle de son art l’isole. Entièrement tourné vers la Renaissance, le peintre refuse toute forme de modernité, ce qui provoque chez certains habitants critiqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
On avait lu de Jonathan Buckley. Fleuve, son précédent roman, également paru au Castor Astral, maison d'édition jusqu'àlors plutôt spécialisée dans les essais sur la musique.

Les éditions du Castor Astral continuent pourtant de mettre en avant un auteur méconnu qui sait tisser une ambiance particulière dans une fresque sur la Toscane d'hier et d'aujourd'hui.

Un peu comme dans un tableau , Buckley place au premier rang de son intrigue un village fictionnel de Toscane avec son solfkore et son paysage magnifique.

Entre passé et présent, le roman aborde des thématiques aussi variées que l'art, l'architecture la nature ou l'histoire .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce livre est apparu pour moi comme un livre "ovni".
Il parle de Toscane, d'art, de peinture, de disparitions notamment.
Il est assez ardu et il faut bien s'accrocher pour tout suivre et il y a plusieurs temporalités.
L'écriture est très soignée et j'ai trouvé dommage que le récit soit inégal de mon point de vue car le style est très bon, bien supérieur à beaucoup de livres contemporains.
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Gideon Westfall est un peintre vivant à Castellucio, petite ville italienne avec son assistant, Robert. Un jour, une jeune femme sonne à la porte du peintre. Il s'agit De Claire, la nièce de celui-ci. Elle va alors rencontrer cet homme étrange qu'est son oncle et qui n'a jamais fait partie de sa vie avant aujourd'hui. Un homme seul, exigeant, fidèle à ses petites habitudes et, fait étrange, l'une de ces modèle à disparue.

Avec ce livre, Jonathan nous fait voyager en douceur en terre italienne. La richesse des détails permet de s'immerger pleinement dans cet univers que nous propose l'auteur.

J'ai été très étonné par cette lecture. J'ai d'abord eu du mal à rentrer vraiment dans l'histoire. J'ai trouvé l'histoire lente et tous les détails me faisait perdre le fils. Pourtant, au fur et à mesure des pages, je me suis laissé happé par le recit et j'ai dévoré ce livre que j'ai finalement trouvé passionnant.

Il s'agit donc d'une très belle découverte pour moi, et je recommande vivement ce livre.
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Gideon Westfall est un peintre vivant à Castellucio, petite ville italienne avec son assistant, Robert. Un jour, une jeune femme sonne à la porte du peintre. Il s'agit De Claire, la nièce de celui-ci. Elle va alors rencontrer cet homme étrange qu'est son oncle et qui n'a jamais fait partie de sa vie avant aujourd'hui. Un homme seul, exigeant, fidèle à ses petites habitudes et, fait étrange, l'une de ces modèle à disparue.

Avec ce livre, Jonathan nous fait voyager en douceur en terre italienne. La richesse des détails permet de s'immerger pleinement dans cet univers que nous propose l'auteur.

J'ai été très étonné par cette lecture. J'ai d'abord eu du mal à rentrer vraiment dans l'histoire. J'ai trouvé l'histoire lente et tous les détails me faisait perdre le fils. Pourtant, au fur et à mesure des pages, je me suis laissé happé par le recit et j'ai dévoré ce livre que j'ai finalement trouvé passionnant.

Il s'agit donc d'une très belle découverte pour moi, et je recommande vivement ce livre.
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Lorsque j'ai choisi ce livre le titre "nostalgia" a attiré mon attention. Il est très évocateur, il crée des images de temps passé, de douceur. Que l'intrigue se déroule en toscane a joué aussi un rôle dans mon choix.
Je ne connaissais pas Jonathan Buckley et j'ai été enchantée par son écriture. J'ai d'abord été surprise par la numérotation à l'intérieur de chaque chapitre 1.1 , 1.2, 1.3... Mais on s'y habitue on a presque l'impression que c'est pour mieux retrouver les passages lors de recherches littéraires ou pour mémoriser.
Dans un premier temps ce qui a titillé ma curiosité ce sont les relations familiales, pourquoi n'a t-il pas revu sa nièce depuis longtemps ? Par exemple.
Puis, ce sont les personnages et leur portrait qui se dessine peu à peu... la mise en avant de leurs personnalités et des relations entre eux.
Vient ensuite la peinture, la lumière et les couleurs... Je ne sais pas si cela vient du fait que l'oncle soit un peintre mais on a une forte présence du regard. C'est très visuel.
Et enfin la terre, ce village et sa force d'attraction... La nature.
Je ne vais pas vous dévoiler l'intrigue car c'est un roman qui se savoure. le rythme est lent. C'est un roman qui convient aux lecteurs qui aiment les atmosphères, les romans où on s'installe pour explorer les lieux, leur histoire et leurs habitants.On suit les personnages dans tous leurs déplacements, leur découvertes, leur interrogations.
Je remercie les Éditions du Castor Astral et Babelio pour ce partenariat. Jonathan Buckley est un auteur que j'aurai plaisir à lire.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Teresa reste éveillée une heure encore. Le hurlement e la chouette est parfois si ténu qu'elle nest pas sure de l'entendre peut etre qu'il s'agit seulement d'un souvenir.
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Viennent ensuite des dessins au crayon extrêmement travaillés, des femmes exclusivement, toutes nues : des femmes de face, des femmes de dos, des femmes couchées, des femmes debout, des femmes assises, des femmes vous regardant droit dans les yeux, des femmes défiantes ou charmeuses. Claire ne croit pas ignorer à quoi ressemble une femme dénudée. Et une autre série traite le même sujet, des toiles aux dimensions plus modestes. Si les sujets sont finis, à d’autres endroits, la peinture a été appliquée de façon sommaire, comme si l’artiste avait testé des couleurs pour l’arrière-plan avant d’abandonner.
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Il est permis d’affirmer qu’il se comportait en ennemi de Dieu et de la compassion, ivrogne, voleur, blasphémateur, assassin, violeur de femmes. On rapporte qu’il avait défloré ses deux filles et torturé des hommes pour le seul plaisir que cela lui procurait, que la densité de l’herbe au pied des murailles de la Rocca s’expliquait par les quantités de sang qui avait gorgé la terre. On aurait dit que l’âme de Muzio était perpétuellement enragée. Quand sa colère culminait jusqu’à atteindre la démence, le blanc de ses yeux virait au noir. Un chroniqueur de l’époque le décrit d’ailleurs comme un démon en exil.
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« Si notre civilisation considère l’art de la peinture comme vital pour sa culture, récite-t-il, nous devons rétablir une ligne de conduite qui implique que tout peintre important ait reçu une formation. » La définition des valeurs soutenant son travail touche une corde sensible chez le jeune lecteur : « Tout ce que je réalise procède d’une croyance dans l’ordre et l’intégrité, écrivait Calloway. Durant des siècles, nos artistes se sont exprimés dans un langage que chacun pouvait comprendre. Après deux guerres mondiales, ce langage est mis en péril.
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L’épouse de Muzio, Lucia, une femme pieuse de toute beauté, subissait les brutalités quotidiennes de son mari. Un peu plus d’un an après son mariage, elle se plaignit auprès de sa famille d’être traitée comme une chienne depuis le premier jour de leur union. Dès qu’elle avait l’heur de lui déplaire, son époux la condamnait aux tâches les plus serviles et la forçait à dormir à même la pierre. À vingt et un ans, poussée au bord de la folie par ce qu’elle avait vu ou enduré, elle abandonna ses filles jumelles et se réfugia dans un couvent à Sienne où, la santé broyée, elle succomba en moins de trois ans. Muzio se remaria et sa seconde épouse mourut en donnant naissance à un fils. On rapporte que la malheureuse accueillit son trépas avec joie. Le nourrisson la suivit dans la mort le même jour. Muzio le pleura à l’excès, des semaines il demeura sans voir âme qui vive. D’un coup de
dague, il creva l’œil d’un serviteur qui l’avait dérangé pendant ses lamentations.
Il ne fallut cependant pas attendre longtemps pour que Muzio se mariât une troisième fois et sa nouvelle épouse ne tarda pas à s’enfuir, c’est tout ce que l’on sait d’elle.
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