AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782260020745
126 pages
Julliard (03/01/2013)
2.55/5   21 notes
Résumé :
Quoi de plus terrible que d'être invité au mariage de la seule fille qui ait jamais compté pour soi ?
Comment ne pas regretter d'avoir compris trop tard qu'on l'aimait ; de ne pas avoir su la garder ?
Sous couvert d'un récit drôle et enlevé, Christophe Mouton nous livre en réalité une très sérieuse éducation sentimentale d'aujourd'hui.

Il était venu pour voir de ses propres yeux ce qu'il redoutait tant : le mariage de celle qu'il aimait ... >Voir plus
Que lire après Notre mariageVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
« Notre mariage » bien que vendu comme étant un roman n'est autre qu'une nouvelle par la longueur. Je l'ai emprunté à ma femme un soir ou je n'avais envie de commencer ni une lecture sérieuse ni un pavé. Au début la surprise fût heureuse, le narrateur présent au mariage de son ex avait des bonnes saillies qui à défaut d'être profondes étaient drôles. Hélas le « roman » s'enfonce en un long, malgré la brièveté du texte, monologue pas du plus original. C'est vite lu et aussi vite oublié. Si vous n'avez pas de temps à perdre évité le.
Commenter  J’apprécie          100
La critique de George m'a rendu curieuse et m'a donné envie de lire ce court texte. Je n'avais pas vu qu'il était aussi récent…je pensais lire un livre écrit il y a plusieurs années.


Il est assez court, je l'ai donc avalé en deux heures un matin, bien au chaud avec mon thé. Je ne sais pas si je peux réellement dire que j'ai aimé ce roman…


D'abord et avant toute chose, quelle est cette idée d'inviter son ex à son mariage?

Franchement, je ne comprends pas comment la mariée a pu l'inviter, ni comment lui a pu décider de venir. C'est stupide, inutile, cruel et franchement dangereux. Bien évidemment, il n'y aurait pas eu de roman pour commencer, mais déjà, j'ai du mal à adhérer à cette idée.


Une fois cet aspect dit, j'ai trouvé le personnage assez imbuvable. Je n'aurais aucune envie de faire partie de son groupe de proche, ni le côtoyer, même de loin.


[Attention, je dévoile l'intrigue]




——————————

Un drôle de roman donc, que je suis contente d'avoir lu et de l'avoir emprunté à la bibliothèque et non acheté.
Lien : http://writeifyouplease.word..
Commenter  J’apprécie          20
Christophe MOUTON s'adonne à un monologue. Point de départ du roman : le mariage de son ex. Oui, il est invité et s'y rend.

« J'ai pris une dernière lueur de tes yeux »

Il est venu assister à son mariage, sado, heureusement il est entouré de quelques amis qui le soutiennent.
J'ai aimé la première partie du roman, on suit le narrateur du « oui » à la réception, on s'arrête avec lui acheter des clopes, on se demande s'il va pousser le vice à se rendre à la soirée. J'ai ri en imaginant le village qu'il décrit de la terrasse du café où il enchaine les bières en observant « les autochtones » en cylindrées 120m3. On le suppose donc Parisien jusqu'au bout des ongles, c'est confirmé plus loin.
Les hésitations passées, il monte en voiture et arrive sur le lieu de fête. Il hésite à séduire une des soeurs de son ex, et préfère boire.

Le lendemain du mariage lance la deuxième partie du roman, l'analyse, l'introspection. On apprend qu'ils ont vécu ensemble une histoire compliquée, tumultueuse durant 10 ans. Il était à cette époque adepte du « le couple, c'est nul », les amis c'est bien. Certains ont évolué avec ou sans succès et lui a stagné. La deuxième partie est une quête, sa quête, il recherche un statut, une qualification à lui donner, à elle, celle qui s'est mariée avec un autre. Il se rééduque, ou plutôt s'éduque. On dit souvent que les échecs font grandir, il gagnera peut-être en maturité. Tout le long du roman on a affaire à un "adulescent".


Un roman qui se lit vite, une histoire originale, la deuxième partie est moins aboutie.

Il m'a néanmoins donné envie de lire son premier roman qui apparemment est mieux écrit.
Commenter  J’apprécie          00
L'an dernier, Christophe Mouton m'avait épaté avec son premier roman "Un garçon sans séduction". Bourré d'humour, original dans sa forme, cela avait été un de mes coups de coeur du printemps même s'il traitait d'un sujet archi rabattu : le mec largué par sa nana.
Autant vous dire que je me suis précipité sur la nouvelle parution de ce jeune auteur, avec la curiosité supplémentaire de savoir s'il allait brillamment passer le cap si difficile du deuxième roman. J'ai été surpris par la maigreur du volume, 116 pages avec de grandes marges... plus près de la nouvelle que du roman... Ensuite, le thème, pas vraiment original encore une fois, flirtant sur le mal être du mâle moderne qui ne sait pas vraiment ce qu'il veut.
Le narrateur se rend au mariage de son ex copine avec qui il a passé plusieurs années entre amour et séparations. Mais là, c'est bon, elle en a trouvé un autre ...pour la vie. Il rumine, il ressasse, il regrette de l'avoir quittée, il est presque en colère, rongé de jalousie et d'amertume. Durant ce week-end de fête, il s'interrogera sur le pourquoi de cet échec et sur la direction à donner à sa vie s'il veut ne pas rester seul. Parce que c'est le drame du jeune homme moderne, rester seul il ne le veut pas mais comme pour vivre à deux, il faut faire des concessions... les décisions sont difficiles à prendre.
Présenter comme un monologue intérieur, "Notre mariage" est la version sombre du "garçon sans séduction", les atermoiements d'un homme qui a du mal à quitter l'adolescence, qui ne veut pas s'engager ni perdre sa bande d'amis, continuer à s'éclater sur ses jeux vidéos et surtout ne pas avoir d'enfant.
La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
Commenter  J’apprécie          40
Court roman démarrant par un mariage à la manière du roman de Blandine le Callet "Une pièce montée" et se poursuivant tout le long du récit par la réflexion du narrateur sur son échec amoureux avec la mariée, ex-grand amour de sa vie !
Dissection ironique, douce-amère et souvent cruelle des relations de couples -trentenaires-d'aujourd'hui... sans grande surprise !
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
Lexpress
24 janvier 2013
Christophe Mouton décrit dans [...] une union "pour la vie" comme s'il s'agissait d'une cérémonie d'obsèques. L'auteur joue malicieusement avec cette opposition, trouvant - notamment dans la première moitié - l'équilibre subtil entre l'émotion et les sarcasmes.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Surtout qu'au fond du trou, plein de bonne volonté à être enjoué et habillé plus bourgeoisement qu'à l'accoutumée, mes chances de réussite étaient à peu près maximales. Non, il n'y avait pas de filles à mes côtés pour oublier la raison de la fête. J'étais de mauvaise humeur, énervé de ne pouvoir m'occuper.
Sans fille pour me défouler, je me comportai comme l'une d'elles et j'attristai ton espion en lui déclarant qu'il n'était pas tant que ça un meilleur ami, puis consacrai l'essentiel de mon attention à la femme de ton frère qui pour n'être pas libre était quand même souriante et recouverte de peau-fille.
Le vin que l'on nous servait était bon, j'avais trouvé une satisfaction. Les discours commencèrent. Tes frères et sœurs présentèrent la traditionnelle apologie teintée d'humour caustique, ponctuée de danses et de chants ridicules. C'était sympathique. Puis vint une étrange cousine du marié qui, visiblement traumatisée par quelques séances de touche-pipi avec son cousin, nous raconta quelques-uns de ses exploits sexuels. Les plus vieux ne trouvaient pas cela du meilleur goût. Tes frères et sœurs, et moi étions parfaitement d'accords pour trouver cela déplacé et entamer un mouvement de grogne qui s'amplifiait légèrement. Les clans se marquaient un peu, entre la famille de l'autre et ceux qui étaient avec toi. Nous lâchions la meilleure d'entre nous, il ne fallait pas que ton homme en blanc et sa famille de ploucs gauchisants oublient la valeur du cadeau qui leur était fait. Je grognais sans esclandre, à l'unisson de ta famille et de tes amis. Heureusement cette cousine étrange finit par l'avouer : " moi, petite provinciale ".
Commenter  J’apprécie          00
J'avais tout simplement un passé à enterrer. Il devait respirer encore, capable de coups de pieds, de pincements et de piques. J'avais encore à l'étouffer, à serrer autant que je pouvais sur sa gorge, à résister aux coups quand il se débattait, à essayer de me rappeler combien je le haïssais, que je voulais qu'il meure et disparaisse.
Commenter  J’apprécie          30
Rompre c'était ce que je voulais. Le couple, c'était nul. J'en étais là.
Il faudrait que j'arrête avec ce mot, il ne m'a pas réussi. Je n'y penserai plus, je ne le dirai plus. Je commande un whisky ce qui est cher et un peu ridicule, mais j'ai besoin de sentir le poids, la lourdeur alcoolique, le raidissement du cou, la douceur des paupières fragiles. Le mieux aurait été une vodka-get, mais je ne suis pas en boîte de nuit où tous les alcools sont permis.
Je ne croyais pas à une seule et unique histoire, que l'on pouvait y consacrer sa vie, qu'une fille pouvait suffire.
Comme tu le claironnais hier soir.
Je voulais rompre parce que j'avais mieux à faire que d'essayer d'être à deux. A l'époque, j'avais encore une bande à diriger et un objectif : me perdre, me perdre encore et encore en espérant vaguement pouvoir trouver quelque chose. Quelques-uns me suivaient , me devançaient parfois, qu'avais-je besoin du couple?
J'avais besoin de filles, de me croire amoureux, de corps sous mes doigts. Je n'avais pas besoin qu'on me tienne par la main pour marcher dans la rue, qu'on me reproche ma vie dissolue, qu'on me fasse dîner, qu'on m'empêche de dormir en se collant à moi, qu'on me fasse rencontrer Elodie et Arnaud qui bientôt seraient les Grosbois.
Je n'en avais pas besoin.
Commenter  J’apprécie          00
Et que font les amis quand l'un d'eux se marie ? Ils vont au mariage, ils sont contents pour leur copine, ils dansent et boivent toute la nuit à la santé des mariés, ils chantent et applaudissent puis se tapent la petit sœur de la mariée.
Ami par défaut, ami faute de meilleur terme, très bon ami au vu de la fréquence de nos échanges, je ne pouvais que venir. Sécher aurait été avouer que je n'étais pas un camarade, mais un simple amant en sommeil. Tu ne voulais pas que je sois cela.
Fidèle depuis si longtemps, à moi comme aux autres, tu ne couches qu'avec une seule personne. J'avais passé mon tour. J'étais devenu un ami. Un ami qui applaudit. Un ami qui ne gâche pas la fête, un ami joyeux, un ami qui s'assoit à la table d'amis, un ami qui passe le sel quand on le lui demande, un ami comme les autres.
J'étais venu pour faire ça. A peine arrivé je voyais bien que je n'étais pas comme les autres, mais c'était si évident qu'on l'avait l'un et l'autre oublié.
Je n'étais pas venu pour passer le relais, personne ne me le demandait, on me l'avait déjà pris, la course était finie.
Commenter  J’apprécie          00
Il n’y avait rien à trouver, rien à couper, simplement accepter le fardeau de t’avoir encore en moi, de ne pas pouvoir y échapper.
Commenter  J’apprécie          70

Videos de Christophe Mouton (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christophe Mouton

Christophe Mouton - Cocaïne
autres livres classés : regretsVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (30) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5261 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}